Petit compte rendu des sorties
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20230513 CR Barnum SSF13 a la Bataille
- Le 15/05/2023
COMPTE RENDU BARNUM 13/05/2023
Membres de l’ASSE présents au barnum : Achille, Emmanuel R, Manu G
Lieu de l’exercice : BatailleL’exercice de secours prévoit un déclenchement des opérations par téléphone à partir de 6h00, ceux
qui ne sont pas appelés doivent rejoindre le col des portes à 10h.
A 10h, c’est une miniville qui se mets en place, dans un grand champ en bordure d’une piste DFCI
qui monte vers les crêtes
Les Emmanuels se greffent rapidement à l’équipe en charge des transmissions.
Après avoir installé l’antenne de réception du coste de commandement des opérations (PCO) des
VLTT des pompiers nous amènent le plus haut possible pour que nous mettions en place un relais
qui permettra la communication radio du PCO avec le poste de commandement avancé (PCA) situé
au plus près de la cavité.
Le PCO Le PCANous essayons de placer le relais en bout de piste des véhicules mais la communication entre le
PCO et le PCA est mauvaise et nous devons chercher un point de transmission placé plus haut sur la
crête.Après quelques centaines de mètres de marche, nous trouvons un emplacement qui convient, nous
déployons l’antenne relais et fixons des haubans pour la stabiliser. Tout fonctionne parfaitement.
Nous montons jusqu’au PCA pour installer la transmission par le sol (TPS). Des points d’injection
du signal sont mis en place. Le récepteur indique une mauvaise connexion mais tous nos essais pour
améliorer le signal échouent. Cela n’est pas trop grave car l’équipe qui s’occupe d’installer des
postes de téléphone sous terre à déjà commencé à déployer la ligne filaire qui part du PCA et
s’enfonce dans la cavité. Lors de l’installation nous remarquons une corde jaune qui s’enfonce dans
une étroite cheminée qui n’est pas l’entrée de Bataille. C’est curieux cette corde mal installée
proche de l’entrée.
Notre mission étant terminée, nous redescendons au PCO. Nous y apprenons que les deux victimes
que nous recherchons n’ont toujours pas été trouvées mais qu’une personne faisant parti de l’équipe
ASV (Assistance et Secours aux Victimes) s’est blessée en désescaladant un P3. Rien de grave, ça
fait parti du scénario (personne diabétique qui s’est blessée à la jambe, qui a cassé sa pompe à
insuline et qui a une glycémie très élevée). La nouvelle victime est à la côte -100m. Un point chaud
est installé.
Alors que nous sommes au PCO, un violent orage éclate. Grêle et éclairs tombent de tous les côtés.
Comme les deux victimes pour lesquelles les secours ont été déclenchés n’ont toujours pas été
retrouvées, le PCO décide qu’il serait peut-être intéressant de descendre dans la cheminée avec cette
corde jaune qui descend et de vérifier également une autre cavité à proximité. Peut-être le lieu
indiqué pour les secours est-il faux ?
Manu et Manu intègrent l’équipe qui part en reconnaissance pour ces deux cavités (un P12 étroit et
un P25 très large).
Arrivés au PCA, nous rencontrons les 5 personnes qui
étaient au points chaud. Alors qu’ils n’avaient pas leur
équipement métallique sur eux et qu’ils se trouvaient à
100 m sous terre, ils ont été électrisés. La foudre a sans
doute suivi le fil du téléphone ou les lignes de champs du
TPS et a frappé tout le groupe qui était au point chaud.
Les 5 vraies victimes redescendent au PCO ou un
véhicule des pompiers pour chacun d’eux les attendent
pour les emmener dans différents hôpitaux de la région
pour réaliser des examens. L’une des victime présente un
trace de brûlure impressionnante à l’épaule et à la
cheville.
L’équipe de reconnaissance part vérifier la petite
cheminée dans laquelle descend cette corde jaune
repérée plus tôt le matin. Manu G pose deux broches au
perforateur puis installe la corde qui lui permettra de
vérifier qu’il n’y à personne au fond. RAS. Il remonte et
le puits est déséquipé.
L’équipe rejoint le second lieu où a nouveau une corde a
été laissée et c’est cette fois-ci Manu R qui installe deux
broches. Un autre membre de l’équipe descend au fond.
RAS non plus dans ce deuxième puits qui est également
déséquipé.
Nous redescendons au PCA quand nous apprenons que
l’exercice est interrompu : les conditions météo se
dégradent à nouveau et il ne faudrait pas que l’équipe de
désobstruction soit elle aussi victime de la foudre.
Retour au PCO puis retour à la maison pour Manu G et
Manu R. Achille est toujours au PCO : il a aidé a
préparer la Paella. -
20230409 WE CoJ Vercors Gours Fumant
- Le 13/04/2023
Compte-rendu Gour Fumant et Faux Gour – Dimanche 9 avril 2023
Participants :
Marc
Achille
Guillaume
Arnaud
Clothilde (cadre)
Dominique (cadre)
Tpst : 5h – 8h selon les groupes
Départ du gîte à 9h.
Arrivée et descente des voitures vers 9h30.
On commence à s’habiller et à vérifier l’équipement, et il s’avère qu’Arnaud et Guillaume ont oublié leurs bottes… Malheureusement, Achille n’avait qu’une paire de chaussures en rab.
Clothilde et eux repartent au gîte. Dom, Achille et Marc partent en avance pour équiper le Gour Fumant.
Arrivée devant l’entrée vers 10h30.
Rencontre avec un autre groupe de spéléo qui sont descendus par le Faux Gour.
Descente dans Gour Fumant et début d’équipement de la descente par Marc, sous les félicitations de Dom. Achille en reporter photos.
Malheureusement, Marc renonce à équiper la suite de l’enchaînement des puits après un passage aérien sensible. Dom prend la relève, et arrivée en bas de l’enchaînement de puits vers 12h45.
Clothilde, Guillaume et Arnaud ont rejoint le groupe en bas un peu après.
A noter qu’un rat gélatineux baignant dans une flaque se trouvait en bas du dernier puits et Marc a décidé de tester la consistance du dit rat avant de se rendre compte de la nature de la chose (gélatineuse selon ses affirmations).
Clothilde part en avance équiper la boîte aux lettres, mais l’absence d’un kit n’a pas permis de descendre sous le P10. Les 4 stagiaires ont quand même pu descendre le P9 et apprécier l’étroiture (au final moins étroite qu’on ne le pensait).
Discussions sur la possibilité de continuer sur les cordes de l’autre groupe pour passer le P22 et atteindre le fond, mais la décision finale a été de remonter le Faux Gour et de défaire l’équipement, avant qu’un autre groupe ne redescende le Gour Fumant pour récupérer l’équipement.
Remontée sans soucis par le Faux Gour, et séance de photoshooting dans la galerie avec la glace sous les pleins feux du projecteur de Marc.
Arrivée en surface vers 15h30 pour le groupe entier et petite pause au soleil.
Arnaud, Guillaume et Dom décide de redescendre le Gour Fumant pour dés’équiper la grotte.
Descente sans problèmes jusqu’au fond, chacun ayant pu être récupérer une corde.
Approfondissement de l’alternatif et petite balade de retour dans les crocus sous le soleil couchant.
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20230408 WE CoJ Vercors les Saints de Glaces
- Le 13/04/2023
Grotte des Saints de Glace – Vercors – Samedi 8 avril 2023
Participants :
Achille
Baptistin
Vincent
Marc G
Marc T
Yann
Sophie (cadre CoJ)
Camille (cadre CoJ)
Temps passé sous terre : 7h
Première journée de CoJ, et j’ai choisis comme les 5 autres stagiaires la grotte des Saints de Glace. Objectif, atteindre la salle Hydrokarst vers -230m environ, voir plus loin si possible. Chanceux que nous somme, la galerie avait été équipée au préalable par une équipe de la CoJ la semaine précédente.
Départ du gîte à 9h dans 2 voitures avec tout le matos, dont le mien que j’ai complété avant de partir (avec pantin, mousquetons pour le descendeur et lampe de secours).
Arrivée rapide (10 min) vers le parking où nous nous changeons au soleil car il givre encore le matin dans le Vercors à cette époque de l’année. Vérification que tous le monde est bien équipé et ne manque de rien, surtout que les grottes du Vercors sont réputées froides et humides. Donc veste et pantalons de jogging + grosses chaussettes, tour de cou, couvre-chef sous le casque en plus des gants/bleu de travail et bottes habituels pour ma part. Le reste porte des habits similaires.
Petite marche dans la forêt de conifères et nous nous retrouvons devant la grotte vers 9h45. Le temps d’une dernière vérification et d’une présentation succint du niveau de chacun, et nous voilà parti pour la descente.
Descente du tunnel jusqu’à la porte grande ouverte.
La première partie est composée de descentes et marches dans des salles de tailles moyennes, sans soucis aucun. Nous nous retrouvons ensuite dans des méandres dans lesquels circule un petit ruisseau. Encore une fois, pas de grosse difficulté, si ce n’est qu’il faut éviter de se mouiller. Les méandres se resserrent et s’écartent, parfois il faut ramper, parfois marcher en pas chassé avec le kit à la main, parfois passer sur des surplombs longeant la paroi en hauteur, le méandre se resserrant dans sa partie inférieure.
Une fois les méandres dépassés, on se retrouve au niveau d’une galerie plus large, avec des formations de couleur noires très sombres impressionnates, et une douche indiquant le sens à prendre (car il y a de nombreuses galeries autour, un vrai labyrinthe).
Un nouveau méandre à traverser, plus facile, et on se retrouve au niveau du Toboggan, portant bien son nom car permettant une glissage sans effort vers le fond. Des cordes étaient présentes pour aider à la descente et à la montée. A noter que les deux cadres ont eu un peu de mal à retrouver le chemin, et ce, malgré la présence de signalisation (type croix, rubalise et panneaux).
Une fois le Toboggan dépassé, on se retrouve au niveau d’un dernier puits au niveau de la paroi de la salle Hydrokarst. Ce P11 n’a pas posé plus de difficultés que précédemment, et tous le monde a pu arriver en bas de la salle Hydrokarst, impossible à éclairer dans sa totalité malgré nos 8 lampes.
4 stagiaires ont décidé d’explorer une galerie annexe (en restant à portée de voix et de lampe) pendant que moi, Vincent et les 2 cadres commençaient à manger. Il était environ 12h30 et tous le monde était affamé. Sachant qu’un des explorateurs avait le sac contenant une partie de la nourriture, nous avons du hurler un bon coup pour les ramener illico presto.
Un autre groupe réalisant la Traversée vers le Trou qui Souffle est passé pendant que nous mangions le repas préparé par la CoJ (riz cantonais, chocolat, barre de céréales, eau et autre que j’ai oublié).
Petit coup de froid pour moi après l’arrêt de l’effort, merci à Camille pour le poncho et Sophie pour le café qui ont aidé à ne pas trop grelotter (température estimée à la louche : 4-5 °C).
Début de la descente vers le point le plus bas à -269m par la dernière descente jusqu’au siphon. Cette dernière partie ressemblait un peu à la grotte de la Castelette, avec le siphon tout au fond.
Malheureusement, au cours de la descente de la pente (composé d’éboulis calcaires, avec un petit « chemin » au milieu composé de sédiments fins), Yann glisse et retombe sur une arête d’un éboulis, sur le dos. Manque de chance fois 2, il retombe immédiatement, cette fois sur sa main gauche.
Il décide de ne pas forcer la descente, et de remonter avec Camille vers l’Hydrokarst et de nous attendre.
Une fois les photos prises, et la remontée effectuée, le groupe découvre que Yann est effectivement en train de souffrir le martyr. Il était autour de 13h45 à ce moment. Les 2 cadres prennent la situation en main, et passe à Yann de l’anti-douleur en lui demandant s’il peut continuer.
Malgré les larmes de douleurs (il ne peut plus utiliser sa main gauche, et se tourner dans certaines positions lui fait très mal au dos), Yann persévère et réussi à remonter (avec l’aide de tout le monde) l’intégralité de la grotte).
La remontée par le même itinéraire n’a posé aucun souci pour le reste du groupe, les combinaisons en sortie de la grotte à peine plus sales qu’à l’entrée. Sortie vers 17h30, et retour rapide de Yann au gîte pour appel de médecin et passage à la pharmacie.
Au final, entorse au poignet et « lumbago » au dos, soit 1-2 semaines minimales de repos pour le pauvre, qui ne peut donc pas se joindre à la sortie de dimanche.
Consolation : les 2 cadres ont acheté des pâtisseries pour lui remonter le moral.
Sur le plan perso, belle sortie, avec de sacré paysages qui valent le détour. Faire la Traversée un jour serait à envisager.
Par contre, je dois avouer que les méandres dans la remontée m’ont vraiment fatigué sur la fin, l’escalade avec le ruisseau qui coule était pas ma partie favorite.
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20230410 CR sortie aven des deux versants
- Le 11/04/2023
CR sortie aven des deux versants au Pic Saint Loup (Hérault) le 10/04/2023
Participants : Agnès, Olivier
On était tellement déçus de ne pas pouvoir venir à la sortie au Fenouils de Florian, qu’on a décidé de se faire quand même notre petite sortie de Pâques.
Comme on était en famille du coté de Montpelier, on est allé sur le Pic Saint Loup. Une classique du coin tout facile mais que je n’avais jamais réussi à faire : La traversé de l’aven des deux versant suivi des rappels de la Baume longue.
Une petite recherche sur le net me donne la description :
https://whympr.com/fr/route/250030-pic-saint-loup-rappels-aven-des-deux-versants-et-baume-longue
Je prends 3 cordes (32mx2 et 57m) et 2 kits au local (j’ai eu la permission du président et de la secrétaire ;) ) et on part se gaver de chocolat. La topo précise bien de vérifier que l’on passe l’étroiture avant de rappeler la corde. Sage précaution quand on connait la cuisine de ma mère :D
Lundi de Paques, levé 6h30 pour être rentré avant midi, Et on se retrouve au pied du Pic à 7h30, il faut d’abord monter… Je connais bien la diagonale face nord, facile mais raide. Agnès hésite un peu dans les passages d’escalade, mais le passage le plus dur à la fin est équipé d’une corde (surement un guide local qui y amène du monde)
On arrive sur la crête et on la remonte en cherchant de cube en béton signalant l’accès à l’entrée. Pauses photo devant un beau cœur rouge peint sur la roche et on continu. Toujours pas de cube arrivé à la croix ? On visite la chapelle et on repart en arrière…
Mais que je suis bête ! Le cœur est justement peint sur un cube de pierre et ciment ! Agnès est perplexe, il est à moitié écroulé ton cube et c’est pas du béton !
Je fais confiance en mon instinct de spéléo et on suit un très vague chemin qui descend, et on tombe dessus. Absolument pas sur les point GPS donné par Grottocenter (mon GPS donne 43.78041N 3.80986E mais c’est peut-être lui qui se trompe ?)
On équipe en technique rappelable sur la chaine et Agnès descend le p26. Je la suis et je teste l’étroiture au fond du 1er puits avant de rappeler (On a quand même donné le numéro du SSF avant de partir au cas où) Un court couloir, Agnès essaye la photo spéléo avec son téléphone et on arrive déjà à la sortie avec un p12 magnifique sous un grand porche. La main courante pour arriver à la chaine est équipé en fixe avec une corde pas trop usée, rien à faire L, c’est vraiment pas long ni rigolo si tout est fait ! Mais la vue est superbe.
On enchaine avec les rappels de Beaume Longue pour redescendre. On avait repéré le départ en montant, on trouve la chaine du 1er rappel de 20m. Bien sûr, la corde frotte un peu (c’est équipé par des grimpeurs, pas des spéléo), mais heureusement on est que 2 et par contre c’est agréable de démarrer sur une bonne plateforme plus tôt que plein vide pour les groupes…
Deuxième rappel, le 50m… Formidable, extraordinaire, fantastique… ce que la corde peut s’enrouler autour du kit et te forcer à t’arrêter en plein vide a 50m du sol avec 300m de vide derrière toi. Heureusement on avait vérifié la technique d’arrêt sur un 8 avec Agnès avant de partir. Bon je saurais qu’il ne faut pas laisser la corde dans le kit quand on descend avec un 8, ou alors je prendrais mon descendeur spéléo. Pourquoi avoir pris un 8 aussi, alors qu’il n’y a pas d’eau ? A part ça, le rappel est vraiment beau. Les cris de joie d’Agnès résonnent encore dans la beaume.
Le reste est plus classique, descende dans les arbres en suivant une corde en place tellement ça glisse, parpine et roule, ne pas rater le changement de direction au querne, et un dernier rappel de 25m pour atteindre le grand pierrier au pied de la falaise.
Déjà 12h30, on rassure la famille qui ne s’inquiète pas en prenant l’apéro sans nous et on rentre à la voiture.
Très belle sortie à refaire peut-être si on ne sait plus quoi faire au camp de Saint Bauzille…
Olivier
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20230408 CR Ragage des Fenouils
- Le 11/04/2023
Compte rendu de la sortie du 8 Avril - Ragage des Fenouils
Les participants :
Florian, Ingrid, Jean-Luc, Sébastien, Emmanuel G, Bernard, Jean-LouisFlorian nous propose cette sortie toute nouvelle pour nous tous.
En fait après étude de la topo il s’avère que ce gouffre a 2 entrées, le Raggage et le ACT 27
Après petite concertation, ne serait-il pas possible de faire la traversée ??
Nous trouvons la feuille d’équipement pour le ACT 27 mais rien pour le Raggage sinon que c’est un P65.
Il nous reste une corde de 100m toute neuve , ça devrait aller. (En fait il fallait bien ça)
Nous relevons aussi sur la feuille d’équipement qu’il y a 31 broches, 7 broches côté ACT et 27 broches
pour la grande entrée, et que la 2ème partie est non équipée. (c’est quoi la 2ème partie ??? )Fort de cela, après 1h30 par 2 routes différentes, nous arrivons presque en même temps au parking.
Traditionnel café proposé par Jean-Luc, petit gâteau fabriqué par Ingrid qui veut se faire accepter pour
son retour. Nous nous équipons, les cordes sont dans les kits, reste un kilomètre de mauvais chemin
pour atteindre les trous. Les coordonnées GPS sont exactes et la grande bouche du Ragage est trouvée
rapidement. Nous recherchons la deuxième entrée à quelques dizaines de mètres plus loin.Deux équipes de quatre sont constituées pour chacune des entrées.
Côté ACT c’est Florian qui mène la danse, deux P20 étroits et c’est la grande « Salle du Géant », avec de
magnifiques concrétions. Côté P65 c’est Jean-Louis qui se lance vers l’inconnu. En fait ce n’est pas plein
gaz mais une successions de ressauts, les broches sont parfois difficiles à trouver, beaucoup de mono
point. La cavité est plus austère avec de grandes coulées grisatres.
Les deux équipes se rejoignent en bas, juste une vire non équipée les sépare.
Florian arrivé le premier en bas commence l’équipement. (corde de 20m, broches en place)Enfin tous réunis nous allons commencer la visite. Une corde à noeuds dans la « Salle du Géant » nous
permet d’accéder à un diverticule étroit mais pas étroit. Au bout c’est la salle de la « Titanite », qui sera
notre salle à manger car équipée de bancs, (mais pas de table). Mais avant le repas une étroiture
étroite nous permet d’accéder en tête du puits Christian, un beau P45. Florian s’y jette tellement vite,
qu’en bas il rate la bonne suite. Après un peu d’attente en haut pour les autres (et quelques abandons)
nous touchons enfin le fond, en fait pas le fond car il reste 3 puits (P15, P8,P8). Devant le diamètre de
l’ouverture et les ventres qui crient famine nous décidons de remonter ce P45, il est 13h30
Repas tiré du sac dans la « Salle de la Titanite », tout le monde a attendu tout le monde. Bravo !Il nous reste à aller voir la « Salle du Dôme » en bas du P65.
C’est Manu qui est désigné d’office, les plaquettes ont été placées le matin, il tricote un beau double
chaise et nous voilà tous en bas. Belle salle bien concrétionnée .
A noter pour une prochaine fois, pour faciliter sa remontée, qu’il est préférable d’équiper avec une
autre corde cette descente dans la continuité du dernier Y du P65 (double point pour la vire), et non
pas plus bas à partir d’un mono point de la vire.Il est déjà 16h et il faut penser à remonter si on ne veut pas voir arriver le SSF.
Chacune des équipes du matin remonte par le côté qu’ils ne connaissent pas. Sorti 17h - PST 7h -
Retour aux voitures, rangement du matériel, on met nos beaux habits propres.
Seb sort sa glacière et nous offre sa traditionnelle bière maison, qu’elle est bonne, merci à lui .
Retour à Trets 20h !
Encore une belle sortie, excellente ambiance comme d’habitude. A refaire !Jean-Louis
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COMPTE RENDU SORTIE CANYON DE VENASCLE (Moustiers) DU 25 03 2023
- Le 30/03/2023
COMPTE RENDU SORTIE CANYON DE VENASCLE (Moustiers) DU 25 03 2023
Participants : Florian, Olivier, Emmanuel G, Agnès
Temps Passé SurTerre : 7h30 (dont marche d’approche et de retour)
Malgré quelques désistements pour cause de jeux de rôles, cheville foulée, genou abîmé et indisponibilité ! Florian a tout de même réussi à compter 4 participants.
Départ pour Moustiers à 7h40, passage par Valensole, riez pour arriver à 9h. Pas compliqué de trouver un stationnement sur un parking désert !(on voit bien que la saison n’a pas encore commencée… )
Change rapide (pas de combi) car la canyon est sec et l’équipement minimum (2 cordes de 40m dont la rescue , 1 corde de 10m , pharmacie) car rappel de cordes.
A l’assaut du chemin romain qui nous a menés en haut du plateau surplombant le canyon.
Comme à l’habitude, recherche du chemin durant quelques … longues minutes , le chemin à droite du Y ou … du X ou alors bien du Z lol
On finit par désescalader la falaise pour atterrir dans le canyon sec, plat et avec beaucoup de végétation.
Arrivés au premier ressaut, nous nous sommes équipés et Florian nous a expliqué les principes de base et règles de sécurité en canyon, la manipulation du 8 la mise en place de la corde rappelable, débrayable et irréprochable.
Première partie agrémentée de petits ressauts nécessitant ou non la corde puis le canyon se rétrécit et les rappels deviennent plus hauts. Jolis passages et beaux encaissements dont quelques « grandes » flaques d’eau croupie à éviter à l’arrivée. Trois méthodes : l’opposition, le plongeon et le portage (voir les photos !)
Rapide pause repas, le vent se lève … On a la chance d’apercevoir des chamois et des vautours.
Florian et Olivier ont eu l’occasion de confronter leur points de vue sur l’équipement du rappel guidé… pour qu’au final Emmanuel atterrisse ENCORE dans la flaque (on le soupçonne d’avoir fait exprès !)
On finit la sortie en rejoignant le canyon en eau (limpide)d’ Angouire qui nous donne une prochaine idée de sortie canyon.
Après avoir rebroussé le chemin interdit , on suit une piste mal balisée à travers la végétation abondante , direction Moustiers et l’unique bar ouvert en cette saison !
Un grand merci à Florian pour l’organisation de la sortie, à Olivier pour le trajet, à Emmanuel pour sa « tournée » et Agnès pour n’avoir …rien fait si ce n’est le traditionnel compte rendu ;-)
FIN
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20230311 CR Initiation a la Castelette
- Le 14/03/2023
COMPTE RENDU SORTIE INITIATION du 11 03 2023 à la castelette
Initiés au nombre de 10
celia, alexandra, michel, emilie, mathias, jeremy, colleen, xavier, celine,chantal
Encadrés par Florian, jean louis, Olivier, Matthieu, Jean luc, emmanuel G, Achille, sebastien et Agnès
TPST : 6h environ
RDV 8h30 au parking de l'hostellerie de la sainte beaume, par beau temps ! (pas trop froid pour une fois, même si un peu venteux)
On commence par une petite mise en bouche avec quelques douceurs, café et thé avant de s'habiller et attaquer une gentille petite marche d'approche pour la mise en jambe!
Arrivés devant l'entrée, équipement par Olivier tandis que Forian et autres encadrants descendent équiper puits et se mettre en place en haut de la méduse.
Descente progressive de chacun dnans la cavité avec mise en application des conseils donnés avant le départ. Stagiaires attentifs, qui savent désormais manier un descendeur, faire une demi clef et clef complète. Très bon début, c' est parfait!
Colleen detient le record actuel du passage le plus rapide de LA grande étroiture ! Ca c'est grace (ou à cause ?!) aux(des) araignées ;-)
Descente du puit de 25m yeux ouverts (ou fermés !)
puis attente au bas de la meduse qui aura parfois donné du fil à retordre! Passage délicat qui demande concentration et coordination des gestes. Puis pour continuer joyeusement, une jolie petite vire pour atteindre la voûte mouillante. Promis Emmanuel, on la passera un de ces jours ! Les quelques conseils de Jean luc, seb olivier et Agnès à leur poste sur cette vire auront suffit, sans avoir eu à trop aider.
Puis casse croûte bien mérité avant de faire une descente en tyrolienne, plutôt appréciée. Merci jean louis, le spécialiste TYRO!
Dernier défi (enfin presque) : la remontée du puit d'entrée de 25m pour les plus entraînés et de l'autre puit (15m environ) non moins facile... pour les plus curieux. Agnès (aidée d'olivier) était au contre assurage avec rescue.
Bravo entre autre à Colleen et Emilie pour votre sang froid.
Belle expérience constructive de gestion du stress (pire qu'au travail !! C'est peu dire !!) En apparthé, voici quelques confidences recueillies une fois le pied posé en haut de ce petit puit en enfilade :
"content de vous voir!" ou encore " je ne bouge plus", " c'est bientôt la sortie?"
Dernier défi (pour de vrai) : progression vers l'extérieur de la cavité par la main courante remontante "racommodée" avec une dyneema au niveau d'une des broches intermédiaires qui ne faisiat office que de décoration...
Passés le derier ressaut en desescalade et l'étroiture d'entrée, nous revoici dehors, à la lumière du jour. Retour au parking où collation salée a été fort bienvenue.
Belle journée de spéléo avec un groupe qui a très bien assuré et a été globalement à l'aise. Sortie sportive où se sont enchaînés montées et descentes sur corde, vires, tyro...
Comme à l'accoutumée, organisation au top en amont entre Michele et Jean Louis, avec grand merci aux "délégués" au matériel, au délégué aux courses...
Coté technique, la corde d'entrée aurait mérité 3 m supplémentaires et 2 grandes sangles pour ne pas avoir à mettre sangle et dyneema sur arbre afin de récupérer de la longueur de corde.
Pour éviter attente au bas de la méduse et fluidifier le passage, prevoir florian ou olivier au bas de la méduse dès les premiers descendus du P25. Prévoir un autre encadrant qu'olivier ou florian en haut du P25 (assurage au noeud italien)
Au bas de la tyro, prévoir une sangle bleue car mouskit sur plaquette frottait à gauche (et deenema pas ideal en cas de ruptre d'un des 2 autres ancrages)
FIN
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20230218 CR de la sortie au Loubens
- Le 23/02/2023
Compte Rendu sortie Loubens du 18/02/2023
TPST : 3h40 Profondeur : 55m
Nous étions 6 pour cette sortie (Jean Louis, Achille, Mathieu, Sébastien Emmanuel R), Pierre nous rejoignant sur place. Nous sommes partis à 7h30 de Trets. Jean Louis nous a montré comment griller un feu rouge à Saint Max, nous l avons donc suivi...
Arrivés sur place nous nous sommes changés par 0°, certains ont préférés le soleil. Photo de départ à 9h.
En contournant les rochers on trouve un passage étroit qui mène directement au P19 que Jean-Louis équipe : Enfin un puits étroit qui frotte et qui du coup ne donne pas le vertige. En bas du P19 nous laissons une galerie qui mène à la mine que nous verrons après.
Nous poursuivons à travers un défilé d étroitures dont j ai fait un film. Puis nous arrivons au P17.
Jean-Louis rajoute une dev pour ne pas que la corde frotte car c’est encore étroit. Il descend en premier, je le suis : j’organise une séance photo pour chacun sur corde au pied du P17.
Le P17 donne sur une morceau de galerie. Nous passons devant une partie noyée, puis descendons vers le siphon
On en profite pour faire une photo de groupe. Il est 11h à -55m
Le siphon nous empêche d’aller plus loin : nous remontons alors en haut du P19 pour aller découvrir la mine. J’en profite pour mesurer la hauteur de l’étroiture : une botte soit 28cm. Ca y est je viens de trouver un outil pour calibrer facilement les étroitures.
Nous marchons dans un boyau de section presque carré Celle-ci nous amène a une grande salle dont nous ne pouvons voir l’extrémité. Elle est soutenue par des colonnes qui ont été laissées pour soutenir la voûte.
En continuant de s’aventurer Jean Louis retrouve la galerie naturelle des 106 car elle fait 106 mètres de long certainement tout en rampant…
La voûte n’étant pas en très rassurante, nous décidons de rentrer.
Quelques concrétions à observer, une chauve souris en passant que nous ne dérangeons pas.
Je sors en premier : il est 12h10. Dernier sorti : 12h40.
J’ai mesuré 3min pour remonter le P17 dont une minute pour passer la dev courte qui m’a bien gênée alors que Jean-Louis l’a passé facilement. Ensuite 2min30 pour le P19 nécessitant 47 tractions.
In finé sortie facile et très sympa, pas mouillé, pas boueuse.
Nous pouvons manger au chaud sous le soleil dehors.
Certains poursuivront l’après midi avec une rando organisée par Jean Louis vers un Ermitage sous abri.Emmanuel ROBERT