CR Initiation Castelette 20250531
- Par matt
- Le 05/06/2025
31 mai 2025
Castelette jusqu’au siphon termina
Rdv à 0800 sur le parking de la gare de Trets où se rejoignent Flo, Seb et Manu, un lourd bilan de désistements ayant sérieusement grévé l’effectif initial, trois compères ont déclaré forfait pour d’obscures histoires de frilosité... (on aura tout entendu...), bref nous ne seront que quatre, Paolo, un collègue de Seb nous rejoint sur place, pour cette traditionnelle et épique aventure !
0845 sur le parking de l’hôtellerie, manu tend le bras au ciel pour capter le divin réseau et prévenir sa femme qui sera notre sonnette. Préparatifs et départ pour l’entrée avec l’équipement sur le dos, personne ne se sentant d’humeur à faire la marche d’approche en néoprène sous une chaleur déjà bien ... Heu... Chaude... Arrivée au trou à on ne sait pas quelle heure parce que on n’a pas de montre et pas le temps de construire un cadran solaire. Équipement en néoprène entraînant une liquéfaction collective et instantanée des troupes avant une entrée dans le trou, vraisemblablement vers 1000.
Manu équipe le puits d’entrée et descend équiper le P18. Après un rappel des manips à Paolo qui avait fait une initiation il y a quelques temps, tout le monde suit.
Enfin, l’ambiance se rafraîchie et paradoxalement on se sent vachement mieux !
En bas, le niveau d’eau est plutôt bas, et on pourra aller jusqu’au siphon de l’entrée naturelle en se mouillant à peine les petons.
Direction la suite, la corde de la méduse n’a pas changée depuis la dernière initiation et nous gratifie d’un passage de nœud, mais bon, c’est de la triche puisqu’il se situe au niveau du replat et la manip peut donc se faire pépouze debout à la fraîche et sans difficulté.
Arrivée à la voûte mouillante qui nous aguiche à chaque initiation sans que l’on aille plus loin dans la relation (allumeuse !) sauf pour Manu bien sûr qui n’hésite que rarement à lui faire du rentre dedans (canaille va). Le niveau d’eau très bas, on passe sans même mettre la tête sous l’eau et on commence l’explo pour de vrai !
Passage du petit lac (un étang, voir une flaque, mais ça en jette quand même moins) en mode canard pour certain, chamois pour d’autres, une vire à été installée pour éviter de se mouiller,
des fois qu’on aurait réussi à passer la voûte au sec... Et apparition du chaos ! (c’est vrai que dit comme ça ça peut foutre les chocottes) première hésitation devant la présence de deux corde d’un côté, mais on trouve rapidement le fil d’Ariane orange et tout neuf de l’autre côté, que nous suivrons jusqu’à la sortie du mikado pour aboutir au bénitier dans lequel nous ferons tous un bain, probablement en quête d’une hypothétique absolution de nos péchés.
On parcourra ensuite le canyon tantôt au sec relatif, tantôt en barbotant, dans l’enchantement de ses volumes et concrétions avec tout de même quelques passages scabreux mais nettement facilités par des cordes en place.
Toujours près à patauger, manu nous entraînera dans un boyaux équipé d’un fil d’Ariane mais ne menant nul part, avant d’aboutir au siphon final.
Demi tour et déjeuner à on sait pas quelle heure parce que on a pas de montre et que ça sert plus à rien de construire un cadran solaire, et on entame le retour.
On se décide à aller voir la grande salle d’effondrement au dessus du chaos, toujours impressionnante par son volume, et, au fond de la salle, on tombe sur un nouveau fil d’Ariane pénétrant le chaos, que l’on décide de suivre, tout en se demandant si c’est vraiment une bonne idée...
Dans une ambiance de « demandagedesicestunebonneidee »,on suit donc ce guide pas très engageant en regardant quand même derrière si on le voit bien dans l’autre sens... On se contorsionne, on cherche, on trouve, on suit, jusqu’à un moment ou le fil et l’itinéraire sont moins évidents mais, on entend et voit l’eau couler, ce qui nous semblet bon signe, n’empêche qu’on n’hésite vachement à continuer, ça semble remonter, et la clameur populaire commence à évoquer un éventuel repli... Heureusement, Flo décide d’explorer un peu plus avant et, dites moi pas que c’est pas vrai !? Tombe sur deux cordes (ça vous dit quelque chose ?) et !... la sortie des blocs ! LIIIIIIIIBRE ! NOUS SOMMES LIIIIIIIIIBRE !... Enfin presque, on termine donc notre retour pour une sortie surface à on sait pas quelle heure parce que on a pas de montre et plus envie de construire un cadran solaire, la rencontre sur le chemin du retour, sous une chaleur que d’un commun avis nous qualifions de... Heu... Chaude, de randonneurs téméraires mais aussi pas bien conscient de leur itinéraire nous informera qu’il est 1700.
Arrivée au parking vers 1700 donc, pour profiter d’une bière (au poivre, baie rose et muscade si vous voulez tout savoir) avant un retour sur Trets, ravis de cette super sortie ! TPST, on sait pas parce que on avait pas de montre (y va falloir vous le répéter combien de fois ?!) et que les cadrans solaires c’est dépassé, c’est pas pour rien qu’apple en fait plus ! Mais bon, environ 0630.