ASSOCIATION SPELEOLOGIQUE DU SUD-EST

Club des Bouches du Rhône depuis 1954

ASSOCIATION SPELEOLOGIQUE DU SUD-EST

Petit compte rendu des sorties

  • JEAN NOUVEAU samedi 22/06/2024

    • Le 25/06/2024

    JEAN NOUVEAU samedi 22/06/2024


    Présents : jean louis, florian, jean luc, Achille, Emmanuel R, Matthieu, Olivier, Agnès
    TPST : 15h , broché


    VENDREDI 21/06/2024
    Pour tous les hommes (Agnès ne peut monter que le lendemain…), ce sera soirée au gîte ASPA dans un appart avec un solide repas, spécial « LESTAGE » pour descendre vite vite samedi le grand puit : soupe de pois, saucisse, gratin dauphinois et flan pâtissier… Heureusement qu’il y avait la fête de la musique au village pour danser un peu et dépenser quelques calories ????


    SAMEDI 22/06/2024
    Rdv donné le samedi 22/06/24 à 7h devant la cavité.
    Ce sera plutôt 7h30 pour tous sauf Agnès qui est arrivée en avance à 6h30 et a commencé un premier repérage. Il faut aller jusqu’au gite en passant par le chemin jean nouveau indiqué par une ferme qui fait du fromage de chèvre. Ensuite devant le gîte, prendre le chemin à gauche qui mène devant le trou et où on peut garer facilement dans un grand pré herbeux avec de jolies lavandes ;-) !!!
    La nuit a été courte pour tout le monde car le vendredi soir Emmanuel et Achille ne sont arrivés que très tard, travail oblige… Il va pourtant falloir être bien réveillé vu la sortie sportive qui nous attend. Merci Manu de faire notre sonnette
    Météo OK pour s’habiller et à 8h matthieu en tête part équiper le P167 et la suite jusqu’à la salle de pâques. Brochage majoritaire, quelques spits ou AF à trouver (mais c’est comme jouer à cache cache, on a beau chercher, parfois … rien !)
    Ill faudra attendre près de 45 mn pour que le dernier d’entre nous s’engage dans le trou. Cela aura laissé le temps à Emmanuel de trop cogiter…. Et de décider de remettre cette explo à une prochaine fois : pas suffisamment en forme et connaissant ses limites, il préfère ne pas s’engager. L’idée du 167m aura mis aussi un peu d’eau au moulin ou bien plutôt un grain de sable supplémentaire dans les
    rouages… Pourtant jean louis et Florian ont passé brillamment leur grand oral (c’était justement la période !) avec un argumentaire béton à l’appui… masi ça n’a pas suffit à convaincre Emmanuel .
    On part donc en enfilade : matt, olivier, Agnès, Achille, jean luc, jean louis, florian.
    Beau puits en tube de diamètre pas trop impressionnant avec nombreux fracs quasi tous les 20m, certains décalés, nous empêchant de voir le copain suivant ou précédent… mais dont on entend la voix dire « libre » ce qui est psychologiquement rassurant !
    Un passage de noeud aura fait galéré Achille et Jean luc près d’1h ! Il faut dire que ce n’est pas l’exercice qu’on pratique souvent, ce qui explique cela…
    Mais à force de courage et d’explications bienveillantes de la part de Jean louis, Achille finit par arriver les pieds à terre au bas du P167 avant de littéralement s’étaler comme une crèpe, un peu fatigué de ses efforts. Il aurait pu se faire une petite sieste au point « froid » en place en fixe !
    Pendant ce temps, Matthieu était parti équipé et Agnès l’a rejoint pour éviter qu’il ne s’inquiète de ne pas nous voir arriver. IL était justement en train de rebrousser chemin quand Agnès le retrouve en haut du P17 .Olivier avait donné la consigne d’équiper jusqu’à la salle de Pâques ce que nous fîmes. Discussions sur les tressages de noeuds et échanges de bons procédés de techniques d’équipement ;
    Entre temps, les copains nous rejoignent au niveau de la salle du 14 juillet.
    Ca mouille un peu ensuite surtout dans le puit du photographe, redan et trempette. Le puit foster de 36m est beau, peu concrétionné mais incrusté de rognons de silex avec un frac presque plein vide.
    Matthieu arrivera à la salle de Pâques à -327m aussi trempé que la soupe poulet/sésame de jean luc qui aura éveillé nos papilles lors de notre pause repas à 13h30. Boissons chaudes offertes par le chef des troupes et qui fait du bien
    Puis 14h et me temps de faire le point sur la suite : jean louis, achille et jean luc décident de remonter, les autres de continuer raisonnablement c'est-à-dire jusqu’à la salle de la lauze et pas plus… car retard pris sur le timing et trop de kit à remonter sinon par la suite
    Florian prend le relai de l’équipement et ça tombe bien car il y a une belle escalade de près de 5m à réaliser pour continuer et arriver à la salle de la Lauze.
    Un rapide coup d’oeil de flo, agnès te Olivier dans le méandre de l’étreinte fleurie
    Côte atteinte vers 16h : -400m
    Il est l’heure du retour et Olivier déséquipera la majeure partie, Agnès le tronçon « salle du 14 juillet à salle Martel » ; Quelle paire de B…. lorsque la ficelle du kit que portait Agnès a cédé en haut du P30 ! Toute légère d’un coup, 120m de corde en moins ! … et surtout l’oreille tendue à écouter quand est ce qu’on entendrait le boom du kit s’écrasant au sol. Olivier a donc redescendu ce P30 épuisant pour récupérer le kit puis on a repris le chemin et notre courage.
    Au final, merci que le kit ait lâché au P30 et pas au P167 !!! car Olivier déséquipait et aurait pu recevoir le kit dessus…
    Après quelques pauses boisson et goûter, on attaque le P167 avec chacun de nous quatre 2 gros kits. Après avoir compté le nombre de fracs, on aperçoit enfin le léger bleu du ciel annonçant une heure tardive : 22h45
    Jean louis, achille et Jean luc auront eu le temps d’avoir un peu froid car le temps s’était mis à la pluie (3 averses)…
    La corde du P167 aura été tirée de la plateforme et l’ensemble (kits compris) du haut du puit d’entrée à quatre paires de bras musclés ! ;-)
    Le temps de se changer rapidement et nous voilà partis en direction de l’appartement. Repas tout prêt, plus que les pieds à mettre sous la table : apéro (sobre) suivi de carottes râpées/rosette, rôti de porc et sa crème champignons , riz safrané et mousse au chocolat ; MIAM ! un petit coup de farigoulette à 40° pour finir de se réchauffer la gorge ;-)
    Douches échelonnées et dodo : il est 2h du matin, sacrée journée !


    DIMANCHE 23/06/2024
    Grasse mat jusqu’à 9h avant d’aller déjeuner et partir laver le ma tériel au plan d’eau vers SAULT et les gorges de la nesque.
    2h les pieds dans l’eau, le dos courbé auront raison de la boue accumulée sur le matériel. Puis agréable pique nique au soleil. Comme d’habitude, nous aurons été l’attraction du jour avec tout notre étalage de matériel dans l’herbe !
    On se quitte vers 13h. Bravo à tous d’ avoir dépassé notre zone de confort collective habituelle à -150m. Merci à jean Louis, olivier et Manu G pour la préparation du matériel, recherche des topos, résa du gîte, les comptes…
    Quelques suggestions pour harry : noter dans chaque salle leur nom !, poser quelques barreaux au niveau de l’escalade à faire, de la bombe rouge (LOL) sur ses AF, un ascenseur au bas du P167 : voilà, la commande est passée !
    Quelques autres photos à suivre

  • WEEK-END A MEJANES-LE-CLAP 01-02 juin 2024

    • Le 14/06/2024

    COMPTE RENDU DU WEEK-END A MEJANES-LE-CLAP
    Participants : Karine ; Bernard ; Jean-Louis ; Achile ; Franck R (et Ariane) ; Franck le Gardois (et
    Christine) ; Manu G
    Samedi matin : traversé Arva-Claire (TPST 2h)
    Le rendez-vous était donné à 9h à Majanes leClap. C’est donc un peu avant 10h que nous nous
    retrouvons sur le parking. Après quelques kilomètres de piste assez praticable, nous nous arrêtons
    en bord de chemin. Départ pour une traversée Arva-Claire avec tous les participants (y compris
    Christine) mais sans Ariane qui reste pour refermer la trappe d’ouverture derrière nous. Excellent
    apéritif cavernicole : des jolies salles, un petit puits (environ 8m) avec rappel de corde, des arceaux
    métalliques pour faire des marches dès qu’il y a une petite désecalade à effeter et deux tyroliennes.
    La poulie Tandem frotte un peu sur le câble mais nous trouvons vite d’où vient le problème : les
    deux mousquetons ovales sont accrochés dessous la poulie et le deuxième pousse le premier vers le
    haut. En retirant un des deux mousquetons le problème est résolu. Aucune difficulté particulière et
    nous retournons aux voiture pour le pique-nique. Après ce repas accompagné de quelques verres,
    nous sélectionnons l’équipement nécessaire pour l’après-midi. Direction Banquières située un peu
    plus loin sur la même piste
    Samedi après-midi : Banquières (TPST 4h)
    Christine ne se joindra pas à nous pour cette sortie et Franck R préfère garder de l’énergie pour le
    lendemain.
    C’est Manu qui part devant pour l’équipement. C’est un plan incliné avec une succession de fracs
    en monopoints sur spits. Le dernier frac est prévu avec un spit et un goujon. Impossible de trouver
    un AN pour remplacer le point prévu avec le goujon. Tant pis, il faudra se contenter du spit. Après
    l’exploration du bas de la cavité nous remontons jusqu’à la bifurcation vers la galerie latérale. Faute
    de temps, nous ne descendons pas jusqu’au fond et la corde de 30m prévue pour la suite ne sera pas
    utilisée. C’est Bernard qui déséquipe toute la cavité.
    Retour à l’air libre puis débat : Faut-il aller directement au lieu du bivouac ou descendons nous à la
    rivière ? Évidemment Manu souhaite aller se baigner mais les autres ne sont pas trop chauds.
    Lorsque Franck R nous rejoins, il voudrait bien aller voir la rivière donc nous descendons tous
    jusqu’au bord de la Cèze. Arrivés en bas, nous découvrons un lieu parfait pour notre bivouac : des
    tables et des bancs sont installés et il y a à proximité des places de stationnement herbeuses
    parfaites pour planter les tentes. Baignade de Manu. Il affirme que l’eau est chaude : au moins 15°!)
    Repas convivial autour d’une grande table puis certains invités repartent : Franck R, Ariane, Franck
    et Christine ne dormirons pas sous la tente. Le rendez-vous est donné le lendemain à 9h à Méjanes
    le Clap.
    Dimanche : Armédia (TPST 7h)
    Kristine n’a pas réussi à dormir et déclare forfait pour cette sortie. Après une piste chaotique nous
    garons les véhicules dans un champ a proximité d’un bâtiment en ruine. L’entrée de la cavité est
    située à une centaine de mètres des voitures. Nous sommes donc 6 a prendre le départ pour cette
    sortie : Jean-Louis, Manu G, Franck R, Achille, Franck le gardois et Bernard. C’est Jean-Louis qui
    équipe la cavité. Une petite étroiture dès le départ puis une main courante pour rejoindre le puits
    principal. Jean-Louis à peur de manquer de corde avec la C70 car une bonne quinzaine de mètres a
    été utilisée pour la main courante. Le plan incliné pourra facilement être remonté sans corde. Nous
    décidons donc de récupérer la corde pour repartir avec un compteur vide pour le départ du puits.
    C’est un grand puits que je qualifierais d’hélicoïdal : on ne voit pas le fond à cause de sa forme et il
    faut fractionner tous les 10-15m pour partir dans une direction différente. Les premiers progressent
    lentement. Bernard et Franck le gardois qui n’ont pas encore bougé ont trop froid et préfèrent
    renoncer à la sortie au moment où Jean-Louis atteint le fond. C’est une magnifique salle que nous
    découvrons en bas. Des excentriques de toute beauté et un sol boueux qui annonce une suite un peu
    plus salissante. Comme nous n’avons pas très faim, nous décidons de reporter à plus tard notre
    repas et partons vers le lac. Nous remontons sur une corde déjà en place puis enchaînons avec une
    descente déjà équipé. Malheureusement, la corde est abîmée et un noeud se trouve en plein milieu.
    Jean-Louis descend le premier, Manu reste en haut pour aider Franck et Achille pour cette
    manoeuvre délicate. Frank qui n’avait jamais fait de passage de noeuds suit pas à pas et avec
    efficacité les consignes. Il se retrouve en bas très rapidement. Achille, tout aussi novice dans le
    passage de noeuds s’en sort tout aussi bien. Bravo à eux deux ! Pour accéder à la salle du lac, il faut
    ensuite passer une étroiture. Jean-Louis qui y est déjà allé préfère rester en bas du dernier puits.
    Franck vient voir jusqu’à l’étroiture mais comme il commence à se sentir fatigué, il préfère
    rebrousser chemin avec Jean-Louis et aller manger. Manu passe devant pour équiper après
    l’étroiuture, suivi par Achille. Le fond de la salle est très boueux et Manu préfère ne pas se baigner :
    il ne veux pas salir ce beau lac et surtout il ne veux pas être mouillé pour faire demi-tour, c’est déjà
    assez glissant comme ça !
    Retour d’Achille et Manu en bas du puits principal où Manu se rend compte qu’il a perdu son minikit.
    Il est pourtant sûr de l’avoir pris en entamant son retour. Demi-tour de Manu accompagné par
    Jean-Louis pour aller récupérer le mini-kit qui sera retrouvé tout en haut de la partie remontante.
    Pour la remontée, Franck est parti devant suivi par Achille puis Manu. Jean-Louis ferme la
    progression et déséquipe (Merci Jean-Louis !)
    Arrivés boueux à la sortie, nous enlevons nos combinaisons et prenons les voitures, direction la
    plage du Roy pour le lavage du matériel … et des spéléologues !
    Retour à la maison avec de magnifiques souvenirs.
    Merci à Karine pour l’organisation de ce week-end. Merci à tous les participants pour votre
    compagnie, pour votre bonne humeur et pour ces excellents moments partagés autour d’un bon
    repas ou de concrétions inoubliables.

  • CR Barnum des 26 et 25mai 2024

    • Le 14/06/2024

    CR Barnum des 26 et 25mai 2024
    62 participants ; Olivier et Jean-Louis pour ASSE
    Résumé des 2 journées :
    Scénario :
    Un plongeur devait aller faire une sortie au gouffre des Brailles, puis aller chercher son frère à la gare .
    Celui-ci ne le voyant pas au rendez-vous prévient les pompiers du retard .
    Suivant la procédure le Spéléo Secours est prévenu et une première équipe se rend sur place.
    Des éléments retrouvés semblent indiquer qu’il y a même une 2eme victime potentielle.
    L’équipe ASV descend à son tour. Parmi l’équipe, alors qu’elle est presque au fond du P50, vers 100m
    un gros bloc se détache de la paroi bien au dessus d’Annabelle et lui tombe sur le dos.
    L’exercice est annulé et on bascule en véritable secours.
    Annabelle est descendue très délicatement au fond par ses équipiers et est placée du mieux possible
    dans un point chaud de fortune . Elle souffre énormément. Un médecin arrive au PC jour et est mis en
    liaison avec l’équipe ASV . Des médicaments sont descendus pour soulager Annabelle.
    Les équipes de désobstruction partent élargir quelques passages pour faciliter le passage de la civière.
    Puis c’est la mise en place des cordes et ateliers pour préparer la remontée de la civière.
    Parallèlement les équipes du GRIMP nous rejoignent pour préparer l’évacuation qui semble délicate
    vue la toponymie du terrain : pente 45 % dans des éboulis.
    Pendant ce temps la civière remonte doucement.
    Un autre chute de bloc vient frapper Armand Navarette à la hanche en voulant protéger Anabelle.
    Il fait un malaise, reviendra à lui rapidement mais est incapable de se tenir debout.
    Il faudra l’évacuer lui aussi .
    La civière arrive à la sortie du trou. Il est 1 h du matin. Le transfert se fait vers les gars du GRIMP qui
    prennent en charge la première victime et la conditionnent.
    Finalement l’hélicoptère « Dragon 06 » ( celui du 13 est à Monaco ! ) est dépêché et va pouvoir
    hélitreuiller Anabelle et la transporter à l’Hôpital Nord de Marseille .
    La Civière est redescendue pour la prise en charge d’Armand. Même opération que précédemment.
    L’hélico au retour de Marseille reviendra sur site . A 2 h du matin le second blessé sera aussi hélitreuillé
    et déposé plus haut puis pris en charge par une ambulance des pompiers.
    Bilan :
    - Annabelle a 2 côtes dorsales cassées sans déplacement. Elle pourra sortir avec un corset.
    - Amand pas de fracture mais grosses contusions musculaires. Il lui faudra quelques jours de repos.
    Après une courte nuit , rangement, débriefing , on a pu faire honneur à une gigantesque paella.
    [ci dessous communiqué du SSF ]
    OPERATION DE SECOURS
    Gouffre des Brailles – Auriol – Massif de la Sainte Baume – 13
    Communiqué officiel du Spéléo Secours Français
    Depuis 16h00, le Spéléo Secours des Bouches du Rhône (SSF 13) est engagé sur une opération de
    secours pour une victime qui participait à un exercice de spéléo secours lorsqu’elle a reçu un bloc
    décroché dans un puits vers la côte – 90.
    Elle est actuellement conditionnée dans un point chaud à la base du puits et assistée par une équipe
    d’Assistance et de Secours à Victime et du personnel médical.
    Le plan de secours a été déclenché et actuellement 60 sauveteurs du SSF 13 sont engagés sur site dont
    39 sous terre ou en gestion de surface, épaulés par les moyens du SDIS 13.
    Les équipements secours sont en cours d’installation, de même que l’agrandissement de deux
    passages étroits qui empêchent le passage de la civière.
    La civière est sortie ce matin à 1h00 et la victime prise en charge par les sapeurs-pompiers.
    Un sur accident est survenu à la côte -30, pour un sauveteur du SSF 13 : chute d’un bloc sur la hanche
    entrainant une impotence fonctionnelle.
    Une nouvelle évacuation a donc eu lieu avec les effectifs encore sur site. Elle a pris fin à 2h00 avec
    l’évacuation de la victime sur le centre hospitalier d’Aubagne.
    Fin des opérations à 3h30 avec la sortie du dernier sauveteur.

  • Mini camp Canyon 18-20 mai 2024

    • Le 14/06/2024

    Sortie week-End Canyon 18, 19, 20 Mai 2024
    Les participants :
    Florian, Ingrid, Mathieu, Manu, Franck, Ariane, Olivier, Jean-Louis,
    Et aussi Agnès, Brayan, Logan et Maely
    Ca y est le printemps est bien là, l’activité Canyon s’emballe.
    Nos deux Initiateurs ont choisi pour ce séjour la vallée de la Vésubie
    Départ prévu pour tous à 7h30 le Samedi pour un rendez-vous au camping vers 10h30
    Les premiers arrivés prennent contact à la réception pour l’enregistrement et le règlement.
    Nous avons pris le Barnum du club aussi on va demander de rajouter 1 emplacement.
    Tout le monde s’affaire à monter sa maison de toile . Puis c’est Franck et Ariane qui arrivent avec leur
    HLM mobile. On décale un peu le Barnum pour leur laisser un demi emplacement, c’est grand leur truc.
    Les tables sont mises mais Agnès n’arrivera que le soir pour nous rejoindre avec sa petite famille.
    Aussi sans tarder on avale une bricole, après la bière bien sûr, car il va falloir y aller dans ce Canyon
    Au programme de cet aprem, le Canyon de l’Imberguet
    Les données :
    40mn d’approche rando – 2h30 de descente – 5 mn retour voiture
    Altitude du départ 420m - 193m de dénivelé - 900m de longueur
    Cascade maxi 21 m donc nos cordes de 60m et 30m – cotation v3a2III
    On part à 2 voitures, stationnement au départ, attente de la 2ème voiture et de son GPS calé sur le
    méridien de Greenwitch. Finalement grâce au téléphone qui passe encore on les redirige vers nous.
    C’est une première pour Franck et il hésite un peu sur de la tenue à adopter. Finalement tout le monde
    en maillot de bain, matos sur le dos et nous voilà partis à fond la caisse sur le chemin jusqu’au point de
    départ du Canyon. Le président vu sa fonction se fait véhiculer par Ariane et Franck, la classe !
    Et c’est parti, via ferrata au début, faut qu’on fasse gaffe à ne pas marcher sur un écrevisse.
    Le premier petit bain est le bienvenu vue la chaleur, mais l’eau semble bien fraîche.
    Et puis les premières cascades et rappels arrivent. Et ça s’enchaîne, et encore, le cadre est sauvage.
    Tout le monde veut apprendre à équiper et tout le monde dit la sienne : met le Huit plus haut, la corde
    dans le grand trou, mais non pas comme ça, ….. sauf nos initiateurs qui imperturbables restent très
    professionnels. Finalement Ingrid arrivera à imposer sa méthode ! Nombreux sauts et toboggans, Manu
    est ravi. Mais qu’est-que ça caille dès que l’eau rentre dans le dos ! Forcément il y a un peu d’attente.
    Et puis c’est l’accident : Franck vient de perdre la fixation spécial canyon qui maintenait la semelle de sa
    chaussure, le scotch n’était pas de bonne qualité, pas grave la chaussure finira jusqu’au bout avec le pied
    de Franck dedans. Enfin arrive le barrage, c’est la finale, dernier rappel dernière douche froide, brrh !
    Retour rapide à notre camp de base où nous attend une bonne bière glacée… pour nous réchauffer !
    Coucou à Agnès qui est arrivée, et qui attaque déjà la préparation du repas.
    C’est donc l’heure du PapyZouk (à consommer avant 10 jours après ouverture), petit vin blanc.
    Puis vient l’heure tant attendue du lentilles saucisses préparées avec amour. Elle n’a pas fait un pli la
    gamelle. Merci Agnès. Fromages divers en abondance , fruits.
    On terminera la soirée tranquillement, très tranquillement avec dégustation Calva, Génépi, au choix ou
    pas, en petites doses, mais juste pour les hommes, n’est-ce pas Ingrid et Agnès ??
    On a eu la chance une fois couché d’avoir un feu d’artifice, mais pas le temps de sortir de la tente, il n’y a
    eu que 3 pétards. Déjà fini, mince ? Douce nuit jusqu’à 4 h du mat, l’heure de rentrée de voisins fétards.
    _________________________________
    Deuxième jour, c’est Dimanche, lever prévu 7h , pour un départ à 9h pour le canyon.
    Petit déjeuner au fil de l’eau suivant les arrivées. Café, thé, beurre, confiture, brioche, et tout et tout.
    Au programme de cette journée, le Canyon de Bagnolar
    Les données :
    1h30mn d’approche rando – 4h de descente – 30 mn retour voiture
    Altitude du départ 970m - 290m de dénivelé - 1600m de longueur
    Cascade maxi 25 m donc nos cordes de 60m et 30m – cotation v3a2III
    Départ à 2 voitures, on va rouler doucement pour ne pas se perdre cette fois. La route est étroite.
    Au GPS Ingrid, direction Pélasque, puis Farguet, encore 800m, puis à gauche, et on gare les voitures.
    Mise en tenue d’Adam, enfin presque, puis c’est parti par la piste, puis à gauche le long du canal.
    Bizarre, ca ne monte pas. C’est peut-être un canyon horizontal ? Déjà une demi-heure et toujours du
    plat ? Descente pour passer sur la passerelle du riou Figaret. Ah ça y est, ça monte et c’est raide. Ca
    monte toujours et encore, bien vu Franck, tu savais toi que c’était inhumain ce truc. Et en plus, ils ont
    bizuté le petit dernier, ils lui ont filé le kit de corde de 60m et elle est pleine d’eau de la veille. Quelques
    pauses à l’ombre pour reprendre un peu de souffle. Puis le président a pitié, il échange son kit. Oui mais
    on était presque en haut ! Merci quand même. Ah enfin le col herbeux, c’est 11h30.
    On avale rapidement un repas frugal et c’est parti.
    Le canyon est bien différent, ce sera une succession de passages calmes avec marches dans le ruisseau
    entrecoupées de toboggans, vasques profondes qui régalent les sauteurs. On descend souvent sous les
    cascades. Quelles douches ! Parfois les deux parois verticales se resserrent, c’est sombre, on se croirait en
    spéléo, on descend en rappel dans ces abîmes sans fond, c’est grandiose. Il ne faut pas avoir le vertige les
    rappels aériens sont impressionnants. Il faut nager, on n’a pas pied, quelques mains se tendent parfois
    pour aider le copain à sortir de l’enfer liquide. Manu et Matthieu sont toujours au top pour l’équipement.
    Ingrid a toujours une petite attention pour ceux qui se les pèlent.
    L’eau est gelée, les corps tremblent de froid, on pense à la bière qui nous attend. Et puis c’est la dernière
    Cascade de 20m et on arrive dans la confluence avec le riou traversé au départ.
    On se met à l’aise au niveau des combis et des baudriers, 5mn pour remonter sur la piste empruntée le
    matin puis 30mn en suivant le canal jusqu’aux voitures.
    Retour au campement, Agnès et ses enfants, Franck et Ariane ne sont pas encore rentrés de rando.
    Florian et Jean-Louis rangent leurs affaires personnelles pour le retour sur Aix.
    Dernière bière pour dire au revoir aux copains
    Arrivée Aix à 20 heures
    Deux belles journées passées dans ces paysages magnifiques de montagne.
    Toujours la super ambiance, merci aux équipiers qui m’ont bien facilité certains passages.
    Jean-Louis

    Lundi 20 mai, sortie Canyon dans le vallon de Duranus, vallée de la Vésubie avec Olivier, Manu, Mathieu et Ingrid.

    Durée 1h30 de descente, réalisé le matin avant l’arrivée de la pluie.

    Approche 5 min et retour 25 min.

    Petit canyon d’initiation très esthétique avec une jolie végétation, de beaux reflets avec le soleil. Six belles cascades arrosées, des désescalades, des petites marches en rivière. Bref, un petit canyon qui vaut le coup !

    Le groupe a beaucoup aimé et Manu, Mathieu ont eu la possibilité de s’entrainer sur la réalisation de la main courante et du débrayable.

    Pique-nique convivial avant le retour chez soi…

  • 20240504 Sortie Grotte du Souffleur

    • Le 07/05/2024

    COMPTE RENDU LE SOUFFLEUR – St Christol d’Albion (VAUCLUSE 84)- 04 05 2024


    Présents : Emmanuel Robert, Olivier, Agnès
    TPST : 6h30
    Rédacteur : Agnès B
    RDV donné à 8h30 à st christol d’albion où emmanuel a dormi sur place. Olivier et Agnès arrivent à l’heure et après une seule petite viennoiserie (régime oblige…), on s’habille. Aucune marche d’approche puisque le trou est dans l’herbe verte où nous avons garé les véhicules, fermé par une lourde grille ajourée, sans besoin de clef. Le souffleur est «équipé comme on avait pris la peine de se le refaire préciser la veille, pour éviter de renouveler l’expérience de l’Aubert … ;-)
    Olivier ouvre la grille, fixe la rescue entre un poteau métallique et le premier frac sur le barreau d’entrée. Agnès part en tête (en touriste, sans équiper et sans kit ;-) suivie d’Emmanuel (kit nourriture) et d’olivier (rescue qu’il récupère). Agnès et Emmanuel se relaierons en tête. Enchainement de puits bien fractionnés ce qui est rassurant à la vue des hauteurs plongeant dans le noir. Avec nos bonnes lampes, on voit le fond et ce qui nous attend donc … c’est Ok !
    Après les 4 premiers petits puits d’une dizaine de mètres au plus, on prend sur notre droite (considérant la corde amont dans notre dos), le boyau qui est le plus « descendant » pour s’introduire dans le méandre des absents en suivant les flèches noires durant une demi heure environ. A un moment donné, il faut passer en bas d’une flèche indiquant le haut mais qui aurait été trop engagé en simple escalade sans corde. Olivier a un sens inné de l’orientation ce qui aide bien ! Nous rampons, grimpons en opposition pour ne pas nous mouiller les mollets et nous félicitons d’être au régime car il faut jouer aux égyptiens ! Puis nous débouchons sur les puits suivants : P36 + P5 dont emmanuel gère bien le balancier … puis P42 P6 (puits de l’Anaconda) et encore un P35 et P7 … mais ce n’est toujours pas fini : P28 et encore pas fini : P4 ! Agnès renseigne Emmanuel tout du long afin qu’il se prépare à aborder ces hauteurs successives et le vide. Il assure parfaitement en prenant la précaution de ne pas trop regarder en bas ni en l’air ! Il est 13h, ça y est nous sommes enfin à l’entrée du méandre de l’Ankou que nous abordons sur quelques mètres histoire de voir ce qu’il en est. Il semble bien indiqué avec points blancs ou rubalise ou bandes réfléchissantes donc pour une prochaine fois ça semble Ok. Ce méandre demande beaucoup d’énergie car il faut toujours rester en haut donc grimper en oppo… durant près de 200m. Et ensuite c’est une succession de grands puits : puits Ayme 64 m, puits de l’Astrolabe 76m, une série de 80m de puits et enfin puits gendre 114m pour atteindre les -543m !
    Aujourd’hui on se contentera de nos -200m avec objectif atteint pour Emmanuel. Nous entamons le retour
    Agnès passe en tête avec la rescue suivie d’emmanuel et Olivier. Surprise au retour lorsqu’Agnès s’aperçoit que la grille a été abaissée. Effectivement, il n’y a pas de protection autour du trou d’entrée donc il faut penser à la refermer après que le dernier ce soit engagé dans le trou. Emmanuel aura eu quelques petites misères (mouskit coincé dans son croll, kit bien enroulé dans la corde, baudrier trop serré au mauvais endroit ;-) ), Agnès la sienne (mousqueton d’accroche de pédale coincé dans cuissarde du baudrier, une première mais qui l’a faite galérer 5 mn). Olivier a à peine râlé contre le kit ;-) donc tout va bien.
    Le kiff pour Emmanuel quand Olivier lui demande de faire une petite pause photo lors de la remontée du P42 ! « Eclaire un peu à droite, en l’air .. ;-)
    Peu de concrétions mais de grands puits lisses à la « Albion », quantités de rognons de silex et autres belles inscrutations de roches grises.
    16h nous sommes à la voiture où Emmanuel nous offre un délicieux jus d’oranges sanguines.
    Belle journée, sans difficulté. Beau temps.
    La prochaine fois : objectif le fond sur une grosse journée de 18h/ 20h

  • 20240413 CR Sortie grotte du Barrage

    • Le 07/05/2024

    GROTTE du BARRAGE ou de DECAMAGNE (Gard)
    CR de la sortie du samedi 13 avril 2024


    GROTTE DE DECAMAGNE
    ou du BARRAGE
    Commune de Sainte-Anastasie (Gard)
    Coordonnées entrée naturelle : X : 763,349 Y : 3183,851 Z : 46 m
    Coordonnées entrée artificielle (puits Cécile): X : 763,302 Y : 3183,807 Z : 69 m
    Développement : 4230 m. Dénivellation : 129 m (+ 57 m ; - 72 m)

    Présents à la sortie : Achille, Emmanuel et Karine
    TPST : 5h45 (de 10h45 à 16h30)
    Longueur parcourue : moins de 2 km
    Dénivelé parcouru : + 62 m (de -5 m à +57 m, avec l’entrée naturelle à 0 m)
    Réseaux explorés : niveau intermédiaire, galerie des racines, galerie des Bauges, réseau
    des excentriques, réseau des queues de moutons
    Après le rendez-vous sur Salon à 8h, nous commençons la marche d’approche à 9h30 sous un
    beau soleil et avec une température agréable. Le sentier suit d’abord la crête en rive gauche du
    Gardon : la vue sur les gorges et le pont St Nicolas est magnifique! La couleur du Gardon donne
    envie de s’y baigner…
    Petit frère du pont du Gard, le pont St Nicolas, situé en amont, a été remis à neuf suite à la crue
    dévastatrice de septembre 2002 où l’eau du Gardon a dépassé de quasi 3 m le pont…
    Vue sur les gorges du Gardon Le pont St Nicolas
    Le sentier devient ensuite plus escarpé en descendant à travers les falaises.
    Arrivés à l’entrée artificielle, située en pleine pente à une trentaine de mètres au-dessus du
    Gardon, c’est la séance déshabillage/habillage ; puis nous descendons vers le Gardon pour aller
    voir l’entrée naturelle. Cette dernière s’ouvre au pied d’une petite falaise à 30 m d’un barrage en
    ruine.
    Le premier plan de cette entrée date de 1895 : c’est Félix Mazauric, grand spéléo Gardois, qui
    l’explore le premier jusqu’à la voûte mouillante à 90 m de l’entrée. L’entrée artificielle est ouverte
    en 1995 pour avoir un accès à la cavité en toutes saisons, afin d’étudier son fonctionnement
    (mises en charge et écoulements de l’eau). Dès le départ de sa découverte, le Barrage a été
    considéré comme une résurgence temporaire. Mais diverses observations récentes concluent que
    le fonctionnement de la cavité consiste en une perte du Gardon : remplissage de la partie
    inondable constitué de fin limon gris du Gardon (et non d’argile de décalcification), présence de
    plantules chlorosées (décoloration des feuilles suite à un manque de chlorophylle), présence de
    17 espèces de mollusques provenant du milieu extérieur, aucune espèce stygobie…
    Après avoir lutté contre des herbes à stroumpf… nous réussissons à pénétrer dans l’entrée
    naturelle qui débouche sur un couloir bas. Nous sommes rapidement arrêtés par l’eau du lac
    siphonnant. Nous remontons pour commencer l’explo de la cavité vers 10h45.
    L’objectif est de faire une boucle de 760 m (niveau intermédiaire - galerie des bauges - lac du
    grand pas) et de monter dans le réseau des queues de mouton.
    L’entrée, recouverte par une plaque en ferraille, est une diaclase étroite de 3 m de haut (Jean-
    Louis y rentrait sans problème en 2020…)
    Entrée artificielle
    Descente d’Achille en désescalade dans la diaclase d’entrée
    Galerie d’entrée creusée dans les calcaires blancs, durs
    et cristallins de l’Urgonien - comme toute la cavité.
    Nous nous dirigeons d’abord à l’aval du lac d’entrée dont nous avons vu l’amont tout à l’heure :
    impossible de s’y approcher de près car le limon laissé par les dernières pluies est très glissant
    (pas grave : c’était juste pour voir le niveau du lac, qui est plus haut qu’en février 2020). Nous
    revenons sur nos pas pour aller dans la galerie du niveau intermédiaire vers le lac du Grand Pas
    où nous laissons les kits (secours + baudriers). En effet, le matos ne servira que pour la remontée
    du puits des Queues de Moutons qui se situe juste après ce lac : cette remontée sera sur la fin de
    notre boucle. Nous évitons ainsi de la fatigue inutile…
    Avant le dépôt des kits, un regard dans la galerie du niveau intermédiaire permet la
    communication avec le niveau inférieur actif : c’est un couloir horizontal dont le fond est occupé
    par une laisse d’eau. Achille y est attiré et continue dans ce couloir alors qu’Emmanuel et Karine
    avancent dans le niveau intermédiaire. Finalement, l’arrivée sur le lac du Grand Pas étant
    siphonnant, Achille est obligé de ressortir au deuxième regard.
    Achille dans le réseau inférieur actif
    Une fois débarrassés des kits, nous rebroussons chemin pour prendre la direction du réseau
    supérieur fossile. Son accès se fait par une étroiture semi-circulaire au ras du sol, après avoir
    déambulé dans une belle galerie sur 110 m. Ce passage étroit débouche sur une magnifique
    galerie de 3 m de large sur 12. De suite à gauche, la salle des Deux Yeux est très esthétique avec
    son sol plat, ses 7 m de diamètre et 9 m de haut, et ses deux "yeux" : idéal pour pique-niquer!
    Nous faisons d’abord un aller-retour dans la galerie des racines…où il n’y a pas de racines…mais
    quelques excentriques au plafond dans le chenal de voûte. Il est midi quand nous revenons dans
    la salle : parfait pour manger, d’autant plus que l’endroit n’est pas humide. Après 30 minutes de
    pause nous repartons vers la galerie des bauges (ou des rotondes).
    Emmanuel dans l’étroiture menant au réseau fossile
    Salle des Deux Yeux
    Cette galerie est très intéressante car elle comporte une cinquantaine de bauges à ours qui se
    succèdent sur plus de 150 m, ainsi que des griffades d’ours sur les parois. Pendant longtemps,
    ces bauges ont été piétinées sans qu’elles soient vues. Ce n’est qu’en 2002 que 3 spéléos
    remarquent ces dépressions creusées dans le sol argilo-limoneux. Elles seront authentifiées par
    une spécialiste. La grotte du Barrage est ainsi l’une des grottes à ours des cavernes la plus
    importante de la région connue à ce jour. Pour l’instant, on ne sait toujours pas par où sont
    rentrés ces ours il y a plus de 10 000 ans…
    Bauge à ours (avec un petite oursonne …)
    (photo d’une autre sortie)
    Autre grand intérêt du Barrage : les galeries paragénétiques (qui ne sont ni des diaclases ni des
    canyons). Leur morphologie : galerie haute et étroite, avec présence de banquettes et
    d’encoches, ainsi qu’un remplissage alluvial (pour ceux intéressés, un pdf sur l’explication de
    cette formation est joint au mail). Cette coupe caractéristique est présente dans beaucoup de
    cavités mais le Barrage est un des plus beaux exemple français. En effet, le paragénétisme est
    très visible dans cette grotte du fait que le remplissage n’atteint pas le haut des galeries.
    Galerie paragénétique
    Cette galerie des bauges est très agréable à parcourir. Nous faisons un aller-retour dans 2
    diverticules. Puis la galerie paragénétique se transforme, après un virage à 90°, en une diaclase
    haute et étroite avec une forte pente. Passage obligatoire en oppo sur les banquettes limites avec
    quelques mètres sous les fesses : coup de stress ponctuel d’Emmanuel…puis l’adrénaline
    s’évacue.
    Nous arrivons alors au départ du réseau des excentriques (420 m de long) : très beau réseau bien
    sportif… d’où on ressort bien transpirant! Cette galerie, d’abord argileuse et en zigzag, est
    ponctuée de courtes escalades dont une (E3), pas simple, qui débouche sur un plancher
    stalagmitique et une autre (E5) bien glissante où il y a une corde en place. La galerie se finit par
    200 m sur une "rivière" montante de calcite : c’est l’apothéose des glissades!!! On monte de deux
    pas pour redescendre d’un… à l’aide de rares prises sur les côtés. Nous sommes au bout de la
    galerie vers 13h30. Le retour est beaucoup plus rapide!
    Nous retournons dans la diaclase pour ensuite retrouver le niveau inférieur actif avec une épaisse
    couche de limon qui couvre le sol et un petit canal d’eau. L’environnement lugubre et sombre
    contraste avec celui de la galerie des Bauges qui est lumineuse avec des dégradés de couleurs
    orange/jaune sur fond blanc!
    Rapidement, nous arrivons à la jonction avec le réseau des Queues de Moutons (1430 m dont
    340 m de siphon). C’est Achille, avec ses hautes bottes, qui passe le lac du Grand Pas, quelques
    mètres plus loin, pour récupérer les kits sans se mouiller. Nous revenons à la jonction et mettons
    nos baudriers. Le départ du puits est atteint après une double baïonnette montante et …glissante.
    Vers 14h30, Karine commence la montée du ressaut vertical de neuf mètre suivi d’une coulée
    remontante d’une dizaine de mètres, le tout étant équipé en fixe. Emmanuel suit, puis Achille. Le
    puits parfaitement circulaire est de toute beauté avec certaines concrétions de parois en forme de
    queue de mouton.
    E9 des Queues de Moutons Main courante de la coulée remontante
    La galerie principale, de dimensions inférieures aux galeries parcourues jusqu’à présent, amorce
    une descente et nous amène à un secteur labyrinthique (pas simple à comprendre sur la topo).
    Finalement, après un passage un peu gazeux, nous trouvons la suite qui est un conduit
    descendant en tire-bouchon suivi d’un toboggan de calcite. La suite est une lucarne en hauteur
    équipée de sangles mises bout à bout : pas simple pour monter, on est vite déséquilibré ; mais le
    ressaut ne fait que 2/3 m. Ensuite un laminoir se prolonge par une étroiture agrandie. C’est avant
    l’étroiture qu’Achille s’allonge, fatigué…… Un bonbon à la menthe et ça repart! Nous arrivons à
    une salle d’une dizaine de mètre de diamètre d’où partent 5 galeries. Nous nous dirigeons vers la
    plus évidente et débouchons au plafond d’une autre salle (salle de la Méduse) sans possibilité d’y
    descendre. Mais le spectacle est grandiose : le plafond est garni de stalagtites cachées par une
    profusion d’excentriques! Nous redescendons et partons dans une autre galerie dont le sol est
    horriblement argilo-limoneux et qui mène à la petite salle de la Méduse.
    Concrétionnements au plafond de la salle de la Méduse
    Rapidement, un laminoir descendant sur un sol d’alluvions débouche dans la salle du départ du
    réseau des Siphons et du Grand Siphon. Nous y sommes vers 15h30. Pas possible de continuer
    plus loin! Un lac rempli la salle : en fait le réseau des Siphons n’est accessible qu’en période
    d’étiage.
    Lac siphonnant de la salle du début du réseau des siphons
    Il est grand temps de rentrer maintenant ; Emmanuel est attendu en fin d’aprem sur Aix. Le retour
    à la lumière est rapide. A 16h nous entamons la descente du puits des Queues de Moutons et à
    16h30 nous sommes à l’extérieur.
    Achille à la sortie artificielle
    Emmanuel et Achille dans leur belle combi devenue marron!
    Nettoyage dans le Gardon
    Nous décidons de descendre vers le Gardon pour le nettoyage du matos (il serait dommage de ne
    pas en profiter, il est si proche!)… et le notre. Achille et Karine font un passage rapide dans l’eau,
    sans s’y attarder car elle est un peu beaucoup fraiche. Emmanuel n’est pas chaud pour y aller,
    mais il a droit à une baignade involontaire! Et finalement, il ne le regrette pas.
    La montée pour rejoindre le sentier de la crête est fatigante pour les gambettes (en tout cas pour
    Karine) ; heureusement qu’elle se fait à l’ombre, car on se croit déjà en plein été!
    Nous sommes à la voiture à 17h50 (Emmanuel aura un peu de retard…).

  • 20240407 CR de la sortie Maramoye

    • Le 08/04/2024

    Compte rendu Maramoy – 07/04/2024
    Présents : Agnès, Olivier, Emmanuel R, Franck, Manu G
    TPST : 8h
    Le rendez-vous était fixé à 7h45 au parking des cerisiers où se retrouvent Agnès, Olivier, Manu,
    Franck accompagné par Ariane qui baladera pendant que nous serons sous terre. Nous rejoignons
    Emmanuel un peu après Signes, à proximité d’une boulangerie. Merci Agnès et Olivier pour les
    viennoiseries ;)
    Nous nous équipons près des voitures et partons avec les 6 kits vers le Maramoye. Nous loupons la
    bifurcation et revenons vers le tracé bleu qui rejoint le gouffre.
    Manu commence l’équipement : 2 jolies broches pour le départ, main courante jusqu’à la
    magnifique potence en inox qui surplombe le vide (j’imaginai une vielle barre toute rouillée – lol )
    La main courante n’est pas assez tendue et la corde le touche pas le sol. Reprise des réglages : la
    C32 convient parfaitement. Olivier modifiera la position de la sangle pour parfaire l’installation.
    Arrivé en bas, Manu se trompe de côté et part vers l’ancien Maramoye. Il se rend vite compte qu’il
    s’est trompé, reviens dans le gouffre et prend enfin la bonne direction.
    Départ sur 2 broches au plafond, points suivants sur une barre métallique, dev sur sangle orange
    (Merci Jean-Louis pour ta fiche d’équipement très détaillée), main courante, … Tout s’enchaîne
    sans problème.
    Nous arrivons au dessus de la vire qui permet de visiter l’ancien réseau. 2 broches permettent de
    descendre plein vide jusqu’au sommet de l’éboulis. Agnès pense qu’il faudrait dévier et installer un
    frac au niveau des 2 premiers points de vire. Manu refuse : « ça va créer un frottement, les 2
    broches plein vide sont idéalement situées pour descendre au fond ». Manu équipe le frac qu’il a
    choisi et descend. Agnès équipe la vire : elle commence son équipement au niveau des 2 broches
    plein vide, ce qui rend la manoeuvre difficile mais elle parvient jusqu’au bout (la corde de 20 doit
    être raboutée avec une autre corde de 20m pour arriver jusqu’au bout – note pour la prochaine fois :
    prévoir directement une C40 et équiper la vire depuis le frac précédant le plein vide)
    Nous visitons l’ancien réseau puis mangeons dans une petite salle s’y trouvant.
    Nous retraversons la vire et descendons au fond du puits. L’éboulis très glissant est déjà équipé et
    ne nécessite pas de matériel supplémentaire (La C76 suffisait et ne nécessite pas de corde
    supplémentaire pour l’éboulis)
    Nous décidons de ne pas partir vers le fond car nous sentons que nous commençons déjà a avoir
    plus de mal à respirer et préférons partir vers la galerie des excentriques … alléchant programme !
    Manu remonte le premier sur les cordes déjà en place, pas très rassuré car il ne sais pas dans quel
    état sont les points d’amarrage. La corde est en bon état mais les dev sont réalisés sur des maillons
    rapides fixés sur des plaquettes dont certaines sont rouillées. La galerie devient boueuse. Nouveau
    puits remontant qui se sépare sur deux cordes. Emmanuel part sur la gauche, Manu vers la droite.
    Même constat pour les deux : ça s’arrête sans avoir vu la moindre excentrique. Agnès monte
    rejoindre Emmanuel, Olivier et Franck préfèrent rester en bas. Déçus, nous faisons demi-tour
    couverts de boue.
    Retour au bas de l’éboulis. Frank fait quelques photos des jolies galeries qui partent d’en bas puis
    tout le monde remonte. Olivier ferme la marche et s’occupe de déséquiper.
    Retour au soleil. Agnès va visiter l’ancien Maramoye et trouve au fond un joli plancher
    stalagmitique. Remontée du P25 et retour aux voiture où nous attendait Ariane.

  • 2024-03-23 Autre CR du WE St Christol

    • Le 29/03/2024

    Salut

    Le WE dernier à Saint Christol nous étions partis pour faire la traversée Aubert - Souffleur -200m.

    Mais un méandre trés trés étroit d'après les spéléos locaux (et pas des timides) et les photos d'un article de spélunca nous a dissuadé de nous engager dans cette aventure.

    Comme on nous avait dit que le trous Aubert était équipé, on y est quand même allé voir...

    Nous nous retrouvons donc Jean-Louis, Florian, Emmanuel R, Agnes et moi (Olivier) a St Christol à 8h30 par un beau soleil qui n'est apparu qu'arrivé sur le plateau.

    On trouve facilement le trous dans sa volière, et on part à 9h et quelque dans le trous.

    Le premier ressaut n'est pas équipé, normal, par sécurité. Jean-Louis va chercher la petite corde prévue et on poursuit.

    Le puits suivant de 30m non plus??? et la corde de 30m du départ ne suffit donc pas pour arriver en bas. Jean-Louis va donc chercher le reste de corde prévu pour le lendemain, je raboute les cordes pendant que Emmanuel révise le passage de nœud et on continue...

    Toujours pas d'équipement dans le ressaut suivant, ni le magnifique puits Arlette???

    Le R5 suivant n'est pas plus équipé bien sûr mais je ne trouve pas la suite pourtant évidente dans le ruisseau et m'engage sur des AN dans un ressaut très boueux qui arrive directement au milieu de la vire remontante jusqu'au départ du puits de l'adrénaline.

    L'équipement est très très haut et j'aimerais bien que le grand Florian prenne le relais.

    Mais où sont passés les 50 mousquetons prévus? Oublié dans la voiture!

    De toute façon on risque pas d'aller bien loin dans un P100 avec 3 cordes de 20m raboutées...

    On fait donc demi tour un peu déçus de ne pas avoir vu le superbe P100.

    La remonté nous semble bien moins agréable, La boue colle les bloqueurs, les méandres semblent plus étroits, et j'ai raté l'équipement hors crue du puits Arlette qui nous crache dessus. Même pas de quoi se laver, juste pour nous mouiller salle...

    On y reviendra, promis, et cette fois on aura tout le matériel nécessaire...

    Dehors vers 13h30, on mange avec une petite bière judicieusement apportée par J-L et on décide d'aller voir l'Aze qui est également juste à côté du village.

    Un petit trous tout équipé par Harry (le guide de l'ASPA) pour y amener ces clients en "via-souterrata" la version souterraine de la via-ferrata avec des cordes et des barreaux scellée dans la parois.

    Agnes se met à l'équipement pour travailler l'équipement des vires pendant que J-L et Flo essayent la via.

    Agnes et moi finiront par y aller aussi pour essayer. Ce n'est pas ce qu'Agnès a préféré du WE (Surtout le pont de singe je crois) mais c'est quand même sympa avec une belle diaclase et quelques chiroptères.

    Fin de la journée a l'ASPA pour l'apéro après la douche, super repas (Lasagne) et une bonne nuit en perspective. Pas un ronfleur dans la chambre. Ou je ronfle plus fort que les autres?

    Lendemain sous le soleil, 8h30 on monte à l'église (Agnes la visite en tenu spéléo, elle a vraiment la foi) pour se changer et descendre au Château.

    Le puits s'ouvre dans le village contre un mur sous une fenêtre. Trop fort :D

    Jean-Louis à l'équipement qui cherche un peu les amarrages forés qui remplacent tous les spits foirés. C la mode d'équipement actuel sur le plateau...

    On arrive quand même assez vite en bas de ces 2 magnifiques puits. Un beau trous pas compliqué, ça nous change ;)

    Sorti vers 13h on part au lac de Monieux manger et laver le matériel.

    On se fait la bise et c'est le retour.

    Un bon WE de spéléo mais pas aussi intense que prévu. On préparera la PSM une autre fois, il y encore plein de bons trous à faire là-haut...