ASSOCIATION SPELEOLOGIQUE DU SUD-EST

Club des Bouches du Rhône depuis 1954

ASSOCIATION SPELEOLOGIQUE DU SUD-EST

Petit compte rendu des sorties

  • 20230408 WE CoJ Vercors les Saints de Glaces

    • Le 13/04/2023

    Grotte des Saints de Glace – Vercors – Samedi 8 avril 2023

     

    Participants :

    Achille

    Baptistin

    Vincent

    Marc G

    Marc T

    Yann

    Sophie (cadre CoJ)

    Camille (cadre CoJ)

     

    Temps passé sous terre : 7h

     

    Première journée de CoJ, et j’ai choisis comme les 5 autres stagiaires la grotte des Saints de Glace. Objectif, atteindre la salle Hydrokarst vers -230m environ, voir plus loin si possible. Chanceux que nous somme, la galerie avait été équipée au préalable par une équipe de la CoJ la semaine précédente.

     

    Départ du gîte à 9h dans 2 voitures avec tout le matos, dont le mien que j’ai complété avant de partir (avec pantin, mousquetons pour le descendeur et lampe de secours).

    Arrivée rapide (10 min) vers le parking où nous nous changeons au soleil car il givre encore le matin dans le Vercors à cette époque de l’année. Vérification que tous le monde est bien équipé et ne manque de rien, surtout que les grottes du Vercors sont réputées froides et humides. Donc veste et pantalons de jogging + grosses chaussettes, tour de cou, couvre-chef sous le casque en plus des gants/bleu de travail et bottes habituels pour ma part. Le reste porte des habits similaires.

     

    Petite marche dans la forêt de conifères et nous nous retrouvons devant la grotte vers 9h45. Le temps d’une dernière vérification et d’une présentation succint du niveau de chacun, et nous voilà parti pour la descente.

     

    Descente du tunnel jusqu’à la porte grande ouverte.

     

    La première partie est composée de descentes et marches dans des salles de tailles moyennes, sans soucis aucun. Nous nous retrouvons ensuite dans des méandres dans lesquels circule un petit ruisseau. Encore une fois, pas de grosse difficulté, si ce n’est qu’il faut éviter de se mouiller. Les méandres se resserrent et s’écartent, parfois il faut ramper, parfois marcher en pas chassé avec le kit à la main, parfois passer sur des surplombs longeant la paroi en hauteur, le méandre se resserrant dans sa partie inférieure.

     

    Une fois les méandres dépassés, on se retrouve au niveau d’une galerie plus large, avec des formations de couleur noires très sombres impressionnates, et une douche indiquant le sens à prendre (car il y a de nombreuses galeries autour, un vrai labyrinthe).

     

    Un nouveau méandre à traverser, plus facile, et on se retrouve au niveau du Toboggan, portant bien son nom car permettant une glissage sans effort vers le fond. Des cordes étaient présentes pour aider à la descente et à la montée. A noter que les deux cadres ont eu un peu de mal à retrouver le chemin, et ce, malgré la présence de signalisation (type croix, rubalise et panneaux).

     

    Une fois le Toboggan dépassé, on se retrouve au niveau d’un dernier puits au niveau de la paroi de la salle Hydrokarst. Ce P11 n’a pas posé plus de difficultés que précédemment, et tous le monde a pu arriver en bas de la salle Hydrokarst, impossible à éclairer dans sa totalité malgré nos 8 lampes.

     

    4 stagiaires ont décidé d’explorer une galerie annexe (en restant à portée de voix et de lampe) pendant que moi, Vincent et les 2 cadres commençaient à manger. Il était environ 12h30 et tous le monde était affamé. Sachant qu’un des explorateurs avait le sac contenant une partie de la nourriture, nous avons du hurler un bon coup pour les ramener illico presto.

     

    Un autre groupe réalisant la Traversée vers le Trou qui Souffle est passé pendant que nous mangions le repas préparé par la CoJ (riz cantonais, chocolat, barre de céréales, eau et autre que j’ai oublié).

     

    Petit coup de froid pour moi après l’arrêt de l’effort, merci à Camille pour le poncho et Sophie pour le café qui ont aidé à ne pas trop grelotter (température estimée à la louche : 4-5 °C).

     

    Début de la descente vers le point le plus bas à -269m par la dernière descente jusqu’au siphon. Cette dernière partie ressemblait un peu à la grotte de la Castelette, avec le siphon tout au fond.

     

    Malheureusement, au cours de la descente de la pente (composé d’éboulis calcaires, avec un petit « chemin » au milieu composé de sédiments fins), Yann glisse et retombe sur une arête d’un éboulis, sur le dos. Manque de chance fois 2, il retombe immédiatement, cette fois sur sa main gauche.

    Il décide de ne pas forcer la descente, et de remonter avec Camille vers l’Hydrokarst et de nous attendre.

     

    Une fois les photos prises, et la remontée effectuée, le groupe découvre que Yann est effectivement en train de souffrir le martyr. Il était autour de 13h45 à ce moment. Les 2 cadres prennent la situation en main, et passe à Yann de l’anti-douleur en lui demandant s’il peut continuer.

    Malgré les larmes de douleurs (il ne peut plus utiliser sa main gauche, et se tourner dans certaines positions lui fait très mal au dos), Yann persévère et réussi à remonter (avec l’aide de tout le monde) l’intégralité de la grotte).

     

    La remontée par le même itinéraire n’a posé aucun souci pour le reste du groupe, les combinaisons en sortie de la grotte à peine plus sales qu’à l’entrée. Sortie vers 17h30, et retour rapide de Yann au gîte pour appel de médecin et passage à la pharmacie.

    Au final, entorse au poignet et « lumbago » au dos, soit 1-2 semaines minimales de repos pour le pauvre, qui ne peut donc pas se joindre à la sortie de dimanche.

    Consolation : les 2 cadres ont acheté des pâtisseries pour lui remonter le moral.

     

    Sur le plan perso, belle sortie, avec de sacré paysages qui valent le détour. Faire la Traversée un jour serait à envisager.

    Par contre, je dois avouer que les méandres dans la remontée m’ont vraiment fatigué sur la fin, l’escalade avec le ruisseau qui coule était pas ma partie favorite.

  • 20230410 CR sortie aven des deux versants

    • Le 11/04/2023

    CR sortie aven des deux versants au Pic Saint Loup (Hérault) le 10/04/2023

    Participants : Agnès, Olivier

    On était tellement déçus de ne pas pouvoir venir à la sortie au Fenouils de Florian, qu’on a décidé de se faire quand même notre petite sortie de Pâques.

    Comme on était en famille du coté de Montpelier, on est allé sur le Pic Saint Loup. Une classique du coin tout facile mais que je n’avais jamais réussi à faire : La traversé de l’aven des deux versant suivi des rappels de la Baume longue.

    Une petite recherche sur le net me donne la description :

    https://whympr.com/fr/route/250030-pic-saint-loup-rappels-aven-des-deux-versants-et-baume-longue

    Je prends 3 cordes (32mx2 et 57m) et 2 kits au local (j’ai eu la permission du président et de la secrétaire ;) ) et on part se gaver de chocolat. La topo précise bien de vérifier que l’on passe l’étroiture avant de rappeler la corde. Sage précaution quand on connait la cuisine de ma mère :D

    Lundi de Paques, levé 6h30 pour être rentré avant midi, Et on se retrouve au pied du Pic à 7h30, il faut d’abord monter… Je connais bien la diagonale face nord, facile mais raide. Agnès hésite un peu dans les passages d’escalade, mais le passage le plus dur à la fin est équipé d’une corde (surement un guide local qui y amène du monde)

    http://p.prince.free.fr/media/diagonale/parcournord.jpg

    On arrive sur la crête et on la remonte en cherchant de cube en béton signalant l’accès à l’entrée. Pauses photo devant un beau cœur rouge peint sur la roche et on continu. Toujours pas de cube arrivé à la croix ? On visite la chapelle et on repart en arrière…

    Mais que je suis bête ! Le cœur est justement peint sur un cube de pierre et ciment ! Agnès est perplexe, il est à moitié écroulé ton cube et c’est pas du béton !

    Je fais confiance en mon instinct de spéléo et on suit un très vague chemin qui descend, et on tombe dessus. Absolument pas sur les point GPS donné par Grottocenter (mon GPS donne 43.78041N 3.80986E mais c’est peut-être lui qui se trompe ?)

    On équipe en technique rappelable sur la chaine et Agnès descend le p26. Je la suis et je teste l’étroiture au fond du 1er puits avant de rappeler (On a quand même donné le numéro du SSF avant de partir au cas où) Un court couloir, Agnès essaye la photo spéléo avec son téléphone et on arrive déjà à la sortie avec un p12 magnifique sous un grand porche. La main courante pour arriver à la chaine est équipé en fixe avec une corde pas trop usée, rien à faire L, c’est vraiment pas long ni rigolo si tout est fait ! Mais la vue est superbe.

    On enchaine avec les rappels de Beaume Longue pour redescendre. On avait repéré le départ en montant, on trouve la chaine du 1er rappel de 20m. Bien sûr, la corde frotte un peu (c’est équipé par des grimpeurs, pas des spéléo), mais heureusement on est que 2 et par contre c’est agréable de démarrer sur une bonne plateforme plus tôt que plein vide pour les groupes…

    Deuxième rappel, le 50m… Formidable, extraordinaire, fantastique… ce que la corde peut s’enrouler autour du kit et te forcer à t’arrêter en plein vide a 50m du sol avec 300m de vide derrière toi. Heureusement on avait vérifié la technique d’arrêt sur un 8 avec Agnès avant de partir. Bon je saurais qu’il ne faut pas laisser la corde dans le kit quand on descend avec un 8, ou alors je prendrais mon descendeur spéléo. Pourquoi avoir pris un 8 aussi, alors qu’il n’y a pas d’eau ? A part ça, le rappel est vraiment beau. Les cris de joie d’Agnès résonnent encore dans la beaume.

    Le reste est plus classique, descende dans les arbres en suivant une corde en place tellement ça glisse, parpine et roule, ne pas rater le changement de direction au querne, et un dernier rappel de 25m pour atteindre le grand pierrier au pied de la falaise.

    Déjà 12h30, on rassure la famille qui ne s’inquiète pas en prenant l’apéro sans nous et on rentre à la voiture.

    Très belle sortie à refaire peut-être si on ne sait plus quoi faire au camp de Saint Bauzille…

    Olivier

  • 20230408 CR Ragage des Fenouils

    • Le 11/04/2023

    Compte rendu de la sortie du 8 Avril - Ragage des Fenouils


    Les participants :
    Florian, Ingrid, Jean-Luc, Sébastien, Emmanuel G, Bernard, Jean-Louis

    Florian nous propose cette sortie toute nouvelle pour nous tous.
    En fait après étude de la topo il s’avère que ce gouffre a 2 entrées, le Raggage et le ACT 27
    Après petite concertation, ne serait-il pas possible de faire la traversée ??
    Nous trouvons la feuille d’équipement pour le ACT 27 mais rien pour le Raggage sinon que c’est un P65.
    Il nous reste une corde de 100m toute neuve , ça devrait aller. (En fait il fallait bien ça)
    Nous relevons aussi sur la feuille d’équipement qu’il y a 31 broches, 7 broches côté ACT et 27 broches
    pour la grande entrée, et que la 2ème partie est non équipée. (c’est quoi la 2ème partie ??? )

    Fort de cela, après 1h30 par 2 routes différentes, nous arrivons presque en même temps au parking.
    Traditionnel café proposé par Jean-Luc, petit gâteau fabriqué par Ingrid qui veut se faire accepter pour
    son retour. Nous nous équipons, les cordes sont dans les kits, reste un kilomètre de mauvais chemin
    pour atteindre les trous. Les coordonnées GPS sont exactes et la grande bouche du Ragage est trouvée
    rapidement. Nous recherchons la deuxième entrée à quelques dizaines de mètres plus loin.

    Deux équipes de quatre sont constituées pour chacune des entrées.
    Côté ACT c’est Florian qui mène la danse, deux P20 étroits et c’est la grande « Salle du Géant », avec de
    magnifiques concrétions. Côté P65 c’est Jean-Louis qui se lance vers l’inconnu. En fait ce n’est pas plein
    gaz mais une successions de ressauts, les broches sont parfois difficiles à trouver, beaucoup de mono
    point. La cavité est plus austère avec de grandes coulées grisatres.
    Les deux équipes se rejoignent en bas, juste une vire non équipée les sépare.
    Florian arrivé le premier en bas commence l’équipement. (corde de 20m, broches en place)

    Enfin tous réunis nous allons commencer la visite. Une corde à noeuds dans la « Salle du Géant » nous
    permet d’accéder à un diverticule étroit mais pas étroit. Au bout c’est la salle de la « Titanite », qui sera
    notre salle à manger car équipée de bancs, (mais pas de table). Mais avant le repas une étroiture
    étroite nous permet d’accéder en tête du puits Christian, un beau P45. Florian s’y jette tellement vite,
    qu’en bas il rate la bonne suite. Après un peu d’attente en haut pour les autres (et quelques abandons)
    nous touchons enfin le fond, en fait pas le fond car il reste 3 puits (P15, P8,P8). Devant le diamètre de
    l’ouverture et les ventres qui crient famine nous décidons de remonter ce P45, il est 13h30
    Repas tiré du sac dans la « Salle de la Titanite », tout le monde a attendu tout le monde. Bravo !

    Il nous reste à aller voir la « Salle du Dôme » en bas du P65.
    C’est Manu qui est désigné d’office, les plaquettes ont été placées le matin, il tricote un beau double
    chaise et nous voilà tous en bas. Belle salle bien concrétionnée .
    A noter pour une prochaine fois, pour faciliter sa remontée, qu’il est préférable d’équiper avec une
    autre corde cette descente dans la continuité du dernier Y du P65 (double point pour la vire), et non
    pas plus bas à partir d’un mono point de la vire.

    Il est déjà 16h et il faut penser à remonter si on ne veut pas voir arriver le SSF.
    Chacune des équipes du matin remonte par le côté qu’ils ne connaissent pas. Sorti 17h - PST 7h -
    Retour aux voitures, rangement du matériel, on met nos beaux habits propres.
    Seb sort sa glacière et nous offre sa traditionnelle bière maison, qu’elle est bonne, merci à lui .
    Retour à Trets 20h !
    Encore une belle sortie, excellente ambiance comme d’habitude. A refaire !

    Jean-Louis

  • 20230325 COMPTE RENDU SORTIE CANYON DE VENASCLE (Moustiers

    • Le 30/03/2023

    COMPTE RENDU SORTIE CANYON DE VENASCLE (Moustiers) DU 25 03 2023

    Participants  : Florian, Olivier, Emmanuel G, Agnès

    Temps Passé SurTerre : 7h30 (dont marche d’approche et de retour)

    Malgré quelques désistements pour cause de jeux de rôles, cheville foulée,  genou abîmé et indisponibilité ! Florian a tout de même réussi à compter 4 participants.

    Départ pour Moustiers à 7h40, passage par Valensole, riez pour arriver à  9h. Pas compliqué de trouver un stationnement sur un parking désert !(on voit bien que la saison n’a pas encore commencée… )

    Change rapide (pas de combi) car la canyon est sec et l’équipement minimum (2 cordes de 40m dont la rescue , 1 corde de 10m , pharmacie) car rappel de cordes.

    A l’assaut du chemin  romain qui nous a menés en haut du plateau surplombant le canyon.

    Comme à l’habitude, recherche du chemin  durant quelques … longues minutes  , le chemin à droite du Y ou … du X ou alors bien du Z   lol

    On finit par désescalader la falaise pour atterrir dans le canyon sec, plat et avec beaucoup de végétation.

    Arrivés au premier  ressaut, nous nous sommes équipés et Florian nous a expliqué les principes de base et règles de sécurité en canyon, la manipulation du 8 la mise en place de la corde rappelable, débrayable et  irréprochable.

    Première partie agrémentée de petits ressauts nécessitant ou non la corde puis le canyon  se rétrécit et les rappels deviennent plus hauts. Jolis passages et beaux encaissements dont quelques « grandes » flaques d’eau croupie à éviter à l’arrivée. Trois méthodes : l’opposition, le plongeon et le portage (voir les photos !)

    Rapide pause repas, le vent se lève …  On a la chance d’apercevoir des chamois et des vautours.

     Florian et Olivier ont eu l’occasion de confronter leur points de vue sur l’équipement du rappel guidé… pour qu’au final Emmanuel atterrisse ENCORE dans la flaque (on le soupçonne d’avoir fait exprès !)

    On finit la sortie en rejoignant le canyon en eau  (limpide)d’ Angouire qui nous donne une prochaine idée de sortie canyon.

    Après avoir rebroussé le chemin interdit , on suit une piste mal balisée à travers la végétation abondante , direction Moustiers et l’unique bar ouvert en cette saison !

    Un grand merci à Florian pour l’organisation de la sortie, à Olivier pour le trajet, à Emmanuel pour sa « tournée » et Agnès pour n’avoir …rien fait si ce n’est le traditionnel compte rendu ;-)

    FIN

  • 20230311 CR Initiation a la Castelette

    • Le 14/03/2023

    COMPTE RENDU SORTIE INITIATION du 11 03 2023 à la castelette

     

     

    Initiés au nombre de 10

    celia, alexandra, michel, emilie, mathias, jeremy, colleen, xavier, celine,chantal

    Encadrés par Florian, jean louis, Olivier, Matthieu, Jean luc, emmanuel G, Achille, sebastien et Agnès

    TPST : 6h environ

    RDV 8h30 au parking de l'hostellerie de la sainte beaume, par beau temps ! (pas trop froid pour une fois, même si un peu venteux)

    On commence par une petite mise en bouche avec quelques douceurs, café et thé avant de s'habiller et attaquer une gentille petite marche d'approche pour la mise en jambe!

    Arrivés devant l'entrée, équipement par Olivier tandis que Forian et autres encadrants descendent équiper puits et se mettre en place en haut de la méduse.

    Descente progressive de chacun dnans la cavité avec mise en application des conseils donnés avant le départ. Stagiaires attentifs, qui savent désormais manier un descendeur, faire une demi clef et clef complète. Très bon début, c' est parfait!

    Colleen detient le record actuel du passage le plus rapide de LA grande étroiture ! Ca c'est grace (ou à cause ?!) aux(des) araignées ;-)

    Descente du puit de 25m yeux ouverts (ou fermés !)

    puis attente au bas de la meduse qui aura parfois donné du fil à retordre! Passage délicat qui demande concentration et coordination des gestes. Puis pour continuer joyeusement, une jolie petite vire pour atteindre la voûte mouillante. Promis Emmanuel, on la passera un de ces jours ! Les quelques conseils de Jean luc, seb olivier et Agnès à leur poste sur cette vire auront suffit, sans avoir eu à trop aider.

    Puis casse croûte bien mérité avant de faire une descente en tyrolienne, plutôt appréciée. Merci jean louis, le spécialiste TYRO!

    Dernier défi (enfin presque) : la remontée du puit d'entrée de 25m pour les plus entraînés et de l'autre puit (15m environ) non moins facile... pour les plus curieux. Agnès (aidée d'olivier) était au contre assurage avec rescue.

    Bravo entre autre à Colleen et Emilie pour votre sang froid.

    Belle expérience constructive de gestion du stress (pire qu'au travail !! C'est peu dire !!) En apparthé, voici quelques confidences recueillies une fois le pied posé en haut de ce petit puit en enfilade :

    "content de vous voir!" ou encore " je ne bouge plus", " c'est bientôt la sortie?"

    Dernier défi (pour de vrai) : progression vers l'extérieur de la cavité par la main courante remontante "racommodée" avec une dyneema au niveau d'une des broches intermédiaires qui ne faisiat office que de décoration...

    Passés le derier ressaut en desescalade et l'étroiture d'entrée, nous revoici dehors, à la lumière du jour. Retour au parking où collation salée a été fort bienvenue.

    Belle journée de spéléo avec un groupe qui a très bien assuré et a été globalement à l'aise. Sortie sportive où se sont enchaînés montées et descentes sur corde, vires, tyro...

    Comme à l'accoutumée, organisation au top en amont entre Michele et Jean Louis, avec grand merci aux "délégués" au matériel, au délégué aux courses...

    Coté technique, la corde d'entrée aurait mérité 3 m supplémentaires et 2 grandes sangles pour ne pas avoir à mettre sangle et dyneema sur arbre afin de récupérer de la longueur de corde.

    Pour éviter attente au bas de la méduse et fluidifier le passage, prevoir florian ou olivier au bas de la méduse dès les premiers descendus du P25. Prévoir un autre encadrant qu'olivier ou florian en haut du P25 (assurage au noeud italien)

    Au bas de la tyro, prévoir une sangle bleue car mouskit sur plaquette frottait à gauche (et deenema pas ideal en cas de ruptre d'un des 2 autres ancrages)

    FIN

  • 20230218 CR de la sortie au Loubens

    • Le 23/02/2023

    Compte Rendu sortie Loubens du 18/02/2023


    TPST : 3h40 Profondeur : 55m
    Nous étions 6 pour cette sortie (Jean Louis, Achille, Mathieu, Sébastien Emmanuel R), Pierre nous rejoignant sur place. Nous sommes partis à 7h30 de Trets. Jean Louis nous a montré comment griller un feu rouge à Saint Max, nous l avons donc suivi...
    Arrivés sur place nous nous sommes changés par 0°, certains ont préférés le soleil. Photo de départ à 9h.
    En contournant les rochers on trouve un passage étroit qui mène directement au P19 que Jean-Louis équipe : Enfin un puits étroit qui frotte et qui du coup ne donne pas le vertige. En bas du P19 nous laissons une galerie qui mène à la mine que nous verrons après.
    Nous poursuivons à travers un défilé d étroitures dont j ai fait un film. Puis nous arrivons au P17.
    Jean-Louis rajoute une dev pour ne pas que la corde frotte car c’est encore étroit. Il descend en premier, je le suis : j’organise une séance photo pour chacun sur corde au pied du P17.
    Le P17 donne sur une morceau de galerie. Nous passons devant une partie noyée, puis descendons vers le siphon
    On en profite pour faire une photo de groupe. Il est 11h à -55m
    Le siphon nous empêche d’aller plus loin : nous remontons alors en haut du P19 pour aller découvrir la mine. J’en profite pour mesurer la hauteur de l’étroiture : une botte soit 28cm. Ca y est je viens de trouver un outil pour calibrer facilement les étroitures.
    Nous marchons dans un boyau de section presque carré Celle-ci nous amène a une grande salle dont nous ne pouvons voir l’extrémité. Elle est soutenue par des colonnes qui ont été laissées pour soutenir la voûte.
    En continuant de s’aventurer Jean Louis retrouve la galerie naturelle des 106 car elle fait 106 mètres de long certainement tout en rampant…
    La voûte n’étant pas en très rassurante, nous décidons de rentrer.
    Quelques concrétions à observer, une chauve souris en passant que nous ne dérangeons pas.
    Je sors en premier : il est 12h10. Dernier sorti : 12h40.
    J’ai mesuré 3min pour remonter le P17 dont une minute pour passer la dev courte qui m’a bien gênée alors que Jean-Louis l’a passé facilement. Ensuite 2min30 pour le P19 nécessitant 47 tractions.
    In finé sortie facile et très sympa, pas mouillé, pas boueuse.
    Nous pouvons manger au chaud sous le soleil dehors.
    Certains poursuivront l’après midi avec une rando organisée par Jean Louis vers un Ermitage sous abri.

    Emmanuel ROBERT

  • 2023/02/12 CR Sortie au Mistral

    • Le 15/02/2023

    COMPTE RENDU DE LA SORTIE au MISTRAL du 12 02 2023

    Présents : Jean-Louis, Olivier, Achille, Seb, Jean-Luc, Agnès

    TPST : 7h

    Pour une mise en jambes : peu concrétionnée et fort boueuse !

    Départ 7h30 du parking de la gare de trets où Seb et Achille reçoivent en main propre leur jolie carte de membre FFS ! super classe cette carte.

    Covoiturage jusqu’à mistral où équipement par 3°C (certains ont déjà mis leur sous combi !!)

    Le petit café de Jean-Luc est fort apprécié. Enkitage déjà fait la veille par Olivier : le TOP !!! merci !!!

    Puis petite marche d’approche de 25 mn, rallongée comme d’hab par des coordonnées GPS pas tout à fait exactes (jean louis a pris note du coup), qui nous fait réaliser comme la nature qui reprend ses droits dès qu’on sort des sentiers battus !

    Seb est aux commandes de l’appareil photos, Agnès équipe l’entrée. La C22 avec départ broches du mur (avant l’anneau de corde) est un peu juste et aurait nécessité 5 m supplémentaires pour éviter un passage de nœuds. Achille est dans le bain rapidement et suivra un petit frac dans le vide pour continuer la mise en pratique de la falaise !

    Puis Olivier part équiper le shunt mais s’arrêtera au début du P22 faute d’un mousqueton manquant… pendant que le reste du groupe continue vers le réseau des perles.

    Puis direction le lac (disons plutôt la grande flaque !) et sa main courante en place, fort détendue ceci dit, ce qui aura fait un bon exercice pour Achille dont c’est la première sortie sous terre.

    Agnès avec son super sens de l’orientation (aussi pourquoi les topos sont elles aussi imprécises) emprunte la vire qui rejoint non pas le réseau des perles mais s’enfonce vers un boyau supérieur.

    Du coup, une fois Olivier revenu, il nous précise qu’à son souvenir la suite s’équipe sur la méduse. Jean Louis prend le relai sur l’équipement jusqu’au bas du P15 où on mangera notre pique nique.

    On renonce à aller plus loin, au bas du P10 au vu de la quantité de boue qui s’accentue.

    On remonte donc vers le shunt où Seb, Olivier et Agnès iront jusqu’au bas du P22 à -58 m. La C20 et la C30 (pour le P22) sont de bonne longueur ? Le p22 a les parois très coupantes et le frac mis par Agnès pour couper la hauteur oblige néanmoins à s’éloigner de la paroi avec les pieds pour éviter les frottements. Rien de magnifique au bas de ce P22 si ce n’est des fientes de chauve souris incrustées dans la roche au sol. Seb avait super envie de continuer dans le boyau étroit et coupant mais la motivation de ses coéquipiers a eu raison de son enthousiasme après moins d’une dizaine de mètres!

    Olivier et Agnès déséquipent et on rentre. Quelques râles d’olivier dans ‘étroiture de remontée où la boue aura réussi à bloquer son croll, poignée et pantin en même temps ! Une grande première !

    La salle du chien, qui semble elle bien concrétionnée ! (LOL) est remise à une prochaine fois ! (si prochaine il y a…)

    Merci Seb pour les photos et surtout… tes supers boissons fraîches et pétillantes de ta préparation qui ont motivées les troupes au retour

    Bravo Achille pour ton sang froid et ta progression !
    Conclusion : trou à noter d’une croix … ROUGE ou VERTE selon sa philosophie de la vie,
    pour la super topo, bain de boue à volonté et l’environnement plutôt épuré.

  • 20230128 CR Sortie Thipauganahe

    • Le 01/02/2023

    En piste,  destination THIPAUGANAHE

    AEROPORT DE SIGNES (83)

    8 : 30

     « Mesdames, Messieurs, l’embarquement pour le vol A380 en partance pour le THIPAUGANAHE (ça fait exotique !!!) a lieu porte Siou Blanc. Vous êtes priés de vous  en rapprocher immédiatement » (whaaa, on imagine la voix suave de l’hôtesse au micro. Super pratique car cette porte d’embarquement située à seulement 2 mn de l’airbus, on aime les marche d’approche comme ça !)

    Emmanuel, Matthieu, Pierre, Florian, Olivier, Agnès et (JL)²  (non, je ne me suis pas trompée ;-) ) sont bien dans la file d’attente,  un peu gelés par ces -1°C , parés de leurs accessoires et  de leur plus belle tenue (rouge flamboyante ou bleu pétante !), très impatients.

     Jean louis et Agnès sont passés au kiosque de l’aéroport acheter de la lecture (oui une topo à jour, ça sert toujours !)

    8 : 45

     « Bienvenue à bord de ce vol. Le capitaine Jean Luc DINARD ….  et son équipage sont ravis de vous offrir une collation chocolatée, une boisson chaude et quelques biscuits. »

    9 : 00

    C’est l’heure de décoller (ou plutôt de se terrer !)

    « Le vol durera 6h30, veuillez attacher vos ceintures  et suivre les consignes de sécurité. Les gilets de sauvetages se situent sous les sièges et les issues de secours au niveau de l’avant, des ailes et de l’arrière de l’appareil ». L’hôtesse (ou le stewart) vérifie que tous les bagages sont rangés dans les coffres. (Je compte sur votre imagination pour visualiser le tableau !)

    En effet, tous les huit ont attaché leur casque et suivront les consignes de sécurité, vachés sur la main courante. La rescue se situe dans le kit rouge et pour les issues de secours … là c’est moins évident !  Il est vérifié que tous les kits sont pris dans le bon ordre. Merci à notre super Jean Louis qui a pris la peine de tout enkiter consciencieusement et méticuleusement chez lui en amont pour nous éviter de nous glacer les doigts. C’était la 2°super surprise de la journée mais Jean Louis a plus d’un tour dans son sac…

    10 :00 ,  11 : 00 , 12 : 00

    Survol de magnifiques puits , un P20  puis le fameux P86 fractionné en 3 tronçons. Abondance de broches à ne plus savoir qu’en faire si ce n’est de savoir lesquelles choisir judicieusement pour ne pas croiser les cordes et éviter les frottements. Equipement en double voie par Florian et par Agnès  sous l’œil vigilent de son coéquipier Jean Louis.

    … Pendant ce temps en cabine, les autres passagers discutent de karstologie, de grand Y, de fractionnement dans le vide… en prévision du grand piqué (et des quelques frissons !) qui s’annonce !

    Et tout à coup… le traditionnel trou d’air qui nous plonge plein vide pour nous faire atterrir dans la salle de l’appréhension à -120m.

    Découverte et visite de ce grand volume très concrétionné avec les remarquables grandes orgues, les baguettes de gour, les marteaux de Thor, les impressionnantes stalagmites en assiette ou encore les toutes « jeunes » stalagmites blanches, basses (10 cm environ) et bombées... Instants plaisirs où des musiciens jouent quelques notes sur les draperies ornées de minuscules excentriques, où des tourtereaux - assis devant la petite niche surplombant la grande salle- savourent l’instant présent, où  certains prennent de jolies photos souvenirs, où d’autres encore auront eu la chance d’observer quelques insectes curieux …

    13 : 00

    Escale dans la salle de l’appréhension pour déguster un succulent repas 3 * sur un plateau (où plutôt un sandwich tout froid sur le pouce). On se prend même à rêver de devenir le plus grand club de spéléo … d’Europe … en proposant à  Miley C d’adhérer à l’ASSE !

    Poursuite plus réaliste du voyage. ..

    13 : 30

    Course au chrono à la remontée sur corde entre Pierre et Olivier (nous dirons que … Pierre avait un sérieux avantage - pour ne pas dire un avantage sérieux - car son kit nourriture était vide ! lol )

    L’ascension  sera progressive mais sûre, donnant des suées à chacun. Matthieu et Florian ont déséquipé.

    14 : 30

     Après un passage forcé dans un trou de ver (je dirai plutôt un trou de souris, et Dieu sait comment toutes les souris ont râlé de coincer leur kit !!!), retour les pieds sur terre, dans un joli petit bois baigné de soleil.

    15 : 30

    Après ces péripéties, un peu de réconfort s’imposait alors après un bon bout de brioche amenée par Florian… direction « le plan B »  à Signes où on a agréablement fini la journée devant de bonnes boissons pétillantes  offertes par Jean Louis pour son anniversaire. Et pour rester dans l’ambiance, un diaporama au mur diffusait des photos de cavités et galeries !

    16 : 45

    C’est l’heure de se séparer, on partage Le lavage des cordes et on se dit à la prochaine !

    MERCI A LA TOUR DE CONTROLE ET EN PARTICULIER A MME CHARRIER POUR SA MISE EN ALERTE CONCERNANT CE VOL

    EN OFF : INFOS DE VOL

    C20, C45, C73 et C50  pour une voie  puis C65 et C50 pour la seconde voie à partir de la tête du P86 (dit de l'A380).