ASSOCIATION SPELEOLOGIQUE DU SUD-EST

Club des Bouches du Rhône depuis 1954

ASSOCIATION SPELEOLOGIQUE DU SUD-EST

Petit compte rendu des sorties

  • 2023-12-09 CR La Buse (Gard)

    • Le 23/01/2024

    SPELEO La buse 09/12/2023, GARD, Monclus


    Nous étions 7 à cette sortie organisée par Karine. Malheureusement un ennui familial nous a empêché de profiter de son expérience de cette grotte classique et réputée.
    On se retrouve donc à 9h sur le parking avec Jean-Louis, Emmanuel R., Achille, Manu G. Agnès, Olivier et Franck B. Le gardois qui nous rejoint pour une reprise après son accident de spéléo.
    On s’habille (Agnès est prête la 1ere :) ) et enkite les cordes suivant le souvenir de J-Louis avec quelques doutes…
    Départ 10h pour le bout du parking dans le fossé de la route où la grotte s’ouvre à côté d’une buse d’écoulement de l’eau de pluie (d’où son nom).
    Manu attaque l’équipement sous la surveillance d’Agnès. Dés le départ ils se demandent si la corde part de la grille ou pas, mais le boyau semble long jusqu’au P18, on décide donc de ne pas l’équiper, la désescalade est facile...
    Le plan incliné avant la salle de l’entrée est équipé puis déséquipé car il y a encore un boyau avant le P18 et on doute de la longueur de corde nécessaire. On avisera à la remonté car il y a quand même un P16 dans une salle en face sur la topo…
    On arrive enfin à la salle Vincent badaboum. Les photographes sortent les appareils et ça mitraille de tous les cotés pendant qu’Agnès cherche la suite. Elle passe 3 fois devant le petit boyau en se disant que ça ne peut vraiment pas être là… et bien si !
    On s’engage dans cette étroiture étroite étroite et l’enfilade de petites salles et étroitures jusqu’à la fameuse étroiture en Z… Agnès a même pensé s’être trompée de chemin voyant que le boyau se rétrécissait encore davantage tout de suite après le Z. Elle demande à Franck si c’est le bon endroit, puis Franck demande à Jean Louis qui dit … OUI !!! MINCE ! faut continuer ! Certains « gros » enlèvent leur baudrier pour passer plus facilement mais un petit ressaut de 4m équipé à la sortie oblige de se rhabiller dans une position inconfortable. Agnès nous mettra la honte en passant avec ses baudriers et le kit de matériel…
    On arrive dans la Grande salle, Il y a des excentriques magnifiques au plafond, des superbes coulées, des spéléothemes extraordinaires, mais de la boue glissante sur tout le sol.
    Il est 12h on décide de s’arrêter là pour manger car après il y a la vire à équiper et ça risque de prendre un peu de temps avant de trouver une zone plate…
    Le repas vite avalé (Je n’ai pourtant pas oublié mon sandwich ?) Personne ne veut prendre 1cm de tour de ventre avant de repasser le Z ? :D
    On repart avec une remonté Sur une corde dynamique glaiseuse pour passer la fissure horizontale qui donne accès à la suite : la vire, le puit du lac ou la remonté vers galerie supérieure.
    C’est équipé donc la C16 aurait pu nous servir pour l’entrée… 
    Il y a une corde pas trop vieille pour monter au réseau supérieur, mais comme beaucoup n’ont jamais vu la salle du chat, on décide de laisser ce réseau pour une prochaine fois… d’autant plus que le départ de ce P54 remontant, plein vide est impressionnant. La topo dit qu’il est fractionné néanmoins.
    Agnès s’attaque à la grande vire bien boueuse et glissante pour contourner le puit du lac.
    Jean-Louis avait prévu un 8 pour l’assurer avec la corde de secours, au cas où il serait nécessaire d’utiliser ses deux main (voir ses genoux, ses coudes, ses dents et tout ce qui permet de s’agripper). Mais Agnès a tout fait dans les règles et la corde de secours l’a plus gênée qu’aidée. Il a fallu que j’aille au milieu aider à tirer la corde qui frottait trop dans les mousquetons.
    On arrive au terminus : la salle du felis silvestris catus (Le chat pour les ignares comme moi ;) )
    Laminoir concrétionné avec un planché stalagmitique en formation, mur blanc, explosion d’excentriques, plafond de dent de requin… J’espère que les photos rendront le spectacle.
    Certains explorent un peu (sans passer sous les cordons de protections),  passent sous l’arche et trouvent le puit étroit qui rejoint le lac. L’accès a la suite ne semble pas s’équiper par là.
    On retourne à la vire. Manu déséquipe et récupère la corde (c’est-à-dire défait tous les nœuds) pour descendre au lac. 
    Il est 15h Jean Louis et Franck préfèrent commencer à rentrer car il faut repasser le Z…
    Emmanuel trouve que le puit du lac est beaucoup plus vertical qu’à l’aller, je ne vois pas les broches et ça frotte de partout, Achille est motivé mais se retrouve un peu seul quand Manu fini de déséquiper la vire. On laisse tomber le lac, on le fera la prochaine fois…
    Retour au Z passé sans trop de problème, mais ça prend un peu de temps.
    La remonté se passe bien jusqu’au plan incliné déséquipé à l’aller. Il aurait fallu remettre une corde pour sortir jusqu’à la grille. Agnès a un peu de mal à escalader et une chute ne serait pas bienvenue…
    Sortie 18h, il fait nuit mais pas trop froid. On se change vite car tout le monde est pressé de rentrer. Il faut encore faire 2h de route…
    Quelle belle grotte ! mais qu’es ce qu’il faut pas faire pour la mériter ? Promis je me mets au régime…
    N.B : Agnès est témoin du « je me mets au régime » mais c’est mal parti au vu du fondant au chocolat qui cuit dans le four !
    Bravo Franck d’avoir passé toutes ces étroitures sans aucune appréhension…
    Merci Karine pour l’idée, ceux qui ne connaissaient pas étaient ravis de la beauté des lieux.

     

     

     

  • 2023-11-25 CR Garagaï de la boite aux lettres (Saint Ser)

    • Le 23/01/2024

    Compte rendu de la sortie Boîte aux Lettres du 25/11/2023

    Corédigée par Agnès et Emmanuel R

    Pour cette sortie classique du club, nous fûmes 8 (Agnès, Olivier, Jean-Louis, Yoann, Achille, Franck R., Manu G., et Emmanuel R). Malgré le caractère classique, 4 d’entre nous ne l’avaient jamais faite.

    Après s’être donné rdv à 8h à Saint Ser (Est de la Ste Victoire), par un temps magnifique et sans vent, nous attendîmes Agnès. Elle préféra s’équiper sur le parking par 4°C pendant que nous gouttâmes son excellente tarte aux pommes accompagnée d’un café bien chaud. Nous démarrâmes la marche d’approche à 8h30 pour arriver à 9h biens réchauffés et transpirants mais à l’ombre dans la combe, au pied de l’ouverture de la grotte. Une corde était déjà en place : elle permet au père noël d’aller voir s’il y a du courrier dans la boîte aux lettres.
    Agnès partis équiper sous l’œil très suivi d’Olivier. Pendant qu’elle écoutait Olivier, nous nous équipâmes et démarrâmes l’ascension à 9h35 vers l’ouverture chacun enkité (pas sur que ça s’écrive comme ça...).
    Au passage de l’arrête on redescend de l’autre coté où une salle relativement à l’abri nous permet de stocker nos sacs. On y découvre aussi des boîtes rouilleés que j’ai évacué en sortant.
    Là un tube accueillant et protecteur nous attend pour le premier puits de 19m ni étroit ni ouvert. Agnès est déjà loin quand le groupe de queue dont je fais parti avec Yoann et Jean-Louis y pénétrons. Nous enchaînons ensuite les puits suivants entrecoupés d’un boyau. Arrivé à une salle, je voie le pantin de Jean Louis tomber en contre-bas dans une cavité étroite sans issue hors du parcours. Yoann reviens avec la corde de secours et nous engageons une opération de sauvetage. Nous essayons de bricoler un crochet avec un mousqueton, mais il manque 10 cm pour pouvoir jouer à la pèche au canard. Yoann et Jean-Louis descendent pour se rapprocher de la cavité mais elle est trop étroite pour que Yoann puisse passer : il doit enlever son baudrier. Il réussi à passer et récupérer le pantin.

    Nous reprenons la progression en passant dans les petits puits et boyaux pour arriver en haut du puits de 50m vers 11h50. Nous y déjeunons mais Olivier a oublié son repas. Il refuse toutes nos offrandes déclarant que le gâteau de sa chérie l’attends… On fait un point topo et il est décidé qu’Agnès part équiper, suivie de Yoann pour le puits parallèle. Jean-Louis veut explorer la petite salle face au départ du puits parallèle. On le laisse la découvrir. Je décide de ne pas descendre (50m c’est haut quand même…) car je souhaite être de retour pour pouvoir aller au Spélimage de Courthézon.  Jean-Louis m’accompagnera pour la remonté tandis que le reste de l’équipe poursuit l’exploration. In finé, je suis arrivé juste à temps au spélimage : Karine était présente également ainsi que d’autre membres du CDS. De mon coté TPST : 4h30, grotte très sympa mais très peu de concrétions.

    Pub : Spélimage 2023 très bien avec de beaux films. Certains très engagés (tentative de jonction à sec du gouffre du Berger avec celui de la Fromagère), Slack line au fond du berger à -1000m, d’autres magnifiques (Amazonie), d’autres historiques (histoire détaillée de la découverte de la grotte Chauvet) pour ne citer que ceux-là.

    Agnès : je te laisse poursuivre.

    Suite à des restrictions d’accès à la Castelette où nous faisons nos classiques initiations, inversion de programme : saint ser ce jour et la Castelette le 06/01/2024.

    Dans la continuité des bonnes nouvelles de cette fin d’année, après le retour de notre karine, c’est au tour de Yoan de nous rejoindre après 2ans. Il a réussi à laisser de côté ses  impératifs durant une journée pour venir prendre l’air de la Sainte victoire !

    RDV donné à 8h au parking de St Ser. Agnès arrive la dernière mais à l’heure ! Rapide petite collation avec boissons chaudes et tourte à la pomme avant de partir. Soleil, pas de vent mais pas chaud non plus soit de supers conditions. Une chouette journée s’annonce.

    Les garçons décident de se changer au pied de la falaise tandis qu’Agnès s’habille aux voitures au vu du poids de son sherpa quand il est rempli… Presque insoulevable ! Merci de votre patience les gars !

    Marche d’approche d’une 1/2h environ sur un sentier pentu qui nous fera arriver à la falaise à peine essoufflés… Le dernier tronçon sur lequel nous guide Jean Louis en tête est bien raide.

    Pendant que les garçons s’habillent, Agnès commence à équiper, suivie de Manu, Olivier… On passe la brêche d’entrée, on s’engouffre dans le tonneau et hop… Manu prend le relai de l’équipement avant le premier tronçon au niveau des P6, 4 et 5. Agnès finit jusqu’au fond avec P8 et P46 car Manu se réserve l’équipement de verticales pour dans quelque temps. On prend le temps de faire des photos, de discuter équipement, d’observer les quelques concrétions et les parois plutôt abrasives par endroits, de se faufiler tranquillement mais sûrement dans de belles étroitures.

    Tout est OK, on décide de manger au bas du P9 avant d’attaquer le P46 où des frottements de corde contre la paroi nécessitent une sangle/dyneema.

    Olivier a oublié son pique nique et décide de faire régime malgré la presssssion des copains pour partager leur repas.

    Prêts pour le P46 où Agnès installe un longue dev (sur les conseils d’Olivier) au niveau  des 2 broches de main courante de l’entrée du boyau menant au puit parallèle P25 afin de pouvoir le visiter en remontant. Mieux qu’un frac car cela a permis à la corde de ne pas frotter sur l’entrée du boyau et le rebord plus bas. Puis 2 broches, 1 frac monopoint et 2 broches avant d’atteindre le fond, étroit et un peu humide. Un début de désobstruction inachevée permet de se mettre à l’abri car ça parpine un peu.

    Pendant ce temps, Yoan équipe depuis le P46 une main courante pour aller voir la petite salle faisant face à l’entrée du puit parallèle. Une magnifique stalagtite ressemblant à une grosse corne de gazelle rose ravie les yeux. Après l’avoir visitée, jean louis remonte avec Emmanuel qui nous quitte pour être à spélimage le soir même.

    L’explo continue et certains iront au bas du puit parallèle, histoire de juste se mettre plein de « boue » blanche de partout ! yoan avait fait au passage un beau chaise en double autour du kit lui-même autour d’un pont rocheux pour fractionner la descente.

    Puis on commence à remonter, yoan et olivier déséquipant.

    Au retour, Manu fait remarquer un papillon avec comme des genres d’antenne un peu partout sur le dessus du thorax… bizarroïde … une adaptation au milieu cavernicole ? En terme de faune, on aura aussi croisé un petit rhinolophe pas très loin de l’entrée.

    On s’aperçoit en voyant le jour qu’il fait à présent beaucoup de vent, l’air s’est rafraîchit et jean Louis est prêt pour partir en laponie ! Il a eu la gentillesse après avoir ramené Emmanuel de venir nous attendre au pied de la falaise, à l’ombre... En tous les cas, merci jean Louis pour le conseil d’accrocher le kit à la vire plutôt qu’à son baudrier  pour passer à reculons  la brêche assis !

    Avant de redescendre, nous en profitons pour jeter visiter la chapelle et grotte de St ser qui rappelle à Agnès les souvenirs de sa première JNS en 2017 ! Jean Louis nous donne quelques explications géologiques, photo de groupe puis on entame le retour aux voitures au soleil couchant avec la lune pointant au dessus de la falaise : MAGNIFIQUE. Vite habillés car il fait froid, chacun se quitte avec cette belle journée en mémoire.

    Franck est rassuré car Olivier a validé son niveau pour participer au camp ardèche de février car vraiment bien débrouillé aujourd’hui pour sa tout juste deuxième sortie mais de belle envergure. Il a atteint le fond

    Merci à Achille et olivier pour les photos dont 3 beaux portraits de Jean Louis, Achille et Yoan.

    Merci  Jean Louis pour avoir récupéré et préparé avec soin le matériel, pile poil ce qu’il fallait ! (Juste 2 plaquettes auraient permis de faire une dev au dessous du tonneau et à un autre endroit)

    Merci à Olivier qui a nettoyé les cordes le lendemain matin en solo pendant que sa chérie l’a lâchement abandonné pour préparer le repas !

  • 2023-11-11 CR Traversé Esteban - Barbette (Gard)

    • Le 14/11/2023

     

    Compte rendu de la traversée Estevan – Barbette du 11/11/2023

    Rédigée par E. ROBERT

    Nous fûmes finalement 7 pour cette sortie (Karine l’organisatrice, très familière des lieux,

    Agnès, Olivier, Jean-Louis, Franck, Manu et moi même : Emmanuel). Karine, Agnès et

    Olivier nous attendîmes après 2h de route directement sur le parking dans le virage à

    proximité immédiate des grottes (vers Monclus dans le Gard). Jean-Louis voulait nous

    convaincre que sa voiture pouvait aller sur une aire plus discrète en pleine forêt humide

    après la pluie mais nous l’avons convaincu qu’il était préférable de se changer au soleil ;

    ce qui fût fait. A noter que cette grotte a été découverte en 2009 et que nous l’avions faite

    il y a exactement 2 ans. Là, nous rencontrâmes un couple qui se préparait à aller visiter le

    réseau supérieur de « la Buse » : autre grotte à proximité immédiate qui démarre dans

    une canalisation sous la route… Elle fera sans doute l’objet d’une prochaine sortie

    (9/12/2023?). Un excellent gâteau au chocolat préparé par Karine satisfait notre

    gourmandise.

     

    Après une courte marche d’approche dans

    les sous bois, nous arrivons à l’entrée de

    la grotte : une trémie en 40x60 nous

    accueille à 10h07 et donne une idée de ce

    qui nous attends…

    Nous nous insérons un par un, Karine

    équipant. Un premier ressaut à 3m puis

    une courte descente qui se termine par un

    stalag-siège. Olivier, joueur, y trouve trône

    à l’issue de sa descente. Nous nous

    déséquipons dans cette très belle salle

    ornée de concrétions du sol au plafond (Un rideau de fistuleuses suggère une pluie) en

    passant par les murs dans toutes les directions.

     

    En effet il n’y a pas d’autres puits ni main libre sur le parcours. Il est prévu que ceux qui ne

    s’engageront pas dans le laminoir remonterons le matériel. Le principe de la visite est

    d’enchaîner les salles qui font le tour de cette salle en traversant diverses étroitures plus

    ou moins longues, histoire de se préparer au laminoir. A signaler que cette grotte est

    balisée avec des fils pour protéger les concrétions tout le long de l’itinéraire. Nous nous

    engageons d’abord dans une chatière qui débouche dans la salle des fantômes :

     

    J’en profite pour filmer la progression dans tous ses passages

    étroits afin de me préparer pour le laminoir.

    Nous y cherchons en vain une trace de mammouth et de félin

    indiqués sur la topo. Le plafond est orné d’étranges structures

    rondes d’un blanc immaculé.

    Cette salle donne sur une petite salle avec une arche. Olivier et

    Agnès s’y échangent un bisou que la décence nous oblige à ne

    pas publier.

    Marche arrière et nous passons à travers d’autres étroitures pour finalement retomber sur

    la salle de l’entrée sous une autre perspective.

     

    Nous déjeunerons là : Il n’est pas loin de midi et nous n’aurons pas à porter les kits de

    nourriture. Nous nous engageons ensuite à travers un autre passage étroit vers la galerie

    des oursins : le plafond est orné d’excentriques à perte de vue qui partent dans toutes les

    directions.

     

    D’autres étroitures, d’autres salles. Une concrétion blanche, ci

    contre, nous invite à explorer une sorte de galerie où Jean-Louis

    s’émerveille du plafond. Il est rejoint par Olivier puis Manu pour

    une photo souvenir :

     

    D’autres salles se succèdent toujours aussi concrétionnées. Mais à l’avant dernière salle

    avant le laminoir, Jean Louis renonce à passer la chatière. Il fera la sieste (~1h paraît-il)

    en attendant le retour de Manu et Franck. Nous les emmenons jusqu’à la dernière salle

    avant le laminoir tout en prenant bien soin qu’ils prennent leur repère pour le retour.

     

    En effet passages étant étroits ils ne sont pas forcement évidents à trouver. Pas sûr,

    mais, je crois que Jean-Louis a quand même décidé de tenter l’étroiture qui l’avait fait

    renoncer.

    Nous nous engageâmes ensuite dans

    le laminoir, Karine en tête, suivi par

    moi puis Olivier et Agnès. Nous

    l’avions faites 2 ans plus tôt donc pas

    d’incertitude à priori si ce n’est : va t

    elle être trempée après les pluies des

    jours précédents ? Comme jusqu’ici la

    grotte était sèche, cela est de bonne

    augure et effectivement aucune flaque

    à s’y baigner. On rampe, je filme

    l’intégralité et vous trouverez le film là

    (https://youtu.be/Y28M029ra3o) en

    avant première mondiale. Finalement

    ce n’est pas si bas que cela. Il y a en

    fait un passage très étroit à l’entrée et

    le boyau à franchir à la toute fin. Le problème du boyau c’est qu’il n’y a aucune prise pour

    se tirer ou se pousser, donc on reste bloqués bêtement à avancer millimètre par

    millimètre sauf les filles qui n’en n’ont pas. Olivier prends pitié de moi et pousse mes

    pieds. Lorsque je suis passé il se retrouve coincé comme la dernière fois. Pour rappel la

    dernière fois Agnès était retournée avec un kit pour qu’il l’attrape à une extrémité tandis

    qu’Agnès le tirait, elle même tirée par Franck (l’autre Franck). Cette fois-ci je retourne vers

    Olivier et l’aide en le tirant avec la dynema de son minikit : il sort rapidement. Il nous a fallu

    en gros 10 minutes pour traverser les 40metres de laminoir soit ~7cm/s, un record !

    Agnès en est sortie avec un sourire ravi (cf. vidéo) : on prend plaisir à traverser le

    laminoir !

     

    Nous contournons ensuite le P30 sans issu bordé de colonnes. Une prochaine fois nous

    irons voir en bas de même que nous pourrions explorer la diaclase mais Jean-Louis doit

    fêter son anniversaire de mariage. Nous sortons rapidement de Barbette à 14h15 après

    avoir erré quelques minutes à la recherche de la sortie. Nous regagnons l’entrée

    d’Estevan. Surprise : ils sont là en bas. Ils ont fait vite eux aussi. Olivier descend en bas.

    Franck à du mal à sortir : ça coince. On l’aide en le hissant hors de l’entrée. C’est plus

    facile de passer le laminoir que l’entrée…

     

    Fin : 14h50. TPST pour la traversée sans récupérer le matériel : 4h. TPST pour l’allerretour

    ou récupérer le matériel : 4h30. Nous nous déséquipons et goûtons à ma tarte aux

    prunes avec de la cannelle dessus. On part vers 16h, en constatant que le couple n’est

    pas sorti de la buse.

    In finé : superbe grotte, sans doute la plus belle que j’ai faite en club, techniquement facile

    hormis peut être le laminoir, hyper concrétionnée avec des concrétions de toutes formes et

    excentriques aux formes improbables. Faire passer un petit gabarit en premier au boyau

    pour aider les suivants moins sveltes. Merci notamment à Karine pour l’organisation de la

    sortie et le gâteau ! Bravo à Jean-Louis !

     

    La tarte de sortie, un moment convivial :

     

  • 20231103 CR Grotte de Pellebit (Drome)

    • Le 06/11/2023

    COMPTE RENDU DE LA SORTIE A LA GROTTE SUPERIEURE DE PELLEBIT


    A l’occasion d’un WE chez Bernard dans la Drôme, ce dernier nous a proposé la visite d’une grotte conseillée par un local et qu’il avait commencé à visiter, rapidement, il y a quelques mois avec un ami.

    Bien vendu : 1h A/R, pas grand-chose à voir mais prendre une corde et quelques mouskits si on veut explorer un peu plus. On est OK pour aller jeter un oeil !

    Départ à 10h puis arrivée sur le parking après 30 mn de route et 20 mn de piste bien entretenue.

    Avec 6°C dehors, nous avons la chance de découvrir de fabuleux paysages d’automne multicolores dont les sommets sont saupoudrés de neige ! Le bonheur de pénétrer progressivement dans la forêt et de découvrir la neige et la toucher. Change rapide à la voiture ce qui nous aura évité de nous tremper car la marche d’approche est en sous bois et la neige fond depuis les branches !

    Une jolie montée et une corde à noeud sur le dernier tronçon nous mène à l’entrée de la grotte marquée d’un panneau de vigilance : « la spéléo ne s’improvise pas ! ».

    Nous sommes à la grotte supérieure car il y en a 2 en contre bas et une autre plus en hauteur.

    Il est 11h30 et nous décidons de manger plus tard. La visite débute par un beau toboggan que l’on descend accroupis ou sur les fesses. Puis petite incursion dans un boyau à gauche menant à un méandre au dessus d’une verticale mais sans possibilité de poser une main courante…

    Demi tour et on continue vers le bas.
    Jolie grotte avec une faune assez riche (insectes, papillons, araignées, petits et gros chiroptères …) mini canyon en eau, méandres blancs et étroits nécessitant une progression en opposition par endroits … et surtout RAMPING dans un laminoir puis 2, puis 3 …. Arrivée à une trémie puis remontée sur un plan incliné ondulé puis on enchaîne avec un laminoir aboutissant à notre grande surprise à une jolie salle avec du volume et riche de spéléothèmes. Confirmation qu’on est bien à BELLEBIT ! ;-)

    Puis on continue pour s’engager dans un boyau finissant par une étroiture sévère obligeant Agnès à retirer son minikit et les garçons à retirer leur baudrier ! Olivier aura eu chaud et aura dû faire de la respiration ventrale pour finalement déboucher dans un boyau caillouteux.

    Puis escalade d’une paroi sablonneuse par olivier qui pose une corde sur 2 AN pour sécuriser la montée de Bernard et Agnès. Enfin on parvient à 2 spit surplombant un puit et donnant accès à une main courante sur la gauche. Malgré notre espoir de faire une traversée, on décide de faire demi tour car sans topographie nous ne savons pas combien de temps il reste et qu’elle est la suite.

    Pour le retour, presque un sans faute dans ce dédale de méandres, un rappel de corde sur broche pour une petite désescalade pour éviter de prendre des risques.

    Il fait faim et on trouve un petit recoin à l’abri du courant d’air pour dévorer nos sandwiches, compotes et chocolat !

    On finit la spéléo rando par uen mini traversée avec toboggan de 6m environ équipé d’une corde en fixe. On apercevra en plafond une série de concrétions évoquant une « colonne vertébrale »

    Une fois dehors, on remonte quelques mètres jusqu’à à l’entrée de la grotte pour récupérer nos sacs et nous rentrons par le même joli sentier que le matin à la différence qu’on aperçoit à présent les feuilles et la mousse.
    On se change sous une « tempête » de neige avant de se mettre au chaud dans le pick up. Il est 16h.
    Nous sommes même à temps pour récupérer des madriers à la scierie, 10 mn avant la fermeture à 16h30.
    Autant dire qu’on n’a pas fait long feu dans la soirée !


    Originalité de la grotte : mini lapiaz de voûte, gros rognons de silex d’une quinzaine de cm de diamètre, sol ondulé, la pointe de flèche, « colonne vertébrale », nombreux chiroptères plus ou moins gros, blancheur du sable et des parois dans le mini canyon, orgue bien blanche à l’endroit où nous nous sommes trompés de chemin…belle salle principale avec grosse stalagmite avec 2 min gours remplis d’eau en symétrie à sa base

  • 20231028 Le retour de l'espérance

    • Le 30/10/2023

    Avec Agnes on est retourné à l'espérance samedi dernier.

    On n'avait pas pu se joindre à l'équipe la dernière fois et Agnes voulait faire un trous pour s'entraîner.

    Départ à 9h de Pourrières, un peu en retard sur l'horaire donné à Florian pour la sonnette.

    On a donc suivi les indications bien notées par J-Louis. On a le temps... Il n'avait pas noté que la marche d'approche était interminable.

    Descente, montée, escalade même... Agnes a du mal à suivre les kerns, il y a des cailloux partout ici. On passe devant l'entrée supérieure et on arrive, quand même un peu fatigué, à 11h! 

    Agnes se lance dans l'équipement et bien sûr on discute 3h à chaque frac sur le pourquoi, le comment et pourquoi pas et pourquoi non??? La notion l'irréprochabilité n'a plus de secret maintenant. Et les broches plantées très loin a bout de bras, en équilibre instable non plus.

    Quelques concrétions, et pas mal de boue (J'ai failli y rester coller...) plus loin, on suit les cordes à notre disposition (celle de l'eau de là) et bien sûr l'inévitable passage de nœud dans le dernier puits....

    On arrive au fond pour manger vers 13h30 sans faire le dernier puits de 5m plein de boue.

    Et on remonte... On découvre des santons cachés partout (J'ai raté la schtroumpfette)... arrivé au dernier puis, on commence à travailler le secours.

    Remonté sur vire détendue, passage de fractionnement de vire d'une victime, décrochement, balancier espagnol... Tout est maîtrisé, à part l'amorçage du balancier Espagnol qui nécessite encore quelques réglages.

    Enfin sorti à 17h30 fatigués. Mais il restait encore le retour, seuls dans un beau paysage de garrigue. Heureusement qu’on avait encore la combi car on a dû improviser dans les bartas ! (J'ai raté le kern pour tourner dans la descente :(   ) On arrive finalement épuisé à la voiture…

     

    Une sortie sympa mais avec la marche d'approche, il ne faut peut-être pas prévoir trop d'exercices sous terre...

     

     

    @+

    Olivier

  • 20231023 CR Sortie à l'Eau de là

    • Le 24/10/2023

    COMPTE RENDU DE LA SORTIE A L’EAU DE LA du dimanche 23/10/2023

    Présents : Manu G, Franck de St max, Jean luc, Jean louis, Melchior, Olivier, Agnès          TPST : 9 h (9h30 à 18h30)

    *RDV Saint maximin à 8h pour tout le groupe. Petit café et viennoiseries pour se réchauffer car  7 °C seulement !

    *CHANGE et direction le trou  où manu équipe suivi d’Agnès. Jean Louis et Olivier restent en veille pour répondre aux questions ;-) et rappeler les manip a Franck.

    *EQUIPEMENT rapide, propre et bien mené : bravo manu pour cette belle première en live !

    Dans les règles de l’Art … jusqu’au bout !

    A présent, le tressage du double chaise (pour économiser des mouskit)  est  dans la poche !

    Côté technique, ne pas oublier les cordes nécessaires dans les galeries pour la descente au lac et la descente à la galerie des aztèques (1 corde de 15m environ pour chacune).

    Encore une fois, on a pas utilisé la corde de secours pour le dernier puit comme il se doit (mais pour l’avant dernier :D )  Et on a innové avec une descente de 2m sur dyneema.

    *CONDENSE  QUASI TOUT EN UN sur le terrain des multiples TECHNIQUES SPELEO pour Franck pour sa première grotte :

    Puits, vire, déviation, frac dans le vide (avec la chaine de mouskit), passage de nœud, raboutages, méandres, étroitures, laminoirs, concrétions multiples,  chenal de voûte, équipement traditionnel et en rechap, techniques rescue de remontée d’équipier sur corde et de décrochement … jusqu’à la petite chauve-souris aperçue au retour (promis, on ne l’avait pas mis là expres !) :  

    DE QUOI AVOIR MIS FRANCK K.O !!!   BRAVO à lui pour être parvenu  au bout de cette belle sortie ;-)

    *DECOUVERTE  de la salle cachée près du bug par Melchior et Olivier : elle se mérite !!! ramping dans un laminoir bas durant une quinzaine de minutes. Salle pas très haute de plafond (on y tient assis) mais très richement concrétionnée.

    *DESEQUIPEMENT par Melchior en 2/2 efficace : nickel ! Pendant qu’Agnès montre les techniques de décrochements au groupe (en descente bloqué dans le col de cygne ou en monté par le bas)

    *DEPART vers 19h30 des voitures après avoir échangé sur les prochaines sorties…

    Merci pour les belles photos qui suivront (par Melchior et Olivier) et  à Olivier /Jean Louis pour l’organisation de cette sortie et les explications karsto-géologiques tout au long de la ballade. On s’est tous régalés…

  • 20231015 CR Formation Falaise

    • Le 17/10/2023

    Salut,

     

    Nous étions 5 à cette formation en falaise.

    Olivier, Manu G, Emmanuel R, Franck et Melchior un Spéléo de Saint Etienne qui arrive dans la région et cherche des contacts pour de la spéléo.

    La formation de Franck aux différentes techniques de progression sur corde a été rapidement faite le matin tellement il apprend vite. Pendant ce temps Emmanuel révisait ses passages de nœuds et Manu équipait la descente fractionnée et la moitié de la vire de droite.

    Melchior est passé d'un poste à l'autre très à l'aise en progression et équipement de la fin de la vire.

    A midi, Emmanuel doit nous laisser, et on fait la pause casse-croûte à l'ombre.

    L'après-midi sera consacré aux exercices de secours. Manu et Melchior essayent l'auto moulinette pour remonter une victime avec succès et Melchior Galère un peu sur la fin de son décrochement sous l'œil amusé de Franck qui repose ses bras en filmant.

    On finit à 15h en préparant les kits pour la sortie de dimanche prochain. Franck se sent prêt à affronter "l'eau de là", Melchior pense prendre sa licence au club l'année prochaine et Manu espère qu'il y aura un peu d'eau, on sait maintenant que la falaise en combinaison ça donne chaud...

    Quelques photos, on attend les vidéos de Franck...

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  • 20230923 CR Aven de l Esperance

    • Le 27/09/2023

    Compte rendu aven de l’espérance – 23/09/2023

    TPST : 4h

    Présents : Achille, Sébastien, Manu G, Manu R, Jean-Luc, Karine, Bernard, Christian, Mathieu, Jean-Louis

    Organisé et équipé par Jean-Louis                                                       Rédacteur : Emmanuel R

    Départ Trets et rendez-vous à 8h30 dans un virage avant la Coutronne. Bernard et Emmanuel R arrivent les derniers. Des viennoiseries offertes pas Karine et du café offert par Jean-Luc participent à de chaudes retrouvailles pour ce début de saison. Nous partons ensuite sac sur le dos en direction de l’aven. La marche d’approche (longue….) nous  amène à descendre un  vallon puis à remonter sur le versant opposé. On choisi de tracer notre chemin à travers les broussailles pour rappeler  qu’elles peuvent égratigner ceux équipés de shorts champêtres... Nous arrivons sur une dalle où avant de s’y équiper nous allons voir l’entrée historique sur le P18. Sébastien va vérifier la présence d’une corde qui facilite l’accès à l’entrée que nous allons prendre. Départ explo : 9h40 à travers une largure qui donne sur une petite salle juste au dessus du puit.

    Jean-Louis commence à équiper. Nous vérifions tous que l’arbre tient... Nous suivons à tour de rôle. En bas du P20 nous découvrons où se baladent les schtroumphs puisque nous surprenons la schtoumphette égarée.

    On enchaîne un ressaut, le P10. Karine et Bernard déclinent le méandre boueux, dangereux, et au dessus du P31.

    En bas du P31 une petite salle via un étroiture large nous présente une des rares concrétions de la grotte, cf ci contre. Le temps de faire la queue pour voir la concrétion, la conversation nous amène de fil en aiguille à évoquer le violent accident de bateau qui a eu lieu vers les Goudes il y a 2 semaines. Pour rappel il s’agit du bateau de plongée de l’association dont Jean-Louis et Florian sont membres. Leur bateau a été décapité par un bateau qui l’a traversé à vive allure après avoir déjà évité 2 paddles. 4 personnes en urgence absolue, un hélitreuillage, 13 blessés. Il y aurait pu y avoir, beaucoup de morts etc. Plus de détail sur internet. On remercie la femme de Jean Louis de l’avoir emmener faire une balade ce jour là. Malheureusement atteint aux vertèbres, Florian était à bord et il fait parti des blessés graves. Toutes nos pensées vont vers lui et je lui souhaite personnellement un prompt rétablissement : imaginant la longue convalescence  nécessaire.

    Nous ne pourrons pas atteindre le fond : il manque une corde de 5m pour s’y traîner dans la boue, pas de regret.

    Nous remontons les uns après les autres sans difficulté ni peur de vide pour moi. J’en profite pour faire quelques mesures de performance pour comparer avec l’ascendeur électrique :

    2:30 environ pour remonter 15m. Le même temps pour passer le fractionnement du P31. Karine est la plus performante : 2:10 pour 15m. Elle permet d’atteindre de respecter la moyenne avec Bernard…

    Pub : L’ascendeur monte les 15m en 1 minute et mets un peu moins de temps pour passer le fractionnement.

    En bas du P31 :

     

    Sortis, nous attendons les déséquipeurs pour manger, confortablement allongés sous le soleil. C’est le moment idéal pour parler des 2 alléchants gâteaux (dont une charlotte aux framboises) que nous aurait préparé Karine. Ceux qui ne sont pas venus ne pourront pas savoir...

    Sébastien trouve une marche d’éloignement plus propice aux shorts mais la moitié du groupe dont je fais parti se perd sur la fin.

    Pour finir nous remercions également Sébastien qui nous offre sa bière.

    In finé une petite sortie bien sympa anti « peur du vide » (ou alors je m’habitue ?).

    Merci à l’organisateur, les équipeurs/déséquipeurs, porteurs, bref tous !