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20230923 CR Aven de l Esperance
- Par Olivier ANTERRIEU
- Le 27/09/2023
Compte rendu aven de l’espérance – 23/09/2023
TPST : 4h
Présents : Achille, Sébastien, Manu G, Manu R, Jean-Luc, Karine, Bernard, Christian, Mathieu, Jean-Louis
Organisé et équipé par Jean-Louis Rédacteur : Emmanuel R
On enchaîne un ressaut, le P10. Karine et Bernard déclinent le méandre boueux, dangereux, et au dessus du P31.
En bas du P31 une petite salle via un étroiture large nous présente une des rares concrétions de la grotte, cf ci contre. Le temps de faire la queue pour voir la concrétion, la conversation nous amène de fil en aiguille à évoquer le violent accident de bateau qui a eu lieu vers les Goudes il y a 2 semaines. Pour rappel il s’agit du bateau de plongée de l’association dont Jean-Louis et Florian sont membres. Leur bateau a été décapité par un bateau qui l’a traversé à vive allure après avoir déjà évité 2 paddles. 4 personnes en urgence absolue, un hélitreuillage, 13 blessés. Il y aurait pu y avoir, beaucoup de morts etc. Plus de détail sur internet. On remercie la femme de Jean Louis de l’avoir emmener faire une balade ce jour là. Malheureusement atteint aux vertèbres, Florian était à bord et il fait parti des blessés graves. Toutes nos pensées vont vers lui et je lui souhaite personnellement un prompt rétablissement : imaginant la longue convalescence nécessaire.
Nous ne pourrons pas atteindre le fond : il manque une corde de 5m pour s’y traîner dans la boue, pas de regret.
Nous remontons les uns après les autres sans difficulté ni peur de vide pour moi. J’en profite pour faire quelques mesures de performance pour comparer avec l’ascendeur électrique :
2:30 environ pour remonter 15m. Le même temps pour passer le fractionnement du P31. Karine est la plus performante : 2:10 pour 15m. Elle permet d’atteindre de respecter la moyenne avec Bernard…
Pub : L’ascendeur monte les 15m en 1 minute et mets un peu moins de temps pour passer le fractionnement.
En bas du P31 :
Sortis, nous attendons les déséquipeurs pour manger, confortablement allongés sous le soleil. C’est le moment idéal pour parler des 2 alléchants gâteaux (dont une charlotte aux framboises) que nous aurait préparé Karine. Ceux qui ne sont pas venus ne pourront pas savoir...
Sébastien trouve une marche d’éloignement plus propice aux shorts mais la moitié du groupe dont je fais parti se perd sur la fin.
Pour finir nous remercions également Sébastien qui nous offre sa bière.
In finé une petite sortie bien sympa anti « peur du vide » (ou alors je m’habitue ?).
Merci à l’organisateur, les équipeurs/déséquipeurs, porteurs, bref tous !
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20230909 CR Perte de Calavon
- Par Olivier ANTERRIEU
- Le 12/09/2023
CR samedi 9 septembre 2023 - Perte de Calavon
Participants :
Olivier
Manu
Agnès
Jean-Luc
Ingrid
AchilleTPST : 5h
Journée spéléo dans le Vaucluse. Départ 8h d’Aix, sauf pour Achille, ayant oublié d’acheter une combinaison depuis le camp spéléo, et qui a dû partir en catastrophe acheter un bleu de travail dans une quincaillerie.
RDV entre 9h30 et 10h pour le trou initialement choisi, l’Aven des Romanets. Malheureusement, refus d’accès par le propriétaire de la maison à côté du trou, ce dernier étant apparemment sur sa propriété. Impossible d’y accéder donc.
Solution de repli proposée par Jean-Luc : Perte de Calavon. Tout le monde remonte en voiture et repart pour la nouvelle destination. Arrivée au niveau du trou vers 11h et stationnement dans le champ d’à côté. Recherche du point d’accès et découverte de 2 entrées possibles, une ayant été faite artificiellement et plus récente, l’autre étant l’entrée naturelle.
Pique-nique tôt afin de ne pas avoir à prendre la nourriture sous terre et passage en tenue de spéléo sous le soleil qui commençait à bien cogner. Vérification du matériel et mauvaises surprises : oubli de lampe principale de la part d’Achille + lampe de secours ne fonctionnant pas. Jean-Luc à la rescousse avec une autre lampe. Autre souci de lampe, cette fois pour Agnès, mais lampe de secours fonctionne correctement.
Direction entrée naturelle et début d’équipement par Manu vers 12h15, avec Agnès en supervision et Olivier pour la vérif. Début par un P5, équipé par Manu.
Equipement ensuite repris par Agnès et Olivier.Puis une main courante au-dessus d’une quinzaine de mètre de vide pour atteindre le P16 suivant, suivi par une autre main courante au-dessus du vide pour atteindre le P14. L’intégralité des passages étant brochés, progression assez facile, à l’exception des mains courantes nécessitant pas mal d’énergie.
Après le P14, petit couloir où il a fallu s’accroupir pour avancer et atteindre le P30 avec fractio très décalé par rapport au puits => faire attention à ne pas trop descendre sinon conversion obligatoire pour remonter et atteindre le mousqueton de confort (merci Olivier).
Suite à ce P30, passage dans un couloir dit « Baignoire », portant bien son nom car obliger de marcher dans un mini-étang pour avancer. Eau bien froide en contraste de la température à l’extérieur. Après la baignoire, P20, puis P17 pour atteindre la fin de cette sortie dans la salle avant les méandres menant au siphon (trop loin pour la sortie). Découverte que les plantes peuvent pousser dans le noir à -115m de profondeur apparemment. Ingrid et Jean-Luc n’ont pas souhaité descendre jusque dans la salle, préférant prendre des photos.
Remontée sans soucis particuliers, hormis les problèmes habituels des kits qui se coincent et s’emmêlent toujours sans qu’on ne comprenne comment. Les mains courantes étaient sympas à descendre, moins à remonter avec un kit de 20 kilos qui pèsent sur le MAVC. Dans l’ordre, Ingrid et Jean-Luc sortis en premier avec la rescue, Agnès ensuite avec le premier kit, Manu en mode touriste sans rien à porter
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20230903 COMPTE RENDU CANYON ECOUGES AVAL
- Par Olivier ANTERRIEU
- Le 06/09/2023
COMPTE RENDU CANYON ECOUGES AVAL, St GERVAIS
Dimanche 03 09 2023
Participants : Ingrid, florian, Olivier, Agnès
Durée canyon : 4h
Départ 7h30 d’Aix (creps) pour arrivée 10h30 au parking plein a craquer ce qui nous a permis de passer entre les groupes guidés du matin et de l’après-midi !
Change et petite marche d’approche de 10 mn sur la route pour enfin pourvoir tester la température de l’eau de la Drevenne. Heureusement qu’on a du 5 mm !
Début 11h30 avec principalement Ingrid et Florian à l’équipement. Amorce avec 2 belles cascades dont une de 25m. Quelques endroits un peu glissants qui nous ont obligés à être très vigilants. Bon débit, saison idéale.
Enchainement de sauts (7m max environ), toboggans…
On a croisé un autre groupe (en fait on s’est doublé plusieurs fois) qui nous a donné quelques tuyaux pour savoir où il était le plus judicieux de sauter, comment emprunter un certain toboggan, comment descendre dans la vrille !
1ere échappatoire ou la suite est fermé pour cause d’éboulement. Mais on a fait un rappel de 35m dans la terre qui nous a permis d’éviter la zone et d’aller jusqu'au bout du canyon.
Déjeuner à 15h puis baignade des 2 garçons dans l’eau glacée avant la remontée dans la jungle (il aurait presque fallu une machette !) sur quelques mètres puis sentier à l’ombre.
Marche retour de 30 mn environ et on est repartis vers 16h30
Canyon assez sportif.
Sortie très agréable, cadre verdoyant de mousses, fougères…
Retour Aix 19h15 environ, sans encombre malgré cette veille de rentrée scolaire
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20230801 CR Camp Savoie
- Par Olivier ANTERRIEU
- Le 17/08/2023
COMPTE RENDU DU CAMP SAVOIE 08 2023
Par ASSE
Samedi 29 juillet 2023
Départ vers sept heures pour la plupart et arrivée au Châtelard à 12h15 pour Jean Louis, Bernard, Olivier et Agnès. Pique-nique un peu tardif au camping des cyclamens une fois qu’on a eu installé le barnum car le temps menaçait… ! Dans l’après-midi repos en attendant les autres. Emmanuel nous a rejoint vers 23h30. Pour dîner : pâtes à la bolognaise ou pâtes crémées au bleu pour les végé et du melon pour le dessert
Dimanche 30 juillet 2023
Lever six heures pour visiter le FITOJA exprès, dur dur …
Entrée pour les premiers dans le trou à 8h40, sortie pour les premiers à 19h30 soit 11 heures de temps passé sur terre pour notre équipe de neuf Spéléo motivés et encore tout neufs. Mathieu est à l’équipement suivi de Florian.
Entrée donnant sur un P16 puis salle aux insectes puis trémie. Passage de l’étroiture du petit branleur de paille pour arriver à la salle de l’avant-première. Encore une petite étroiture - celle de la jonction - donnant sur le puit de la discordance de 41 m. Puis l’étroiture de la Douche ne nous aura pas trop mouillés contrairement à ce que nous redoutions… Un dernier laminoir , une vire surplombant le vide avant d’atteindre, la rivière, la plage et l’entrée de la fameuse salle FITOJA à moins -169 m. Richement concrétionnée d’une méduse géante, « du pilier grec » , du monolithe, du bateau ivre… De toute beauté ! On atteint le bas de la salle à -300m où nous marcherons dans le lit d’un ancien lac. On a vu la capsule temporelle 2022/2091 posée l’an dernier lors du congrès international de spéléologie en Savoie. Elle contient des artéfacts liés à la spéléologie et ne doit être ouverte qu’à partir de 2091.
Timing parfait, mieux qu’on ne l’espérait sans s’être trop pressé et en ayant eu le temps de bien visiter cette grande salle. Retour serein même si la fatigue commençait à se faire sentir sur la fin !
Exploration très agréable, une classique qui vaut vraiment le coup.
Retour au camping vers 21h30. Repas préparé sur le pouce : omelette et petits pois aux lardons pour finir avec un gâteau au chocolat /crème anglaise. Puis dodo !
Lundi 31 juillet 2023
Visite du creux du grand tétras. Départ 7h45 pour six spéléologues : Mathieu, Olivier, Achile, Manu, Agnes et Florian. Dès le deuxième jour, le retard, commence à se faire sentir ! Jean Louis et Bernard ont déclaré forfait pour se préserver pour la traversée et Emmanuel Robert était « moulu » à 99 %.!
Sortie à marquer d’une croix… rouge. Un « régal » ! Olivier est à l’équipement, suivi de Mathieu et Agnès. Les derniers ferment la marche.
Au menu : un puit très étroit - en diagonale - de 30 cm de large tout au plus sur roche abrasive, des kits qui se coincent… Puis on attaque la rivière, avec progression ‘à l’égyptienne » dans du moondlich glaiseux, glissant, mais d’un blanc époustouflant. Impossible de passer un pied devant l’autre au vu de l’étroitesse du méandre. On pouvait seulement avancer chaque pied un peu plus. De l’eau jusqu’aux genoux (ou jusqu’aux mollets pour Florian !). Humide, froid. Nous avons perdu près de 30 minutes à un carrefour où nous devions remonter mais sans indication claire… Pour braver le froid, nous trois Spéléo Florian, Achile et Emmanuel chantent à tue-tête couvrant les voix d’Olivier Matthieu et Agnes qui essayaient de communiquer sur les infos de la topo… Olivier a pété les plombs cinq minutes, accroché à la verticale au bout de ses longes… On décide finalement de continuer à descendre et la remontée pointera enfin son nez… !
Une fois sorti des puits actifs de petite hauteur, on débouche sur les puits fossiles pour arriver à 15h dans une petite salle où nous pique-niquerons. Premier moment de réconfort! Agnès commencera à déséquiper jusqu’à la petite banquette où on pouvait s’assoir à califourchon. Elle aura mis toute sa force pour dévisser les plaquettes serrées par Matthieu. Florian prendra le relais pour qu’on ne se refroidisse pas trop. Progression toujours aussi intéressante avec des passages très étroits. Aujourd’hui, nous aurons entendu parler des Coui…S d’Olivier et Florian, hier c’était de celles de Matthieu !!!
Sortie du trou à 20h30 pour les premiers, et retour camping à 22h. Donc juste à l’heure pour rentrer au Camping qui ferme ses portes à 22h30. Au menu préparé à la hâte : saucisse fumée de Montbéliard et lentilles ainsi qu’une salade de fruits préparée par Emmanuel R. Pendant tout ce temps, ils seront allés faire les courses, repérer les trous du matelas d’Olivier et Agnès, qui dormaient jusqu’alors sur leur matelas crevé permettant de récupérer confortablement de la journée !!! Bernard et Jean-Louis sont aussi allés équiper la sortie de la traversée garde/ cavale pour jeudi. Chouette les copains! Super surprise : tout est équipé, ce qui veut dire peu de kits donc nickel!!!
Annabel, la compagne d’Emmanuel ROBERT nous a rejoint aujourd’hui. Après la lessive et la douche, on s’est couché à 1h du matin.
Mardi 01 août 2023
Le retard se fait encore davantage sentir. On décide de ne pas mettre le réveil et de faire un quartier libre. En guise de quartier libre, Emmanuel et Annabel sont allés faire un petit tour. Matthieu a coupé les courgettes pour ce soir, Bernard a aidé Agnès à faire les 3 tiramisu. Florian a fait la salade de tomates. Un super travail d équipe, la base en Speleo !!
Puis en début d’après-midi, juste une petite Speleo-rando à la grotte de prérouge. Pas d’équipement, pas de baudrier, même pas de genouillères, JUSTE POUR LE FUN…
Et alors, pour le fun, on n’a pas été déçus : du ramping, des bassines, évidemment de la terre… Heureusement qu’on a vu de beaux plafonds de fistuleuses, un laminoir en « écailles de tortue » et tous ses coups de gouge. Annabel a réussi à vaincre son appréhension de claustrophobie en prenant beaucoup sur elle. Petite balade de deux heures tout de même, Aller-retour, pas super évident de se repérer dedans car un vrai gruyère. Ce fut ensuite retour aux voitures et change sous la pluie (on adore quand ça continue comme ça !). On était au Camping vers 17 heures pour rangement, préparation du repas etc pendant que Florian, Emmanuel Mathieu et Olivier vont équiper l’entrée du Garde et vérifier l’équipement de la cavité.
Au menu ce soir : du riz aux courgettes et du sauté de volaille à la crème moutarde et le …tiramisu!!! MIAM… Pas sûr qu’on va pouvoir perdre 1 gramme durant ce séjour…
Mercredi 2 août 2023
Réveil 5h30 pour être debout à 6h. C’est bien les vacances… Super journée avec la traversée de Garde/Cavale. Seul Bernard et Annabel sont restés au camping. Alors que nous étions tous en train de déjeuner et nous préparer, nous cherchions Achile qui dormait encore dans sa tente. En allant le réveiller, il ne dormait en fait plus mais n’était pas suffisamment en forme pour faire cette sortie. Il a fait au final une jolie rando sur le mont Julioz en solo pendant que Annabel et Bernard ont fait une autre rando de cinq heures sur les hauteurs savoyardes locales.
Côté spéléo, une bonne demi-heure de route pour arriver au parking. Puis change habituel puis 10 minutes de marche d’approche pour arriver à l’entrée du Garde marquée par une belle corde Orange ASSE. Vu que tout est équipé, on n’a à porter que quatre kits pour 7 personnes. Jean-Louis, Agnès et à tour de rôle les 2 Emmanuels sont donc épargnés de cette tâche ! Progression agréable, bien fléchée avec rubalises (mis à part 2 petits endroits), sans difficulté, paysages variés, agrémenté de quelques puits, dont le plus haut devait faire une vingtaine de mètres. 11h30 passé sous terre qui demandait essentiellement de l’endurance. Les deux passages un peu plus compliqués, deux vires aériennes aboutissant sur un puit, ont été passées sans encombre, On n’est pas membre de l’ASSE pour rien ! On a commencé par une succession de puits dans une partie sèche, puis un méandre, puis le lit de la rivière qui était de toute beauté, jaune orangé. On a ainsi rejoint le chiricahua, puis le torrent de Larcoutier et le Papagos pour ensuite rejoindre la partie semi fossile. Pour faire plus facile : on a vu le « chikungunya » et les « Galapagos » lol. On a franchi des bassines presque sans se mouiller. Agnes a cependant voulu goûter la température de l’eau avec ses fesses !! Il était temps de déjeuner à la salle à manger habituelle des Spéléos. On avait bien faim. On sort les bidons des kits. Manu cherche son repas et Agnes dit avec une grande assurance que celui d’Olivier et le sien sont dans le bidon numéro six. Sauf que… pas de bidon numéro 6 ni l’autre gros bidon dans lequel se trouvait le repas de Manu. Sans doute une blague de Bernard qui a dû nous cacher le kit avant notre départ!!! L’esprit d’équipe du Spéléo fait qu’on a partagé les repas. On avait largement de quoi manger. Jean-Louis a préparé de la soupe pour certains, du café pour d’autres. Certains ont mangé… Une petite pause de 20 minutes avant de repartir pour ne pas se refroidir. La suite s’est ponctuée d’escalade et de désescalade dans un chaos de blocs, sur un sol très argileux et glissant. Évidemment, dans ces conditions, Agnès s’est retrouvée fermant la marche avec Olivier. Pas évident avec un sparadrap sous l œil et une gêne dans l’œil de progresser rapidement. Paysage peu concrétionné mais qui nous a bien épuisé. Encore un méandre plutôt étroit en « écailles de tortue » cette fois-ci, pour aboutir dans la rivière de la cavale avec un réseau plus large, La rivière coule sur un sol de cailloux noirs, bordée de blanc. Très joli. « Les chandelles, le crocodile, la pieuvre, la Bassine/miroir » …et ainsi de suite avant de finalement arriver à la finalité avec deux puits remontants et pouvoir sortir vers 19 heures. Epuisés mais contents d’avoir fait cette belle traversée. Contents aussi de voir la terre, la mousse et la lumière du jour. Même pas de pluie ! On la retrouvera en arrivant au Camping. On retrouvera aussi le buffet dînatoire préparé par Bernard avec des tartines de pâté, apéritif, les traditionnelles bières, la purée à la brandade dont tout le monde s’est régalé. On a fini par le tiramisu restant et quelques fruits pour avoir bonne conscience. Direction la douche et nous étions à peu près tous couché à 23h. On n’a pas fait un pli.
Jeudi 3 août 2023
Grasse mat avec petit-déj’ à 8h30. Puis on a un peu vaqué à nos occupations, lessive, vaisselle, puis en fin de matinée, on a proposé 2 groupes : un groupe Canyon avec Florian, un groupe Spéléo avec Olivier. Florian Mathieu et Manu sont allés faire du Canyon qui paraît-il était court mais très sympa avec cascade... Jean-Louis Bernard Olivier Agnes et Achile sont allés à la grotte de l’ours du Semnoz. Cavité d’initiation avec équipement très facile, plusieurs petits ressauts et puits ne dépassant pas 6m. Le dernier puit faisait 20 m avec deux fracs plein vide à atteindre à l’aide de 2 barreaux métalliques. Arrivés dans une grande salle plutôt carrée mais sans concrétion. Le cheminement pour arriver jusqu’à cette salle à -174 m présentait également peu d’intérêt. Un couloir assez haut de plafond d’une dizaine de mètres, progression dans des blocs et de l’argile collante et glissante. À noter une grosse barre métalique planté en bas de la salle qui servait auparavant à l’équipement et plusieurs insectes à l’entrée de la grotte. Retour d’une vingtaine de minutes par un chemin pentu avec de magnifiques paysages d’alpages, des vaches, au pied d’une station de ski. Magnifique.!!! Retour au camping, Florian nous a quitté vers 16 heures et Emmanuel ROBERT et Annabel sont partis ce matin.
Au menu de ce soir, du riz à la carbonara et un peu de tiramisu.
Vendredi 4 août 23
Il a plu cette nuit, mais nous réussissons à petit déjeuner entre deux averses. C’est aussi l’occasion de rentrer/sortir à chaque fois, notre linge étendu sur le fil… On décide d’aller nettoyer le matériel et les Combies dans le Chéran. En deux heures, tout est fait, tout est propre dans la remorque. Bernard, Agnès et Jean-Louis se sont amusés à s’éclabousser avec des gros cailloux. En début d’après-midi, Manu et Mathieu ont décidé d’aller faire la grotte de Bange. Manu a pu barboter dans le très joli lac, même mieux, nager jusqu’au siphon ! ils avaient terminé à 14h puis sont allés à leur tour laver leur combies. Pendant ce temps Jean-Louis Bernard Achille, Agnès et Olivier regardaient la pluie tomber au camping. Tentative de jouer aux cartes « Jacques a dit ! » mais c’était trop intello ! Alors nous avons écouté attentivement les aventures de Bernard. Trois heures après (30 mn en fait !), nous avons décidé d’aller faire le tour des magasins de chocolats, de fromage, de cuir… On aura encore, essuyé la pluie malgré la rapide course sur les trottoirs du village du Châtelard. Retour au camping où on a regardé les photos de l’appareil, où on a entamé l’apéro à 16h30 pour manger à 18h30 sous le hangar au camping car le barnum était passablement inondé au sol ! Tous les garçons auront fait la surprise à Agnes de lui offrir une petite bourse en cuir estampillée d’une « chouette » dans laquelle ils ont tous marqué leur prénom en souvenir. C’était pour la logistique, pour s’être occupés d’eux comme une « maman » mais il fallait pas… Fait avec le plus grand plaisir. C’est pas tous les jours que petite maman peut avoir une famille nombreuse ! Matt nous a expliqué les jeux de rôle qu’il anime. On a fini par aller se coucher… pour pouvoir se lever le lendemain et partir sans trop tarder.
samedi, 5 août 2023
Lever sept heures. Tout le monde a mis la main à la pâte pour ranger et vers 10h30 tout était rangé.
C’est bel et bien le départ, on se sépare et on se dit à la prochaine!
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20230715 CR Canyon Barbaira
- Par Olivier ANTERRIEU
- Le 18/07/2023
Salut à tous,
Nous étions 5 pour cette sortie Canyon en Italie à Barbaira, Ingrid, Manu, Matthieu, Hugo et moi
Rdv donné à 06h30 et environ 2h50 de route pour arriver sur site. Déjà beaucoup de monde en train de se préparer, c'est un canyon réputé. On se prépare et on attaque la marche d'approche d'environ 45 min sur un petit sentier dans un cadre magnifique.
Au départ du canyon plusieurs groupes en préparation, on décide de manger un bout avant de s'engager et pour qu'ils puissent prendre de l'avance.
Petit en cas pris on s'equipe et on attaque par le premier saut du haut du pont (8m) histoire de se mettre dans l'ambiance. Ensuite on enchaine avec alternance de petites marches, de désescalade, de saut, de nage dans de beaux biefs et de descente en rappel. La progression se fait sans encombres sous un grand soleil et une eau rafraîchissante comme il faut. Environ 3 heures plus tard on arrive à la partie finale du canyon où les locaux viennent se baigner dans de belles vasques.
On se déséquipe et direction le bar pour une tournée bien méritée. Bravo à toute l'équipe, journée ensoleillée, beau cadre, bonne ambiance, et quasiment pas d'attente dans le canyon, tous les ingrédients réunis pour une bonne journée.
Vidéo à suivre...
A+
Florian -
20230701 CR Initiation a la Castelette
- Par Olivier ANTERRIEU
- Le 18/07/2023
COMPTE RENDU SORTIE INITIATION du 01 07 2023 à la castelette
initiés au nombre de 8
Matthieu, audrey et leurs 2 grands enfants, felix, juyliana, Franck, Paolo.
Encadrés par Florian, Olivier, Matthieu, Jean luc, emmanuel G, sebastien et Agnès (c'est le minimum nécessaire)
TPST : 5h environ
RDV 9h au parking de l'hostellerie de la sainte beaume
Petit dej offert par Matthieu et Olivier avant habillage et marche d'approche.
Arrivés devant l'entrée, équipement par Olivier, emmanuel G et Forian. Seb se placera en bas du premier puit de 7m, jean luc au ressaut avec la corde à noeuds, agnès en haut du P25 et manu en bas, Olivier en bas de la méduse et florian en haut. Matthieu resté à l’entrée passera à la vire une fois tous les initiés descendus le P7 d’entrée. Progression fluide et rapide avec passsage de la méduse directement après le P25. Le siphon sera visité au retour
Méthode du ½ cab pour contre assurer la descente du P25 mais la corde rescue n’étant pas très souple, le descendeur utilisé pour le dernier initié était plus adapté. Ceci étant, celà n’a pas empêché d’entendre chacun pousser un cri signalant que le plein vide était atteint!
Passage de la méduse sans difficulté pour ce groupe de jeunes personnes
Puis casse croûte bien mérité : certains auront tout de même avalé 4 sandwiches ! Quelques minutes sous la couverture de survie auront été nécessaires pour que la plus jeune des ados ne se refroidisse pas trop.
Petite animation“repêchage de poignée“ que manu a accidentellement laissé tomber sous la vire. Malgré la turbidité de l’eau, opération reussie!
On a pu attaquer la classique descente en tyrolienne.
Dernier défi (enfin presque) : la remontée du puit d'entrée de 25m pour les hommes les plus entraînés ayant expérience d‘escalade et de l'autre puit (15m environ) pas plus évident...au contraire... Olivier était au contre assurage avec rescue, Agnès au bas du puit. Déséquipemnt du système de contre assurage par poulie bloqueur (avec pantin)
Enfin remontée vers l'extérieur de la cavité par la main courante.
Dernier passage d’escalade conter assuré par Agnès avec poulie bloqueur.
Retour au parking où bières, jus de fruits, fruits et quatre quart étaient attendus avec impatience !
Côté lavage du matériel, une petite virée chez Olivier a permis de tout nettoyer en moins d‘1 heure!
Belle journée de spéléo avec un groupe de jeunes gens sportifs.
Comme à l'accoutumée, organisation au top en amont avec grand merci aux "délégués" au matériel, au délégué aux courses...
Coté technique, corde d'entrée 15m OK (vs 10m habituellement) avec main courante de arbre de droite vers arbre de gauche.
Sangle pour point bas de la tyro
FIN
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20230518 CR Mini camp Herault
- Par Olivier ANTERRIEU
- Le 31/05/2023
COMPTE RENDU DU MINI CAMPS HERAULT DU 18 AU 21 MAI 2023-05-21
SAINT BAUZILLE DE PUTOIS
Camp organisé à St Bauzille de Putois où une des adhérentes avait fait un stage débutant il y a 2 ans. Les cavités ont été choisi pour être davantage sportives et faire partie des classiques du coin. Donc au final, de l’inconnu pour tout le monde. Jean Louis qui malheureusement n’est pas des nôtres à cause de son genou est la sonnette de notre séjour. Olivier lui doit donc un gros gâteau pour la peine…
JEUDI 18 mai 2023
Le pont de l’ascension ne fut pas une journée « chômée » pour certains… !
Lever à 5h30 ou 6h pour être à St Bauzille pour 9h30 au gîte des Ballats, notre lieu de résidence pour ces 4 jours. D’autres étaient plus avantagés en ayant dormi à Montpellier chez leurs (beaux) parents.
Tous à l’heure : formidable ! et encore plus formidable : pas de pluie !
Matthieu, Jean Luc, Florian, Emmanuel G, Achille, Sébastien, Olivier et Agnès sont impatients de découvrir, en vrai, le programme.
Une fois les présentations du mas faites avec le propriétaire et son épouse, M Jean Luc d’Auzac, nous laissons nos bagages pour aller à Brissac (30 mn) visiter l’abîme de Rabanel. Grand panneau signalétique jusqu’au parking : le top !
Après s’être changé, ce n’était pas gagné de trouver l’entrée car un traileur habitant par ici et passant par là nous dit qu’il a mis 2 ans à le trouver. lol !
Mais une demie heure de montée nous permet d’atteindre la gueule de l’abîme à 11h: 15m X 25 m. Impressionnant de verticalité, de mousse et de fougères…
Le grillage enjambé, Agnès se frotte à l’équipement suivie de près par Olivier. Ce n’est pas peu dire que ça frotte ! Ca frotte partout, les spits sont pas top, mais il y a quelques broches. Départ sur le rocher 2m sous le grillage (l’arbre de la topo n’exite plus ?) puis premier puit de 20 m qui donne sur un palier et qui aura finalement nécessité une corde de 50 m et non de 27 m comme indiqué sur la topo (il faut fractionner tellement ça frotte). Choix fait de descendre le puit SUD qui parpine moins. Raboutage au bas du P20, en haut du tobogan avec une C 30. Puis 2° raboutage au « grand Y » (3spit lisses au milieu) juste au-dessus du frac plein vide avec la C100. Un P 56 plein vide, impressionnant ! Frac aménagé pour couper un peu la hauteur. Merci au kit qui aura permis de balancer pour atteindre les broches.
Autant dire qu’Agnès a davantage regardé la corde qui défilait du sac (en espérant qu’elle toucherait le fond) que le volume du trou… Cri de guerre marquant le plaisir de la descente dans cette caisse de résonnance !
Ouf, pied à terre en haut d’un grand éboulis donnant de part et d 'autre au bas des puits : le puit nord et sud. ! Les autres peuvent la rejoindre. Joli dôme de calcite en forme de grosse méduse au bas du puit sud. Visite rapide avant de déjeuner à – 150m et de permettre à la moitié de l’équipe de faire des photos avec Matthieu, équipé de sa valise « Les experts de l’ASSE » ! Les autres descendent le P24 qu’équipe Emmanuel secondé par Florian, pour atteindre une salle argileuse avec petit toboggan se terminant par une nappe d’eau.
Pendant ce temps, certains avaient commencé à remonter dont Olivier qui aura posé un autre frac permettant de gagner du temps … Matthieu déséquipe en évitant le kit d’Emmanuel qui tombe juste avant le frac. La cordelette sectionnée par le frottement en s’enroulant autour de la corde. Faut pas forcer dans ces cas là Manu…
19h pour les premiers arrivés à la voiture et il est 20h30 quand nous sommes tous de retour au gîte pour déguster la salade craquante du jardin aux cebettes, le risotto aux blettes du jardin, le fromage et la mousse au chocolat. MIAM !
Belle première journée pour Achile qui n’a commencé la spéléo que depuis quelques mois : félicitations pour ton sang froid !
VENDREDI 19 mai 2023
Visite de l’aven des Albarons à Blanbas dans le gard. 1h de route mais 5 mn de marche d’approche : ça on aime !
Même pas de pluie ! tout s’annonce bien.
Il est 10h30, Florian équipe en premier, pas de difficulté majeure si ce n’est un réseau bien plus étroit et abrasif que Rabanel. Peu de concrétions mais de jolies roches. Enchainement des puits : P15, P6, R8, P28, R5, R4, R3, P12, P18. Tout cela entrecoupé de couloirs étroits et 2 étroitures relativement sévères qui auront fait jurer certains ! Déjeuner au fond à – 123 m. Réseau sec malgré la pluie qui est tombé pendant que nous étions sous terre. Sortie au sec pour s’allonger dans l’herbe pendant qu’Olivier déséquipe…
Retour 17h à la voiture. TPST 6h30.
On tient le timing pour pouvoir faire l’apéro ce soir ! Travail du soir: étudier la topo et recouper toutes les informations des différents documents sur le Leicasse.
On est fins prêts à 19h30 pour le repas : carottes râpées à l’ail, tartiflette, tiramisu fraises. Un peu de vin de st bau proposé par le propriétaire. Encore une fois : MIAM !
22h tous au lit
SAMEDI 20 mai 2023
LA GROSSE EXPLO
Après le délicieux petit dej (brioches maison, salade de fruits frais, pain, beurre doux et salé, confitures diverses, miel, boissons…), dernier coup d’oeil sur la carte IGN pour repérer la route. On passera par les gorges de la vis, Ganges puis direction st Maurice de Navacelles et le hameau du Coulet. Comme par enchantement, un monsieur s’avance depuis son jardin, nous voyant chercher. C’est Laurent BLM le président du CDS 30, un de ceux qui a participé à la découverte du shunt des garrigues. On ne pouvait pas espérer mieux. Quelques explications (qui nous seront utiles par la suite) et nous voilà repartis dans le hameau pour … déjà nous y perdre ! On ne sait pourquoi, nous voyons surgir laurent sur sa bicyclette pour nous indiquer le chemin. Il ne semblait pas super confiant !!
Après 1h de marche pour tous (sauf pour Jean Luc et Agnès qui ont avancé au max la voiture pour le retour), nous voici enfin arrivés à l’entrée artificielle (A’) de Leicasse, une entrée maçonnée. On nous
avait promis 30 mn de marche... On pense tous bien fort au pick up de Bernard qui nous a si souvent rendu bien des services !
Il est 11h30. On sortira à 20h10 comme prévu, à 10 mn près. On a bien géré la montre et respecté les barrières horaires que nous nous étions fixées tout en atteignant l’objectif.
Florian débute l’équipement, un équipement « à l’égyptienne » (on arrivait tout juste à tourner la tête par endroit) et Olivier prendra le relai sur le P100 où il a dû balancer plein vide avec 70m au dessus de la tête (fractionné 1 seule fois) et 30 m en dessous pour atteindre une plateforme, évidemment non indiquée... Leicasse se mérite ! merci Olivier de nous permettre ainsi de continuer notre chemin sur le grand toboggan, au travers du réseau fossile, des blocs, étroitures, salle des gours sur pattes, … pour atteindre - après avoir trouvé le fameux shunt des garrigues - la salle Edmond MILHAU à 16h. La photo du berger et la cloche attestent qu’on y a bien été! Le timing est tenu.
Au niveau technique, le 2° puit méritait une C15m et non une C10 avec laquelle on n’a pas pu faire une MC (on a dû inventer autre chose) ni avoir assez de marge pour laisser le brin dans le boyau dans lequel il fallait s’engager. Après le pendule dans le P100, plus besoin d’équipement, ce sera de l’ »horizontal ». Au final, peu de kits à emporter.
Retour au pas de course entrecoupé de quelques mini pauses qu’auront appréciée Agnès, Seb, Achile… Remontée du grand puit de 100m où on a cette fois ci, au vu de notre vitesse, davantage le temps d 'admirer le volume impressionnant du P34, les parois lisses en forme de tube du P37 et ses « lames » de calcite marron foncée en contraste avec celui de couleur grise, des stalagmites blanches pointues. On pense alors très fort à Emmanuel ROBERT et à son ascendeur électrique! Plus loin dans la progression, on remarque aussi un champ de stalagmites en regard avec un plafond de foison de petites draperies incrustées de petits fragments de roche/cailloux .
On finit par sortir.
Retenir que la C10 pour le 2° puit d'entrée où il faut balancer légèrement pour emprunter le boyau est trop courte, une C15 est nécessaire de façon à faire une belle main courant dans les règles de l'art et à laisser le brin de corde dans le boyau pour le retour !! Mattieu nous avait installé un système en ce sens.
Jean-luc et Matthieu partent à la voiture pour retrouver du réseau, avertir jean louis (notre indispensable sonnette) et surtout commander les pizzas qui seront récupérées sur le fil du rasoir à 22h au camion ! Seul détail : partis avec les clés de Florian qui étaient dans un kit ! Achille réussit à les rattraper en route !
Nous avons gouté aux 8 pizzas sachant qu’au fur et à mesure il en restait de plus en plus dans les cartons. Ça cale ! C’est pour cela qu’il fallait bien un cocktail antillais pour faire passer tout cela (jus ananas, rhum et lait de coco)
DIMANCHE 21 mai 2023
La météo peu engageante a eu raison de nous à 10h30.
Pourtant ce matin, Jean Luc, Emmanuel Olivier et Agnès avaient enkité pour visiter l’aven des 2 trous. Un ossuaire parait –il. Après le lavage des cordes sous le grand pont de St bau, la pluie ne cessant pas, nous décidons de nous séparer pour regagner nos familles.
Olivier et Agnès auront eu un message de Laurent BLUM, impatient de connaître nos impressions. On a eu le plaisir de lui dire que nous avions bien atteint la salle Edmond MILHAU à environ -200/-250m.We super, de belles visites, de bons repas et une sacrée ambiance comme d’hab
ET UN GRAND MERCI JEAN LOUIS POUR LA SONNETTE !!! (Ca mérite un gâteau a la prochaine sortie…) -
20230513 CR Barnum SSF13 a la Bataille
- Par Olivier ANTERRIEU
- Le 15/05/2023
COMPTE RENDU BARNUM 13/05/2023
Membres de l’ASSE présents au barnum : Achille, Emmanuel R, Manu G
Lieu de l’exercice : BatailleL’exercice de secours prévoit un déclenchement des opérations par téléphone à partir de 6h00, ceux
qui ne sont pas appelés doivent rejoindre le col des portes à 10h.
A 10h, c’est une miniville qui se mets en place, dans un grand champ en bordure d’une piste DFCI
qui monte vers les crêtes
Les Emmanuels se greffent rapidement à l’équipe en charge des transmissions.
Après avoir installé l’antenne de réception du coste de commandement des opérations (PCO) des
VLTT des pompiers nous amènent le plus haut possible pour que nous mettions en place un relais
qui permettra la communication radio du PCO avec le poste de commandement avancé (PCA) situé
au plus près de la cavité.
Le PCO Le PCANous essayons de placer le relais en bout de piste des véhicules mais la communication entre le
PCO et le PCA est mauvaise et nous devons chercher un point de transmission placé plus haut sur la
crête.Après quelques centaines de mètres de marche, nous trouvons un emplacement qui convient, nous
déployons l’antenne relais et fixons des haubans pour la stabiliser. Tout fonctionne parfaitement.
Nous montons jusqu’au PCA pour installer la transmission par le sol (TPS). Des points d’injection
du signal sont mis en place. Le récepteur indique une mauvaise connexion mais tous nos essais pour
améliorer le signal échouent. Cela n’est pas trop grave car l’équipe qui s’occupe d’installer des
postes de téléphone sous terre à déjà commencé à déployer la ligne filaire qui part du PCA et
s’enfonce dans la cavité. Lors de l’installation nous remarquons une corde jaune qui s’enfonce dans
une étroite cheminée qui n’est pas l’entrée de Bataille. C’est curieux cette corde mal installée
proche de l’entrée.
Notre mission étant terminée, nous redescendons au PCO. Nous y apprenons que les deux victimes
que nous recherchons n’ont toujours pas été trouvées mais qu’une personne faisant parti de l’équipe
ASV (Assistance et Secours aux Victimes) s’est blessée en désescaladant un P3. Rien de grave, ça
fait parti du scénario (personne diabétique qui s’est blessée à la jambe, qui a cassé sa pompe à
insuline et qui a une glycémie très élevée). La nouvelle victime est à la côte -100m. Un point chaud
est installé.
Alors que nous sommes au PCO, un violent orage éclate. Grêle et éclairs tombent de tous les côtés.
Comme les deux victimes pour lesquelles les secours ont été déclenchés n’ont toujours pas été
retrouvées, le PCO décide qu’il serait peut-être intéressant de descendre dans la cheminée avec cette
corde jaune qui descend et de vérifier également une autre cavité à proximité. Peut-être le lieu
indiqué pour les secours est-il faux ?
Manu et Manu intègrent l’équipe qui part en reconnaissance pour ces deux cavités (un P12 étroit et
un P25 très large).
Arrivés au PCA, nous rencontrons les 5 personnes qui
étaient au points chaud. Alors qu’ils n’avaient pas leur
équipement métallique sur eux et qu’ils se trouvaient à
100 m sous terre, ils ont été électrisés. La foudre a sans
doute suivi le fil du téléphone ou les lignes de champs du
TPS et a frappé tout le groupe qui était au point chaud.
Les 5 vraies victimes redescendent au PCO ou un
véhicule des pompiers pour chacun d’eux les attendent
pour les emmener dans différents hôpitaux de la région
pour réaliser des examens. L’une des victime présente un
trace de brûlure impressionnante à l’épaule et à la
cheville.
L’équipe de reconnaissance part vérifier la petite
cheminée dans laquelle descend cette corde jaune
repérée plus tôt le matin. Manu G pose deux broches au
perforateur puis installe la corde qui lui permettra de
vérifier qu’il n’y à personne au fond. RAS. Il remonte et
le puits est déséquipé.
L’équipe rejoint le second lieu où a nouveau une corde a
été laissée et c’est cette fois-ci Manu R qui installe deux
broches. Un autre membre de l’équipe descend au fond.
RAS non plus dans ce deuxième puits qui est également
déséquipé.
Nous redescendons au PCA quand nous apprenons que
l’exercice est interrompu : les conditions météo se
dégradent à nouveau et il ne faudrait pas que l’équipe de
désobstruction soit elle aussi victime de la foudre.
Retour au PCO puis retour à la maison pour Manu G et
Manu R. Achille est toujours au PCO : il a aidé a
préparer la Paella. -
20230409 WE CoJ Vercors Gours Fumant
- Par Olivier ANTERRIEU
- Le 13/04/2023
Compte-rendu Gour Fumant et Faux Gour – Dimanche 9 avril 2023
Participants :
Marc
Achille
Guillaume
Arnaud
Clothilde (cadre)
Dominique (cadre)
Tpst : 5h – 8h selon les groupes
Départ du gîte à 9h.
Arrivée et descente des voitures vers 9h30.
On commence à s’habiller et à vérifier l’équipement, et il s’avère qu’Arnaud et Guillaume ont oublié leurs bottes… Malheureusement, Achille n’avait qu’une paire de chaussures en rab.
Clothilde et eux repartent au gîte. Dom, Achille et Marc partent en avance pour équiper le Gour Fumant.
Arrivée devant l’entrée vers 10h30.
Rencontre avec un autre groupe de spéléo qui sont descendus par le Faux Gour.
Descente dans Gour Fumant et début d’équipement de la descente par Marc, sous les félicitations de Dom. Achille en reporter photos.
Malheureusement, Marc renonce à équiper la suite de l’enchaînement des puits après un passage aérien sensible. Dom prend la relève, et arrivée en bas de l’enchaînement de puits vers 12h45.
Clothilde, Guillaume et Arnaud ont rejoint le groupe en bas un peu après.
A noter qu’un rat gélatineux baignant dans une flaque se trouvait en bas du dernier puits et Marc a décidé de tester la consistance du dit rat avant de se rendre compte de la nature de la chose (gélatineuse selon ses affirmations).
Clothilde part en avance équiper la boîte aux lettres, mais l’absence d’un kit n’a pas permis de descendre sous le P10. Les 4 stagiaires ont quand même pu descendre le P9 et apprécier l’étroiture (au final moins étroite qu’on ne le pensait).
Discussions sur la possibilité de continuer sur les cordes de l’autre groupe pour passer le P22 et atteindre le fond, mais la décision finale a été de remonter le Faux Gour et de défaire l’équipement, avant qu’un autre groupe ne redescende le Gour Fumant pour récupérer l’équipement.
Remontée sans soucis par le Faux Gour, et séance de photoshooting dans la galerie avec la glace sous les pleins feux du projecteur de Marc.
Arrivée en surface vers 15h30 pour le groupe entier et petite pause au soleil.
Arnaud, Guillaume et Dom décide de redescendre le Gour Fumant pour dés’équiper la grotte.
Descente sans problèmes jusqu’au fond, chacun ayant pu être récupérer une corde.
Approfondissement de l’alternatif et petite balade de retour dans les crocus sous le soleil couchant.
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20230408 WE CoJ Vercors les Saints de Glaces
- Par Olivier ANTERRIEU
- Le 13/04/2023
Grotte des Saints de Glace – Vercors – Samedi 8 avril 2023
Participants :
Achille
Baptistin
Vincent
Marc G
Marc T
Yann
Sophie (cadre CoJ)
Camille (cadre CoJ)
Temps passé sous terre : 7h
Première journée de CoJ, et j’ai choisis comme les 5 autres stagiaires la grotte des Saints de Glace. Objectif, atteindre la salle Hydrokarst vers -230m environ, voir plus loin si possible. Chanceux que nous somme, la galerie avait été équipée au préalable par une équipe de la CoJ la semaine précédente.
Départ du gîte à 9h dans 2 voitures avec tout le matos, dont le mien que j’ai complété avant de partir (avec pantin, mousquetons pour le descendeur et lampe de secours).
Arrivée rapide (10 min) vers le parking où nous nous changeons au soleil car il givre encore le matin dans le Vercors à cette époque de l’année. Vérification que tous le monde est bien équipé et ne manque de rien, surtout que les grottes du Vercors sont réputées froides et humides. Donc veste et pantalons de jogging + grosses chaussettes, tour de cou, couvre-chef sous le casque en plus des gants/bleu de travail et bottes habituels pour ma part. Le reste porte des habits similaires.
Petite marche dans la forêt de conifères et nous nous retrouvons devant la grotte vers 9h45. Le temps d’une dernière vérification et d’une présentation succint du niveau de chacun, et nous voilà parti pour la descente.
Descente du tunnel jusqu’à la porte grande ouverte.
La première partie est composée de descentes et marches dans des salles de tailles moyennes, sans soucis aucun. Nous nous retrouvons ensuite dans des méandres dans lesquels circule un petit ruisseau. Encore une fois, pas de grosse difficulté, si ce n’est qu’il faut éviter de se mouiller. Les méandres se resserrent et s’écartent, parfois il faut ramper, parfois marcher en pas chassé avec le kit à la main, parfois passer sur des surplombs longeant la paroi en hauteur, le méandre se resserrant dans sa partie inférieure.
Une fois les méandres dépassés, on se retrouve au niveau d’une galerie plus large, avec des formations de couleur noires très sombres impressionnates, et une douche indiquant le sens à prendre (car il y a de nombreuses galeries autour, un vrai labyrinthe).
Un nouveau méandre à traverser, plus facile, et on se retrouve au niveau du Toboggan, portant bien son nom car permettant une glissage sans effort vers le fond. Des cordes étaient présentes pour aider à la descente et à la montée. A noter que les deux cadres ont eu un peu de mal à retrouver le chemin, et ce, malgré la présence de signalisation (type croix, rubalise et panneaux).
Une fois le Toboggan dépassé, on se retrouve au niveau d’un dernier puits au niveau de la paroi de la salle Hydrokarst. Ce P11 n’a pas posé plus de difficultés que précédemment, et tous le monde a pu arriver en bas de la salle Hydrokarst, impossible à éclairer dans sa totalité malgré nos 8 lampes.
4 stagiaires ont décidé d’explorer une galerie annexe (en restant à portée de voix et de lampe) pendant que moi, Vincent et les 2 cadres commençaient à manger. Il était environ 12h30 et tous le monde était affamé. Sachant qu’un des explorateurs avait le sac contenant une partie de la nourriture, nous avons du hurler un bon coup pour les ramener illico presto.
Un autre groupe réalisant la Traversée vers le Trou qui Souffle est passé pendant que nous mangions le repas préparé par la CoJ (riz cantonais, chocolat, barre de céréales, eau et autre que j’ai oublié).
Petit coup de froid pour moi après l’arrêt de l’effort, merci à Camille pour le poncho et Sophie pour le café qui ont aidé à ne pas trop grelotter (température estimée à la louche : 4-5 °C).
Début de la descente vers le point le plus bas à -269m par la dernière descente jusqu’au siphon. Cette dernière partie ressemblait un peu à la grotte de la Castelette, avec le siphon tout au fond.
Malheureusement, au cours de la descente de la pente (composé d’éboulis calcaires, avec un petit « chemin » au milieu composé de sédiments fins), Yann glisse et retombe sur une arête d’un éboulis, sur le dos. Manque de chance fois 2, il retombe immédiatement, cette fois sur sa main gauche.
Il décide de ne pas forcer la descente, et de remonter avec Camille vers l’Hydrokarst et de nous attendre.
Une fois les photos prises, et la remontée effectuée, le groupe découvre que Yann est effectivement en train de souffrir le martyr. Il était autour de 13h45 à ce moment. Les 2 cadres prennent la situation en main, et passe à Yann de l’anti-douleur en lui demandant s’il peut continuer.
Malgré les larmes de douleurs (il ne peut plus utiliser sa main gauche, et se tourner dans certaines positions lui fait très mal au dos), Yann persévère et réussi à remonter (avec l’aide de tout le monde) l’intégralité de la grotte).
La remontée par le même itinéraire n’a posé aucun souci pour le reste du groupe, les combinaisons en sortie de la grotte à peine plus sales qu’à l’entrée. Sortie vers 17h30, et retour rapide de Yann au gîte pour appel de médecin et passage à la pharmacie.
Au final, entorse au poignet et « lumbago » au dos, soit 1-2 semaines minimales de repos pour le pauvre, qui ne peut donc pas se joindre à la sortie de dimanche.
Consolation : les 2 cadres ont acheté des pâtisseries pour lui remonter le moral.
Sur le plan perso, belle sortie, avec de sacré paysages qui valent le détour. Faire la Traversée un jour serait à envisager.
Par contre, je dois avouer que les méandres dans la remontée m’ont vraiment fatigué sur la fin, l’escalade avec le ruisseau qui coule était pas ma partie favorite.
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20230410 CR sortie aven des deux versants
- Par Olivier ANTERRIEU
- Le 11/04/2023
CR sortie aven des deux versants au Pic Saint Loup (Hérault) le 10/04/2023
Participants : Agnès, Olivier
On était tellement déçus de ne pas pouvoir venir à la sortie au Fenouils de Florian, qu’on a décidé de se faire quand même notre petite sortie de Pâques.
Comme on était en famille du coté de Montpelier, on est allé sur le Pic Saint Loup. Une classique du coin tout facile mais que je n’avais jamais réussi à faire : La traversé de l’aven des deux versant suivi des rappels de la Baume longue.
Une petite recherche sur le net me donne la description :
https://whympr.com/fr/route/250030-pic-saint-loup-rappels-aven-des-deux-versants-et-baume-longue
Je prends 3 cordes (32mx2 et 57m) et 2 kits au local (j’ai eu la permission du président et de la secrétaire ;) ) et on part se gaver de chocolat. La topo précise bien de vérifier que l’on passe l’étroiture avant de rappeler la corde. Sage précaution quand on connait la cuisine de ma mère :D
Lundi de Paques, levé 6h30 pour être rentré avant midi, Et on se retrouve au pied du Pic à 7h30, il faut d’abord monter… Je connais bien la diagonale face nord, facile mais raide. Agnès hésite un peu dans les passages d’escalade, mais le passage le plus dur à la fin est équipé d’une corde (surement un guide local qui y amène du monde)
On arrive sur la crête et on la remonte en cherchant de cube en béton signalant l’accès à l’entrée. Pauses photo devant un beau cœur rouge peint sur la roche et on continu. Toujours pas de cube arrivé à la croix ? On visite la chapelle et on repart en arrière…
Mais que je suis bête ! Le cœur est justement peint sur un cube de pierre et ciment ! Agnès est perplexe, il est à moitié écroulé ton cube et c’est pas du béton !
Je fais confiance en mon instinct de spéléo et on suit un très vague chemin qui descend, et on tombe dessus. Absolument pas sur les point GPS donné par Grottocenter (mon GPS donne 43.78041N 3.80986E mais c’est peut-être lui qui se trompe ?)
On équipe en technique rappelable sur la chaine et Agnès descend le p26. Je la suis et je teste l’étroiture au fond du 1er puits avant de rappeler (On a quand même donné le numéro du SSF avant de partir au cas où) Un court couloir, Agnès essaye la photo spéléo avec son téléphone et on arrive déjà à la sortie avec un p12 magnifique sous un grand porche. La main courante pour arriver à la chaine est équipé en fixe avec une corde pas trop usée, rien à faire L, c’est vraiment pas long ni rigolo si tout est fait ! Mais la vue est superbe.
On enchaine avec les rappels de Beaume Longue pour redescendre. On avait repéré le départ en montant, on trouve la chaine du 1er rappel de 20m. Bien sûr, la corde frotte un peu (c’est équipé par des grimpeurs, pas des spéléo), mais heureusement on est que 2 et par contre c’est agréable de démarrer sur une bonne plateforme plus tôt que plein vide pour les groupes…
Deuxième rappel, le 50m… Formidable, extraordinaire, fantastique… ce que la corde peut s’enrouler autour du kit et te forcer à t’arrêter en plein vide a 50m du sol avec 300m de vide derrière toi. Heureusement on avait vérifié la technique d’arrêt sur un 8 avec Agnès avant de partir. Bon je saurais qu’il ne faut pas laisser la corde dans le kit quand on descend avec un 8, ou alors je prendrais mon descendeur spéléo. Pourquoi avoir pris un 8 aussi, alors qu’il n’y a pas d’eau ? A part ça, le rappel est vraiment beau. Les cris de joie d’Agnès résonnent encore dans la beaume.
Le reste est plus classique, descende dans les arbres en suivant une corde en place tellement ça glisse, parpine et roule, ne pas rater le changement de direction au querne, et un dernier rappel de 25m pour atteindre le grand pierrier au pied de la falaise.
Déjà 12h30, on rassure la famille qui ne s’inquiète pas en prenant l’apéro sans nous et on rentre à la voiture.
Très belle sortie à refaire peut-être si on ne sait plus quoi faire au camp de Saint Bauzille…
Olivier
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20230408 CR Ragage des Fenouils
- Par Olivier ANTERRIEU
- Le 11/04/2023
Compte rendu de la sortie du 8 Avril - Ragage des Fenouils
Les participants :
Florian, Ingrid, Jean-Luc, Sébastien, Emmanuel G, Bernard, Jean-LouisFlorian nous propose cette sortie toute nouvelle pour nous tous.
En fait après étude de la topo il s’avère que ce gouffre a 2 entrées, le Raggage et le ACT 27
Après petite concertation, ne serait-il pas possible de faire la traversée ??
Nous trouvons la feuille d’équipement pour le ACT 27 mais rien pour le Raggage sinon que c’est un P65.
Il nous reste une corde de 100m toute neuve , ça devrait aller. (En fait il fallait bien ça)
Nous relevons aussi sur la feuille d’équipement qu’il y a 31 broches, 7 broches côté ACT et 27 broches
pour la grande entrée, et que la 2ème partie est non équipée. (c’est quoi la 2ème partie ??? )Fort de cela, après 1h30 par 2 routes différentes, nous arrivons presque en même temps au parking.
Traditionnel café proposé par Jean-Luc, petit gâteau fabriqué par Ingrid qui veut se faire accepter pour
son retour. Nous nous équipons, les cordes sont dans les kits, reste un kilomètre de mauvais chemin
pour atteindre les trous. Les coordonnées GPS sont exactes et la grande bouche du Ragage est trouvée
rapidement. Nous recherchons la deuxième entrée à quelques dizaines de mètres plus loin.Deux équipes de quatre sont constituées pour chacune des entrées.
Côté ACT c’est Florian qui mène la danse, deux P20 étroits et c’est la grande « Salle du Géant », avec de
magnifiques concrétions. Côté P65 c’est Jean-Louis qui se lance vers l’inconnu. En fait ce n’est pas plein
gaz mais une successions de ressauts, les broches sont parfois difficiles à trouver, beaucoup de mono
point. La cavité est plus austère avec de grandes coulées grisatres.
Les deux équipes se rejoignent en bas, juste une vire non équipée les sépare.
Florian arrivé le premier en bas commence l’équipement. (corde de 20m, broches en place)Enfin tous réunis nous allons commencer la visite. Une corde à noeuds dans la « Salle du Géant » nous
permet d’accéder à un diverticule étroit mais pas étroit. Au bout c’est la salle de la « Titanite », qui sera
notre salle à manger car équipée de bancs, (mais pas de table). Mais avant le repas une étroiture
étroite nous permet d’accéder en tête du puits Christian, un beau P45. Florian s’y jette tellement vite,
qu’en bas il rate la bonne suite. Après un peu d’attente en haut pour les autres (et quelques abandons)
nous touchons enfin le fond, en fait pas le fond car il reste 3 puits (P15, P8,P8). Devant le diamètre de
l’ouverture et les ventres qui crient famine nous décidons de remonter ce P45, il est 13h30
Repas tiré du sac dans la « Salle de la Titanite », tout le monde a attendu tout le monde. Bravo !Il nous reste à aller voir la « Salle du Dôme » en bas du P65.
C’est Manu qui est désigné d’office, les plaquettes ont été placées le matin, il tricote un beau double
chaise et nous voilà tous en bas. Belle salle bien concrétionnée .
A noter pour une prochaine fois, pour faciliter sa remontée, qu’il est préférable d’équiper avec une
autre corde cette descente dans la continuité du dernier Y du P65 (double point pour la vire), et non
pas plus bas à partir d’un mono point de la vire.Il est déjà 16h et il faut penser à remonter si on ne veut pas voir arriver le SSF.
Chacune des équipes du matin remonte par le côté qu’ils ne connaissent pas. Sorti 17h - PST 7h -
Retour aux voitures, rangement du matériel, on met nos beaux habits propres.
Seb sort sa glacière et nous offre sa traditionnelle bière maison, qu’elle est bonne, merci à lui .
Retour à Trets 20h !
Encore une belle sortie, excellente ambiance comme d’habitude. A refaire !Jean-Louis
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COMPTE RENDU SORTIE CANYON DE VENASCLE (Moustiers) DU 25 03 2023
- Par Olivier ANTERRIEU
- Le 30/03/2023
COMPTE RENDU SORTIE CANYON DE VENASCLE (Moustiers) DU 25 03 2023
Participants : Florian, Olivier, Emmanuel G, Agnès
Temps Passé SurTerre : 7h30 (dont marche d’approche et de retour)
Malgré quelques désistements pour cause de jeux de rôles, cheville foulée, genou abîmé et indisponibilité ! Florian a tout de même réussi à compter 4 participants.
Départ pour Moustiers à 7h40, passage par Valensole, riez pour arriver à 9h. Pas compliqué de trouver un stationnement sur un parking désert !(on voit bien que la saison n’a pas encore commencée… )
Change rapide (pas de combi) car la canyon est sec et l’équipement minimum (2 cordes de 40m dont la rescue , 1 corde de 10m , pharmacie) car rappel de cordes.
A l’assaut du chemin romain qui nous a menés en haut du plateau surplombant le canyon.
Comme à l’habitude, recherche du chemin durant quelques … longues minutes , le chemin à droite du Y ou … du X ou alors bien du Z lol
On finit par désescalader la falaise pour atterrir dans le canyon sec, plat et avec beaucoup de végétation.
Arrivés au premier ressaut, nous nous sommes équipés et Florian nous a expliqué les principes de base et règles de sécurité en canyon, la manipulation du 8 la mise en place de la corde rappelable, débrayable et irréprochable.
Première partie agrémentée de petits ressauts nécessitant ou non la corde puis le canyon se rétrécit et les rappels deviennent plus hauts. Jolis passages et beaux encaissements dont quelques « grandes » flaques d’eau croupie à éviter à l’arrivée. Trois méthodes : l’opposition, le plongeon et le portage (voir les photos !)
Rapide pause repas, le vent se lève … On a la chance d’apercevoir des chamois et des vautours.
Florian et Olivier ont eu l’occasion de confronter leur points de vue sur l’équipement du rappel guidé… pour qu’au final Emmanuel atterrisse ENCORE dans la flaque (on le soupçonne d’avoir fait exprès !)
On finit la sortie en rejoignant le canyon en eau (limpide)d’ Angouire qui nous donne une prochaine idée de sortie canyon.
Après avoir rebroussé le chemin interdit , on suit une piste mal balisée à travers la végétation abondante , direction Moustiers et l’unique bar ouvert en cette saison !
Un grand merci à Florian pour l’organisation de la sortie, à Olivier pour le trajet, à Emmanuel pour sa « tournée » et Agnès pour n’avoir …rien fait si ce n’est le traditionnel compte rendu ;-)
FIN
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20230311 CR Initiation a la Castelette
- Par Olivier ANTERRIEU
- Le 14/03/2023
COMPTE RENDU SORTIE INITIATION du 11 03 2023 à la castelette
Initiés au nombre de 10
celia, alexandra, michel, emilie, mathias, jeremy, colleen, xavier, celine,chantal
Encadrés par Florian, jean louis, Olivier, Matthieu, Jean luc, emmanuel G, Achille, sebastien et Agnès
TPST : 6h environ
RDV 8h30 au parking de l'hostellerie de la sainte beaume, par beau temps ! (pas trop froid pour une fois, même si un peu venteux)
On commence par une petite mise en bouche avec quelques douceurs, café et thé avant de s'habiller et attaquer une gentille petite marche d'approche pour la mise en jambe!
Arrivés devant l'entrée, équipement par Olivier tandis que Forian et autres encadrants descendent équiper puits et se mettre en place en haut de la méduse.
Descente progressive de chacun dnans la cavité avec mise en application des conseils donnés avant le départ. Stagiaires attentifs, qui savent désormais manier un descendeur, faire une demi clef et clef complète. Très bon début, c' est parfait!
Colleen detient le record actuel du passage le plus rapide de LA grande étroiture ! Ca c'est grace (ou à cause ?!) aux(des) araignées ;-)
Descente du puit de 25m yeux ouverts (ou fermés !)
puis attente au bas de la meduse qui aura parfois donné du fil à retordre! Passage délicat qui demande concentration et coordination des gestes. Puis pour continuer joyeusement, une jolie petite vire pour atteindre la voûte mouillante. Promis Emmanuel, on la passera un de ces jours ! Les quelques conseils de Jean luc, seb olivier et Agnès à leur poste sur cette vire auront suffit, sans avoir eu à trop aider.
Puis casse croûte bien mérité avant de faire une descente en tyrolienne, plutôt appréciée. Merci jean louis, le spécialiste TYRO!
Dernier défi (enfin presque) : la remontée du puit d'entrée de 25m pour les plus entraînés et de l'autre puit (15m environ) non moins facile... pour les plus curieux. Agnès (aidée d'olivier) était au contre assurage avec rescue.
Bravo entre autre à Colleen et Emilie pour votre sang froid.
Belle expérience constructive de gestion du stress (pire qu'au travail !! C'est peu dire !!) En apparthé, voici quelques confidences recueillies une fois le pied posé en haut de ce petit puit en enfilade :
"content de vous voir!" ou encore " je ne bouge plus", " c'est bientôt la sortie?"
Dernier défi (pour de vrai) : progression vers l'extérieur de la cavité par la main courante remontante "racommodée" avec une dyneema au niveau d'une des broches intermédiaires qui ne faisiat office que de décoration...
Passés le derier ressaut en desescalade et l'étroiture d'entrée, nous revoici dehors, à la lumière du jour. Retour au parking où collation salée a été fort bienvenue.
Belle journée de spéléo avec un groupe qui a très bien assuré et a été globalement à l'aise. Sortie sportive où se sont enchaînés montées et descentes sur corde, vires, tyro...
Comme à l'accoutumée, organisation au top en amont entre Michele et Jean Louis, avec grand merci aux "délégués" au matériel, au délégué aux courses...
Coté technique, la corde d'entrée aurait mérité 3 m supplémentaires et 2 grandes sangles pour ne pas avoir à mettre sangle et dyneema sur arbre afin de récupérer de la longueur de corde.
Pour éviter attente au bas de la méduse et fluidifier le passage, prevoir florian ou olivier au bas de la méduse dès les premiers descendus du P25. Prévoir un autre encadrant qu'olivier ou florian en haut du P25 (assurage au noeud italien)
Au bas de la tyro, prévoir une sangle bleue car mouskit sur plaquette frottait à gauche (et deenema pas ideal en cas de ruptre d'un des 2 autres ancrages)
FIN
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20230218 CR de la sortie au Loubens
- Par Olivier ANTERRIEU
- Le 23/02/2023
Compte Rendu sortie Loubens du 18/02/2023
TPST : 3h40 Profondeur : 55m
Nous étions 6 pour cette sortie (Jean Louis, Achille, Mathieu, Sébastien Emmanuel R), Pierre nous rejoignant sur place. Nous sommes partis à 7h30 de Trets. Jean Louis nous a montré comment griller un feu rouge à Saint Max, nous l avons donc suivi...
Arrivés sur place nous nous sommes changés par 0°, certains ont préférés le soleil. Photo de départ à 9h.
En contournant les rochers on trouve un passage étroit qui mène directement au P19 que Jean-Louis équipe : Enfin un puits étroit qui frotte et qui du coup ne donne pas le vertige. En bas du P19 nous laissons une galerie qui mène à la mine que nous verrons après.
Nous poursuivons à travers un défilé d étroitures dont j ai fait un film. Puis nous arrivons au P17.
Jean-Louis rajoute une dev pour ne pas que la corde frotte car c’est encore étroit. Il descend en premier, je le suis : j’organise une séance photo pour chacun sur corde au pied du P17.
Le P17 donne sur une morceau de galerie. Nous passons devant une partie noyée, puis descendons vers le siphon
On en profite pour faire une photo de groupe. Il est 11h à -55m
Le siphon nous empêche d’aller plus loin : nous remontons alors en haut du P19 pour aller découvrir la mine. J’en profite pour mesurer la hauteur de l’étroiture : une botte soit 28cm. Ca y est je viens de trouver un outil pour calibrer facilement les étroitures.
Nous marchons dans un boyau de section presque carré Celle-ci nous amène a une grande salle dont nous ne pouvons voir l’extrémité. Elle est soutenue par des colonnes qui ont été laissées pour soutenir la voûte.
En continuant de s’aventurer Jean Louis retrouve la galerie naturelle des 106 car elle fait 106 mètres de long certainement tout en rampant…
La voûte n’étant pas en très rassurante, nous décidons de rentrer.
Quelques concrétions à observer, une chauve souris en passant que nous ne dérangeons pas.
Je sors en premier : il est 12h10. Dernier sorti : 12h40.
J’ai mesuré 3min pour remonter le P17 dont une minute pour passer la dev courte qui m’a bien gênée alors que Jean-Louis l’a passé facilement. Ensuite 2min30 pour le P19 nécessitant 47 tractions.
In finé sortie facile et très sympa, pas mouillé, pas boueuse.
Nous pouvons manger au chaud sous le soleil dehors.
Certains poursuivront l’après midi avec une rando organisée par Jean Louis vers un Ermitage sous abri.Emmanuel ROBERT
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2023/02/12 CR Sortie au Mistral
- Par Olivier ANTERRIEU
- Le 15/02/2023
COMPTE RENDU DE LA SORTIE au MISTRAL du 12 02 2023
Présents : Jean-Louis, Olivier, Achille, Seb, Jean-Luc, Agnès
TPST : 7h
Pour une mise en jambes : peu concrétionnée et fort boueuse !
Départ 7h30 du parking de la gare de trets où Seb et Achille reçoivent en main propre leur jolie carte de membre FFS ! super classe cette carte.
Covoiturage jusqu’à mistral où équipement par 3°C (certains ont déjà mis leur sous combi !!)
Le petit café de Jean-Luc est fort apprécié. Enkitage déjà fait la veille par Olivier : le TOP !!! merci !!!
Puis petite marche d’approche de 25 mn, rallongée comme d’hab par des coordonnées GPS pas tout à fait exactes (jean louis a pris note du coup), qui nous fait réaliser comme la nature qui reprend ses droits dès qu’on sort des sentiers battus !
Seb est aux commandes de l’appareil photos, Agnès équipe l’entrée. La C22 avec départ broches du mur (avant l’anneau de corde) est un peu juste et aurait nécessité 5 m supplémentaires pour éviter un passage de nœuds. Achille est dans le bain rapidement et suivra un petit frac dans le vide pour continuer la mise en pratique de la falaise !
Puis Olivier part équiper le shunt mais s’arrêtera au début du P22 faute d’un mousqueton manquant… pendant que le reste du groupe continue vers le réseau des perles.
Puis direction le lac (disons plutôt la grande flaque !) et sa main courante en place, fort détendue ceci dit, ce qui aura fait un bon exercice pour Achille dont c’est la première sortie sous terre.
Agnès avec son super sens de l’orientation (aussi pourquoi les topos sont elles aussi imprécises) emprunte la vire qui rejoint non pas le réseau des perles mais s’enfonce vers un boyau supérieur.
Du coup, une fois Olivier revenu, il nous précise qu’à son souvenir la suite s’équipe sur la méduse. Jean Louis prend le relai sur l’équipement jusqu’au bas du P15 où on mangera notre pique nique.
On renonce à aller plus loin, au bas du P10 au vu de la quantité de boue qui s’accentue.
On remonte donc vers le shunt où Seb, Olivier et Agnès iront jusqu’au bas du P22 à -58 m. La C20 et la C30 (pour le P22) sont de bonne longueur ? Le p22 a les parois très coupantes et le frac mis par Agnès pour couper la hauteur oblige néanmoins à s’éloigner de la paroi avec les pieds pour éviter les frottements. Rien de magnifique au bas de ce P22 si ce n’est des fientes de chauve souris incrustées dans la roche au sol. Seb avait super envie de continuer dans le boyau étroit et coupant mais la motivation de ses coéquipiers a eu raison de son enthousiasme après moins d’une dizaine de mètres!
Olivier et Agnès déséquipent et on rentre. Quelques râles d’olivier dans ‘étroiture de remontée où la boue aura réussi à bloquer son croll, poignée et pantin en même temps ! Une grande première !
La salle du chien, qui semble elle bien concrétionnée ! (LOL) est remise à une prochaine fois ! (si prochaine il y a…)
Merci Seb pour les photos et surtout… tes supers boissons fraîches et pétillantes de ta préparation qui ont motivées les troupes au retour
Bravo Achille pour ton sang froid et ta progression !
Conclusion : trou à noter d’une croix … ROUGE ou VERTE selon sa philosophie de la vie,
pour la super topo, bain de boue à volonté et l’environnement plutôt épuré. -
CR Sortie Thipauganahe 28 janvier 2023
- Par Olivier ANTERRIEU
- Le 01/02/2023
En piste, destination THIPAUGANAHE
AEROPORT DE SIGNES (83)
8 : 30
« Mesdames, Messieurs, l’embarquement pour le vol A380 en partance pour le THIPAUGANAHE (ça fait exotique !!!) a lieu porte Siou Blanc. Vous êtes priés de vous en rapprocher immédiatement » (whaaa, on imagine la voix suave de l’hôtesse au micro. Super pratique car cette porte d’embarquement située à seulement 2 mn de l’airbus, on aime les marche d’approche comme ça !)
Emmanuel, Matthieu, Pierre, Florian, Olivier, Agnès et (JL)² (non, je ne me suis pas trompée ;-) ) sont bien dans la file d’attente, un peu gelés par ces -1°C , parés de leurs accessoires et de leur plus belle tenue (rouge flamboyante ou bleu pétante !), très impatients.
Jean louis et Agnès sont passés au kiosque de l’aéroport acheter de la lecture (oui une topo à jour, ça sert toujours !)
8 : 45
« Bienvenue à bord de ce vol. Le capitaine Jean Luc DINARD …. et son équipage sont ravis de vous offrir une collation chocolatée, une boisson chaude et quelques biscuits. »
9 : 00
C’est l’heure de décoller (ou plutôt de se terrer !)
« Le vol durera 6h30, veuillez attacher vos ceintures et suivre les consignes de sécurité. Les gilets de sauvetages se situent sous les sièges et les issues de secours au niveau de l’avant, des ailes et de l’arrière de l’appareil ». L’hôtesse (ou le stewart) vérifie que tous les bagages sont rangés dans les coffres. (Je compte sur votre imagination pour visualiser le tableau !)
En effet, tous les huit ont attaché leur casque et suivront les consignes de sécurité, vachés sur la main courante. La rescue se situe dans le kit rouge et pour les issues de secours … là c’est moins évident ! Il est vérifié que tous les kits sont pris dans le bon ordre. Merci à notre super Jean Louis qui a pris la peine de tout enkiter consciencieusement et méticuleusement chez lui en amont pour nous éviter de nous glacer les doigts. C’était la 2°super surprise de la journée mais Jean Louis a plus d’un tour dans son sac…
10 :00 , 11 : 00 , 12 : 00
Survol de magnifiques puits , un P20 puis le fameux P86 fractionné en 3 tronçons. Abondance de broches à ne plus savoir qu’en faire si ce n’est de savoir lesquelles choisir judicieusement pour ne pas croiser les cordes et éviter les frottements. Equipement en double voie par Florian et par Agnès sous l’œil vigilent de son coéquipier Jean Louis.
… Pendant ce temps en cabine, les autres passagers discutent de karstologie, de grand Y, de fractionnement dans le vide… en prévision du grand piqué (et des quelques frissons !) qui s’annonce !
Et tout à coup… le traditionnel trou d’air qui nous plonge plein vide pour nous faire atterrir dans la salle de l’appréhension à -120m.
Découverte et visite de ce grand volume très concrétionné avec les remarquables grandes orgues, les baguettes de gour, les marteaux de Thor, les impressionnantes stalagmites en assiette ou encore les toutes « jeunes » stalagmites blanches, basses (10 cm environ) et bombées... Instants plaisirs où des musiciens jouent quelques notes sur les draperies ornées de minuscules excentriques, où des tourtereaux - assis devant la petite niche surplombant la grande salle- savourent l’instant présent, où certains prennent de jolies photos souvenirs, où d’autres encore auront eu la chance d’observer quelques insectes curieux …
13 : 00
Escale dans la salle de l’appréhension pour déguster un succulent repas 3 * sur un plateau (où plutôt un sandwich tout froid sur le pouce). On se prend même à rêver de devenir le plus grand club de spéléo … d’Europe … en proposant à Miley C d’adhérer à l’ASSE !
Poursuite plus réaliste du voyage. ..
13 : 30
Course au chrono à la remontée sur corde entre Pierre et Olivier (nous dirons que … Pierre avait un sérieux avantage - pour ne pas dire un avantage sérieux - car son kit nourriture était vide ! lol )
L’ascension sera progressive mais sûre, donnant des suées à chacun. Matthieu et Florian ont déséquipé.
14 : 30
Après un passage forcé dans un trou de ver (je dirai plutôt un trou de souris, et Dieu sait comment toutes les souris ont râlé de coincer leur kit !!!), retour les pieds sur terre, dans un joli petit bois baigné de soleil.
15 : 30
Après ces péripéties, un peu de réconfort s’imposait alors après un bon bout de brioche amenée par Florian… direction « le plan B » à Signes où on a agréablement fini la journée devant de bonnes boissons pétillantes offertes par Jean Louis pour son anniversaire. Et pour rester dans l’ambiance, un diaporama au mur diffusait des photos de cavités et galeries !
16 : 45
C’est l’heure de se séparer, on partage Le lavage des cordes et on se dit à la prochaine !
MERCI A LA TOUR DE CONTROLE ET EN PARTICULIER A MME CHARRIER POUR SA MISE EN ALERTE CONCERNANT CE VOL
EN OFF : INFOS DE VOL
C20, C45, C73 et C50 pour une voie puis C65 et C50 pour la seconde voie à partir de la tête du P86 (dit de l'A380).
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CR Formation Falaise gaudin 21/01/2023
- Par Olivier ANTERRIEU
- Le 23/01/2023
COMPTE RENDU 21 01 2023 falaise des gaudins
présents : Olivier, jean Louis, Achile, Pierre et Agnès
La journée
Equipements des voies par Olivier et Jean Louis
Durant la matinée, Achile a reçu les bases d'apprentissage par Olivier et s'est risqué à une première descente, les mains cramponnées sur le descendeur !! En fin de matinée, il était bien plus à l'aise et confiant. BRAVO à lui !
Pierre qui lui a dejà fait de la spéléo pendant 1 an a revisé conversions et passage de noeud. Quelques échanges sur l'équipement avec Agnès.
Jean Louis a montré à Agnès le principe du baancier espagnol (remontée d'un équipier sur corde tendue), mais avec les pieds au sol (car en pratique il y avait peu de chance qu'elle parvienne à soulever JL)
Decrochage hyper laborieux de JL par Agnès. Elle essaiera une prochaine fois la méthode de la pédale crollée.
Puis Pique nique
L'AM JL a décroché Olivier et suite des exercices pour Pierre et Achile. Agnès est allée suivre les ateliers ASV à La ciotat.
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20230114 CR Sortie Imbut des enfers
- Par Olivier ANTERRIEU
- Le 18/01/2023
CR Sortie Imbut des Enfers du 14/01/2023
Présent : Agnès, Emmanuel G, Florian, Matthieu, Olivier.
TPST : 7h
On ne devrait pas changer les plans à la dernière minute…
Comme Karine et Franck le Gardois étaient forfaits pour cette sortie initialement prévue au Camélié dans le Gard, nous décidons de nous rabattre sur l’Imbut des enfers à Riboux. Je cherche la topo et calcule rapidement (un peu trop) le matériel nécessaire. Matthieu et Florian se joignent finalement à nous et on part au petit jour.
On arrive à Riboux et on s’équipe aux voitures. Un croissant pour se donner des forces et on part dans la montée. Je me rappelle bien la position du trou, mais le petit plan est quand même bien utile pour savoir s’il est à gauche avant ou après le chemin…
A l’entrée se pose la question du référent. Qui appelle les secours si on reste bloqués ? Ben ! C’est la sortie de Karine j’ai prévenu personne… Qui a son téléphone ? Personne ! Ils sont restés dans les voitures… Heureusement j’ai le téléphone de secours, au fond du minikit (C’est à ça qu’il sert alors ? ;) ) Un petit message à Karine pour lui dire qu’on rentre dans le trou et Agnès s’attaque à l’équipement bizarre de cette cavité…
Mi brochée, mi spitée, et quelques tire fond qui la laisse perplexe plus tard on se retrouve en bout de la première corde un puit trop tôt ! aurais-je calculé un peu juste mes longueurs ? on ressort la topo et je m’aperçois que je n’ai pas compté les plans inclinés et méandres entre les puits… On va être trop court de 30m. Il fallait prendre plusieurs petites cordes pour chaque puit plutôt qu’une longue qui fait tout. La topo semblait bien verticale, mais ce n’est qu’une impression.
Pas grave on utilise la corde suivante et on verra bien jusqu’où on arrive… On finit par arriver juste avant le dernier puit de 12m en récupérant les petites cordes de 10m prévu pour les ressauts du fond et en n’utilisant PAS la corde de sécurité pour équiper le DERNIER puits (on l’a utilisé avant :D )
On remonte manger dans la salle sous le P19 et la remonté se fait sans soucis à part le P30 qui n’en finit plus et quelques blocages de kit dans le méandre. Matthieu déséquipe sans rien dire sauf pour le grand Y du P19, on a pourtant la même taille ? Sortie à 15h30, Karine n’a même pas eu le temps de voir le SMS lui indiquant notre entrée ;)
Une bonne sortie pour apprendre à équiper. Une cavité peu concrétionnée mais de beaux puits. Malheureusement pas de photo j’ai aussi oublié l’appareil…
Olivier. -
CR Formation Falaise du 07/01/2022
- Par Olivier ANTERRIEU
- Le 08/01/2023
CR Formation Falaise du 07/01/2022
Nous étions 7 a cette petite remise en jambe en falaise : Agnès, Jean-Louis, Bernard, Emmanuel G. et sa fille Elsa, Florian et Olivier.
Tout le monde se retrouve à Trets pour covoiturer et acheter un petit royaume pour fêter les rois.
On monte sur le parking de la glacière du Gaudin pour le déguster avec un petit thé ou café et on s’y met.
Agnès équipe à gauche avec la belle vire bien aérienne et Bernard à droite avec la petite vire. Mais comment fait-on le nœud papillon déjà ? tant pis un cabestan fera l’affaire. Ce n’est pas l’avis de Florian qui les a trouvés bien trop séré lors du déséquipèrent…
Puis chacun attaque ses exercices : Florian, Bernard et Jean Louis travaille les techniques de secours avec le balancier espagnol (avec protrac ou sans), Agnès réfléchis à l’équipement de sa vire, et j’explique les bases de la progression (descente et monté) et à Elsa sous l’œil attentif de son père (Une révision ne fais de mal à personne).
Emmanuel Apprend les techniques de rechape (Cœur et Machard pour monter, Italien pour descendre).
Je finis par m’épuiser à faire un palan sur un balancier espagnol. C’est pas gagné de remonter J-L qui fait 3 fois mon poids (mais je continu le régime quand même J )
Agnès essaye de planter un spit, c dur ! mais ça a l’air de tenir. Un très vieux spéléo nous dit : « avant on ne faisait que comme ça, de mon temps, quand j’étais jeune… » On le laisse radoter dans son coin, il n’as plus toute sa tête et n’arrête pas de dire des bêtises :D :D :D
On passe en suite au décrochement, chacun essaye avec différentes méthodes (pédale crollée, grand longe…) L’important est d’y arriver, mais il y a encore du travail pour Emmanuel. Elsa n’en pouvais plus, faut dire qu’elle ne lui a pas facilité la tâche… Jean-Louis est emballé par la technique de la pédale crollé, je suis moins convaincu (3mn pour décrocher mais 10mn pour enlever ma pédale L ). Parfait pour Agnès qui bat son record…
Jean louis et Florian déséquipe les vires du bas et on laisse les 2 cordes du haut pour si quelqu’un veut continuer après manger (Emmanuel verrait bien les conversions en pratique). Agnès doit nous quitter pour retrouver ses petits.
Piquenique sous un temps limite pluvieux fin du royaume (Qui a eu la fève ?) et petit café... Personne n’a le courage de s’y remettre, on rentre donc. De retour à Trets il refait beau, tant pis…
Une bonne matinée de travail, on est tous prêt à affronter le Thipauganahe… enfin, peut-être une petite sortie avant pour être sur…
Olivier.